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Politique

Moustapha NIASSE au sortir de son audience : ‘Nous n'avons évoqué ni la vice-présidence ni le Sénat...’

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Moustapha NIASSE au sortir de son audience : ‘Nous n'avons évoqué ni la vice-présidence ni le Sénat...’
Le leader de l'Afp a ouvert, hier, la valse des leaders de l'opposition au palais de la République dans le cadre des rencontres avec le chef de l'Etat à la suite de son appel de la Korité. Moustapha Niasse qui veut taire une partie du contenu de la rencontre, révèle n'avoir pas parlé avec Wade de vice-présidence de la République, de gouvernement d'union nationale, encore moins de présidence du Sénat. Le contenu de ces rencontres sera connu quand Wade aura fini de recevoir les leaders et quand ces derniers se seront concertés à leur tour.

Contenu et objet de la rencontre : ‘Il me sera difficile de vous dire ce que nous nous sommes dit. Je vais cependant vous faire savoir que je suis resté un peu plus d'une heure et demie avec le chef de l'Etat. Nous avons l'habitude de nous rencontrer. Et à chaque fois que nous nous rencontrons, c'est dans une atmosphère détendue que nous voulons constructive dans ses résultats et courtoise dans son déroulement.

‘Le Sénégal traverse aujourd'hui une situation que les Sénégalais souhaitent voir prendre fin le plus rapidement possible. C'est aussi - et j'en ai eu la confirmation aujourd'hui - le souci du chef de l'Etat. Il cherche à ratisser large pour que la conjonction des idées, des efforts et des initiatives permette de faire avancer le Sénégal. Vous savez qu'il va recevoir demain (aujourd'hui : Ndlr) d'autres leaders de partis politiques et qu'après ces audiences et entretiens, ces leaders devront les uns et les autres se concerter sur ce que le chef de l'Etat leur aura dit ou proposé. Et c'est la raison pour laquelle, je ne suis pas aujourd'hui en mesure d'anticiper sur les problèmes que nous avons évoqués. Parce que cela rendrait sans objet ou mettrait à nu ce qu'il se prépare à dire demain et après-demain à mes collègues chefs de partis qui vont aller le voir. J'évite donc d'étaler ici les sujets sur lesquels nous nous sommes concertés.

‘Je peux dire en résumé que les Sénégalais attendent de ces rencontres quelque chose de très important : la conciliation - je ne parle pas de réconciliation - la concertation, l'enrichissement mutuel dans la recherche de solutions adéquates aux priorités qui préoccupent les Sénégalais. Et c'est pour cette raison qu'aucun leader parmi ceux à qui le président de la République a adressé ses lettres d'invitation, n'a eu à refuser de venir le voir. Tous ont donné leur accord de principe de le rencontrer.

‘Alors, il est temps que nous nous retroussions tous les manches. Je ne parle ni de cadre ni d'organe ni d'entrer dans un gouvernement ni de gouvernement d'union nationale. C'est au terme des consulations qu'il fait avec les leaders de partis que ces questions vont trouver réponses. En tous cas, j'ai parlé en tant qu'homme d'Etat avec un homme d'Etat qui dirige notre pays. Je pense que le Sénégal et les Sénégalais méritent que l'on s'occupe de leurs problèmes en plus de ce que le chef de l'Etat a déjà fait et qu'il est en train de faire. Parce qu'il dit clairement que ce que fait une équipe, peut-être que d'autres synergies qui se développent peuvent le faire. La question est de savoir si ces synergies-là vont se développer à l'intérieur d'une même équipe ou en dehors de l'équipe’.

Niasse futur vice-président de la République ou président du Sénat ? : ‘Je dis de la manière la plus claire que le chef de l'Etat n'a pas évoqué un seul instant, ni un problème de vice-président avec moi ni un problème de président du Sénat. Il n'a même pas prononcé le mot Sénat, encore moins le mot vice ou le mot président durant notre entretien. Nous nous sommes élevés. Nous étions à des hauteurs qui étaient bien au-dessus de ces considérations. Le mot vice-président de quoi que ce soit n'a jamais été prononcé durant notre entretien, encore moins une vice-présidence de la République. Ça quand même, je peux le dire sans avoir besoin de gêner mes collègues qui me succèderont à ces entretiens-là’.

Formation d'un gouvernement d'union nationale : ‘Je répète que je ne peux pas dire ce qu'il m'a proposé. Nous avons discuté du pays, il n'y a pas eu de propositions parce que nous n'étions pas en négociations. Nous allons nous retrouver dans quelques semaines quand je reviendrai des Nations-Unies parce qu'il sait que je repars demain (aujourd'hui, Ndlr) pour la Turquie, l'Angleterre, la Barbade et les Usa. Vous savez, la politique n'est pas mon métier. Moi, Moustapha Niasse, j'ai un autre métier que la politique. Je fais de la politique par devoir pour mon pays et par plaisir parce que je suis habitué à en faire depuis 50 ans. Par contre, le prophète Mohamet (Psl) a dit : ‘Aimer son pays, c'est suivre la voix de Dieu’.. .Je suis prêt à donner ma vie pour les Sénégalais. Et ceux qui soutiennent Wade, ceux qui sont contre lui, ceux qui n'ont pas de position par rapport à lui, c'est tous des Sénégalais et je suis prêt à donner ma vie pour mes compatriotes’.

Entretiens séparés avec les leaders : ‘Les leaders de l'opposition tout comme d'ailleurs les leaders des partis qui le soutiennent, sont des hommes comme le président de la République. Ils aiment leur pays et obéissent à des valeurs. Et le fait que le chef de l'Etat nous reçoive séparemment, ne peut en rien nuire à notre crédibilité ni à la sienne. C'est parce qu'il veut peut-être évoquer des problèmes avec certains d'entre nous. Il n'a fait que six ou sept lettres.’

Cohésion au sein de la Cpa : ‘Si discuter entre hommes responsables au niveau où nous nous situons constitue un danger pour l'union de l'opposition, alors, nous parlerions d'un autre pays que le Sénégal. Parce que l'opposition que nous constituons ne considère pas que rencontrer le chef de l'Etat est un danger. Sinon, les autres leaders n'auraient pas donné leur accord de principe. Nous ne sommes pas assez fous, considérant que rencontrer le chef de l'Etat peut être un danger pour l'opposition, de venir le rencontrer’.

Les élections du 25 février : ‘L'Afp est catégorique sur cette question. J'ai dit au président de la République que l'Afp estime et pense que le calendrier électoral doit être respecté et que le 25 février 2007, les élections doivent se tenir. Les législatives comme la présidentielle et que le processus électoral dont nous n'avons pas eu à parler dans le détail, doit être géré dans la manière la plus claire, la plus transparente, la plus fiable pour que ces életions se déroulent de manière transparente, libre et démocratique sous contrôle contradictoire .



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