Mettant à profit la tenue de la deuxième Université d’été des cadres de son parti, le Secrétaire général de l’Union pour le renouveau démocratique (Urd), Djibo Leïty Kâ, est revenu, avec le sens de la parabole qu’on lui connaît, sur les sujets brûlants de l’actualité nationale.
«Si j’ai un commentaire à faire sur le livre de Latif Coulibaly, c’est qu’il m’a rendu justice en disant que le sommet de l’Oci de 1991 avait été un succès. Pour le reste, je dirai que c’est l’expression de la démocratie dans notre pays.» C’est la déclaration faite, hier, par M. Djibo Leïty Kâ, Secrétaire général de l’Union pour le renouveau démocratique (Urd), lors d’une conférence de presse tenue juste après la clôture de la 2e Université d’été de son parti sur le thème : «La crise financière et économique internationale : les réponses de la social-démocratie.» Autrement dit, ceux qui s’attendaient à voir le rénovateur en chef s’épancher sur les révélations contenues dans «Contes et mécomptes de l’Anoci» devront déchanter.
Sur la candidature déclarée du chef de l’Etat pour l’élection présidentielle de 2012, le ministre d’Etat chargé de l’Environnement et non moins «allié stratégique» de Me Abdoulaye Wade a pris l’engagement, ferme et solennel, de se prononcer «le moment venu». Non sans rappeler, afin que nul n’en ignore, une «position constante» de l’Urd déclinée lors de son congrès tenu en 2004 : «Faire de Djibo Kâ le 4e président de la République du Sénégal sans aucune forme de fixation sur une année précise.»
Quid maintenant de sa position sur le dialogue politique national ? A ce sujet, la réponse du Secrétaire général de l’Urd a été sans équivoque : «Parce qu’il est consubstantiel à la démocratie, le dialogue doit se faire au sein des institutions où sont représentés les partis. En dehors de ces cadres, il faut bien encadrer les choses pour éviter que ça ne débouche sur des incompréhensions et la confusion.» Revenant sur l’Université d’été proprement dit, l’ancien président du «Club Nation et Développement» a flétri la paresse intellectuelle qui est en passe de happer nos élites, laissant ainsi de côté la réflexion qui est le soubassement de toute gouvernance qui se veut crédible et efficace. C’est d’ailleurs toute la signification que revêt son appel aux cadres de son parti en vue de pérenniser le concept d’université d’été.
0 Commentaires
Participer à la Discussion