L’ex-compagnon de Wade devenu chef de parti suscite beaucoup de réactions. Les révélations qu’il a faites sur sa fortune et sa dernière allusion à un garde du corps de Wade mort accidentellement lui valent des menaces de poursuites judiciaires…
La famille de l’ex-garde du corps du Président Wade, Ismaéla Mbaye, mort par accident, il y a quelques années annonce une plainte contre Idrissa Seck. Cette action judiciaire intervient au lendemain d'une sortie médiatique de M. Seck au cours de laquelle ce dernier a évoqué le nom de feu M. Mbaye qui avait été cité dans l’enquête sur l’agression de Talla Sylla à l'époque. En effet, au sortir avant-hier d'une audition à la police du Point E, Idrissa Seck a fait des allusions sur les circonstances jugées troubles de la mort l'ex-collaborateur du Président de la République. Outre cette plainte, l'un des frères du disparu, Babacar Mbaye a demandé à l’ancien Premier ministre, en service à la Primature au moment de la mort du défunt garde du corps de Wade, "de laisser tranquillement Ismaëla Mbaye se reposer dans sa tombe".
Commentant les déclarations du maire de Thiès, relativement aux circonstances d’alors de la mort de l'ex-garde du corps du président Wade, M. Mbaye a eu ses mots : "ça nous concerne. Lui n’a pas à se poser des questions". À en croire ce dernier, depuis que son frère est mort dans cet accident qui avait suscité beaucoup de commentaires, personne n’est passé chez eux pour les soutenir.
Par conséquent, il invité le patron de "Rewmi" à laisser son frère se reposer en paix. Ismaëla Mbaye, l'ex-garde du Corps du chef de l'État est officiellement décédé des suites d’un accident de circulation, sur la route de Touba il y a trois ans alors que la Section de recherches de la gendarmerie nationale, bouclait son enquête sur l'affaire Talla Sylla, leader du Jëf-Jël, pour transmettre le dossier à la Justice.
Un autre membre de la famille du défunt, un certain Habib Mbaye, petit-frère d’Ismaéla Mbaye, avait dernièrement fait état de certaines suspicions et menacé de révéler des confidences que son grand-frère lui aurait faites alors qu’il était venu en Italie lui rentre visite.
On se souvient que lors de la remise du Prix Félix Houphouët Boigny à Me Abdoulaye Wade, au siège de l’Unesco à Paris, le Collectif africain de lutte contre les violences politiques (Cacvp), proche d’Idrissa Seck avait exhibé des cercueils sur lesquels était griffonné le nom d’Ismaëla Mbaye.
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