L’ancienne
capitale a renoué, hier après-midi, avec les foules des grands jours
pour marquer la tenue du premier Conseil des ministres décentralisé. Les
populations de Saint-Louis, mêlées aux responsables, militants et
sympathisants de l’Apr, venus de Rao, Mpal, Fass-Ngom, Gandon, du
Gandiolais, Ndiawdoun, Diama, Ross-Béthio et des départements de Dagana
et Podor, se sont mobilisés pour accueillir le président de la
République, Macky Sall, arrivé hier soir à Saint-Louis.
Très
enthousiastes, les populations se sont surpassées pour faire corps
avec le président Macky Sall et lui permettre de se rendre compte
aisément que la région de Saint-Louis toute entière est résolument
engagée à soutenir toutes les actions de développement. L’espoir placé
sur les épaules du Premier ministre Abdoul Mbaye, de son gouvernement et
des partenaires pour sortir le delta et la vallée du fleuve-Sénégal de
la pauvreté s’est manifesté à travers cette forte mobilisation
populaire.
De l’aéroport
international de Dakhar Bango jusqu’au centre-ville, les autorités
administratives, politiques et municipales, coutumières et religieuses,
des centaines de militants et sympathisants de la coalition « Bokk
yaakaar », des foules d’admirateurs de Macky Sall venus de tous les
coins de la région, des villages les plus reculés du Oualo et du Fouta
Toro ont joué des coudes pour ovationner et acclamer le chef de l’Etat.
Dans cette liesse populaire, les populations ont poussé des cris de
joie lorsqu’elles ont aperçu cet hôte de marque fouler le sol de la
commune de Saint-Louis, ancienne capitale de l’Afrique occidentale
française (Aof), longtemps considérée comme un centre d’excellence, de
téranga, du bon goût, de la mode et de la douceur.
Le président de la République est venu non seulement pour présider la première réunion décentralisée du Conseil des ministres, mais aussi et surtout communier avec les braves populations de la ville amphibie de Mame Coumba Bang (génie tutélaire des eaux), dans la joie et l’allégresse.
Reconnaissance et gratitude
L’arrivée
du président Macky Sall au centre-ville, plus précisément à la
gouvernance, a été marquée par des salves d’applaudissements, des cris
stridents et des bousculades. Tout le monde tentait de lui serrer la
main.
Mobilisées derrière les responsables politiques, les populations ont tenu vaille que vaille à témoigner, à travers cet accueil enthousiaste, leur fidélité, leur reconnaissance et leur gratitude au chef de l’Etat et au gouvernement pour les efforts louables qu’ils déploient depuis le 25 mars 2012 en vue de gérer autrement les affaires de notre pays. On a esquissé des pas de danse, chanté à gorge déployée pour agrémenter la fête et dire un grand merci au président Macky Sall, qui a entrepris une démarche de rupture, novatrice, consistant à décentraliser les réunions du Conseil des ministres. Les populations ont surtout apprécié le fait qu’il n’ait pas hésité à se déplacer pour aller communier avec toute une région.
15 Commentaires
Kiki
En Juin, 2012 (10:12 AM)Martin Sheen
En Juin, 2012 (10:12 AM)Pffffffffffffffffffffffff
En Juin, 2012 (10:24 AM)Pffffffffffffffffffffffff
En Juin, 2012 (10:28 AM)Ssa
En Juin, 2012 (10:28 AM)Enonce
En Juin, 2012 (10:39 AM)Dieng Séoul
En Juin, 2012 (10:41 AM)1passant
En Juin, 2012 (10:42 AM)Sunugalien
En Juin, 2012 (10:58 AM)Une cohabitation politique devient un impératif pour le Sénégal. Les sénégalais ne peuvent plus supporter le dictat des politiciens. Une cohabitation s’impose comme étant le BOUCLIER DU PEUPLE contre des dirigeants véreux qui, depuis notre indépendance, n’ont aucune considération pour ceux-là même qui les ont élus.
- Nous ne voulons plus de députés ayant le culot d’affirmer dans notre Assemblée Nationale qu’ils sont au service d’un président
- Nous ne voulons plus de parti-Etat au Sénégal
- Nous ne voulons plus donner à un parti-Etat tous les pouvoirs favorisant le népotisme
- Nous voulons des députés au service du peuple
- Nous une opposition forte et crédible à la majorité présidentielle
- Nous ne voulons plus de Président et députés contraires à la volonté populaire
- Nous ne voulons plus de députés au service d’un président et prêts à voter des lois taillées sur mesure au détriment du peuple
Nous ne voulons plus …… Nous ne voulons plus
La cohabitation politique : LE BOUCLIER DU PEUPLE SENEGALAIS
CHERS SENEGALAIS CONSTITUONS NOTRE BOUCLIER !!!
Jsute
En Juin, 2012 (11:02 AM)Rastabi
En Juin, 2012 (11:20 AM)Matar Khaly
En Juin, 2012 (11:49 AM)Xam Xam Poulo
En Juin, 2012 (13:12 PM)Veut on faire de l'APR un parti - Etat?
Attention sénégalais!!!!
Une cohabitation politique : LE BOUCLIER DU PEUPLE SENEGALAIS
Une cohabitation politique devient un impératif pour le Sénégal. Les sénégalais ne peuvent plus supporter le dictat des politiciens. Une cohabitation s’impose comme étant le BOUCLIER DU PEUPLE contre des dirigeants véreux qui, depuis notre indépendance, n’ont aucune considération pour ceux-là même qui les ont élus.
- Nous ne voulons plus de députés ayant le culot d’affirmer dans notre Assemblée Nationale qu’ils sont au service d’un président
- Nous ne voulons plus de parti-Etat au Sénégal
- Nous ne voulons plus donner à un parti-Etat tous les pouvoirs favorisant le népotisme
- Nous voulons des députés au service du peuple
- Nous voulons une opposition forte et crédible à la majorité présidentielle
- Nous ne voulons plus de Président et députés contraires à la volonté populaire
- Nous ne voulons plus de députés au service d’un président et prêts à voter des lois taillées sur mesure au détriment du peuple
Nous ne voulons plus …… Nous ne voulons plus
La cohabitation politique : LE BOUCLIER DU PEUPLE SENEGALAIS
CHERS SENEGALAIS CONSTITUONS NOTRE BOUCLIER !!!
Lesvraisproblèmes
En Juin, 2012 (14:31 PM)On me dira que c'est une "marque d'attention", "bonne initiative", ... Oui c'est vrai. Mai lorsqu'on dit "que les caisses de l'état son presque vide" on doit tout faire pour acheminer le peu qui reste à bon port!
En somme c'est peut-être bien mais le gouvernement est attendu sur d'autres question beaucoup plus importantes.
N'y a t-il pas assez de structure pour informer l'état des problèmes et difficultés rencontrer dans les régions ?
N'ont-ils pas fait "le tour du pays" pendant la campagne électorale pour voir ce qui ne va pas ?
Alors pourquoi encore prendre notre argent pour des choses pas vraiment opportunes ?
Walo
En Juin, 2012 (16:39 PM)Participer à la Discussion