Dans une tribune ouverte, Oumar Sarr, Secrétaire Général Adjoint, Coordonnateur National du Parti démocratique sénégalais (Pds) évoque l interdiction de sortie du territoire national qui frappe certains dignitaires de l ancien régime. Il dit avoir honte du président de la République, Macky Sall, et explique pourquoi. Seneweb vous livre in-extenso son coup de gueule.
“Oui, je dois le dire. Je dois l’avouer. Je dois l’écrire. J’ai honte du Président. Les raisons, je vais vous les expliquer et les illustrer très simplement à travers 3 dates.
1ère date : 13 juillet 2015
La Cour de justice de la Cedeao a invalidé lundi 13 juillet 2015 le code électoral burkinabé qui interdisait aux soutiens de Blaise Compaoré de se présenter aux prochaines élections. Le gouvernement de transition du Burkina Faso a immédiatement affirmé qu il se conformerait à cette décision.
Promulgué trois jours plus tard par le président de transition du Burkina Faso, Michel Kafando, le nouveau code électoral a immédiatement déclenché une vive polémique au Burkina.
Criant au scandale et à une exclusion contraire aux normes démocratiques, sept partis de l’ancienne majorité, en tête desquels le Congrès pour la Démocratie et le Progrès (Cdp), le parti de Blaise Compaoré, avaient saisi la Cour de justice de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao).
La Cour de justice de la Cedeao estimé, dans son jugement en date du 13 juillet 2015, que les nouvelles dispositions du code électoral Burkinabé constituent une « violation du droit de libre participation aux élections ». Elle a donc ordonné de lever les obstacles à une participation aux élections consécutifs à cette modification.
La décision rendue par la cour de justice de la Cedeao étant définitive et sans appel, et le Burkina Faso, en tant que membre de la Cedeao étant tenu de se plier aux décisions de la justice sous régionale, le gouvernement du Burkina Faso a immédiatement déclaré qu’il appliquerait sans hésitation la décision de la Cedeao. Quelle leçon !
2ème date : 22 Février 2013
Suite à des déclarations abracadabrantesques de Alioune Ndao, ancien procureur Spécial auprès de la Crei, lors d’une conférence de presse mémorable en octobre 2012, une dizaine d’anciens ministres et de hauts responsables de l’État sous la présidence de Maître Abdoulaye Wade sont interdits de sortie du territoire en toute illégalité sans qu’aucune procédure judiciaire n’ait été intentée contre eux. Karim M. Wade, Madicke Niang Ousmane Ngom, Abdoulaye Baldé et moi, au nom de tous les concernés, avions saisi la cour de justice de la Cedeao pour cette violation manifeste de la liberté d’aller et de venir.
Dans une décision en date du 22 février 2013, la Cour de Justice de la Cedeao a précisé sans équivoque :
1-L’article 101 de la Constitution du Sénégal confère un privilège de juridiction aux ministres et anciens ministres pour les actes commis dans l’exercice de leurs fonctions et que «…le rôle des poursuites incombe à la Haute Cour de Justice», ce qui rend le Procureur Spécial près de la Crei radicalement incompétent pour exercer des poursuites contre les ministres ayant exercé sous la présidence de Me Abdoulaye Wade.
2-L’interdiction de sortie du territoire sénégalais édictée par le Procureur Spécial contre une dizaine de ministres ayant exercé sous la présidence de Me Abdoulaye Wade est nulle et de nul effet puisque ne «… ne reposant sur aucune base légale».
3-L’Etat du Sénégal par les déclarations du Procureur Spécial près la Crei a «…violé la présomption d’innocence».
4. L’exécution de ses décisions n’est pas une faculté mais une obligation pour les États.
En dépit de ces dispositions univoques, l’État du Sénégal n’a pas obtempéré et a décidé de violer ses propres engagements internationaux ainsi que la Constitution que les citoyens ont librement adoptée. Le gouvernement de l’époque s’est même permis de demander à la Cedeao de se limiter au domaine économique.
Une chasse aux sorcières sans précédent dans notre pays dirigée par le Macky Sall lui-même avait ainsi commencé. Sélective, elle avait pour unique objectif de neutraliser et d’écarter des adversaires politiques, de détruire le premier parti du Sénégal et l’opposition politique, et de renforcer son appareil politique avec les rebuts et autres poltrons de l’ancienne majorité.
3ème date : 19 mai 2015
Dans la même période, au mois de mai 2015, le gouvernement du Sénégal m’avait interdit illégalement de sortir et de participer, en ma qualité de député du Parlement Panafricain, à une session en Afrique du Sud dudit parlement, malgré un ordre de mission signé par le Président de l’Assemblée Nationale. Aucun respect des institutions. Le gouvernement exige, avant tout voyage, qu’on lui adresse une demande d’autorisation de sortie du territoire qu’il étudie alors que notre liberté d’aller et venir est garantie par la constitution ! Moi, personnellement, je lui ai demandé de lever cette mesure d’interdiction une fois pour toutes, et je ne lui adresserai plus jamais une si avilissante lettre de demande d’autorisation de sortie du territoire.
La Ligue Sénégalaise des Droits Humains (L.sdh.), Amnesty International/Sénégal, la Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (Raddho) et Aarticle 19/Afrique de l Ouest ont appelé alors dans un communiqué les autorités Sénégalaises à lever immédiatement la mesure d’interdiction de sortie du territoire Sénégalais qui pèse sur Oumar Sarr, coordonnateur du Parti Démocratique Sénégalais et tous les autres citoyens dans la même situation ».
C’est clair et limpide. Les organisations des droits de l’homme se sont prononcées, les partis politiques dans leur écrasante majorité se sont prononcés, le peuple, dans ses différentes manifestations publiques s’est prononcé mais lui, Macky Sall, il reste aveugle et sourd.
Le gouvernement fait du banditisme d’Etat. Tout le monde le sait. Voilà comment peu à peu un Président peut aller directement vers la Cpi. Un cocktail de ces entorses associé à une révolte du pays amène inexorablement à la Cpi. Le monde a changé. Pinochet est mort. L’ère des dictatures est définitivement révolue. Il commence à se faire tard, Monsieur le Président ! Ne vous amenez pas vous-même à la Cpi !
Les thuriféraires du régime vont écrire et dire « si le coordonnateur du Pds n’avait pas écrit un tel article, le président aurait décidé de la mainlevée de ces interdictions, il avait déjà décidé de le faire. ». Merci, j’en ai déjà bu de ce thé là. De la diversion, rien que la diversion, du mensonge, rien que du mensonge !
Honnêtement, franchement, si Macky Sall n’a pas eu honte d’être Président en exercice de la Cedeao après la prise de décision du gouvernement du Burkina Faso de respecter immédiatement la décision de la cour de justice de la Cedeao et le refus obstiné du gouvernement du Sénégal de respecter la décision de cette même cour de la Cedeao, moi, j’ai eu honte, j’ai honte pour lui, j’ai honte de lui.
Je suis, il est vrai, comme chacun le sait, un Panafricaniste et je respecte les institutions sous régionales et souhaite d’ailleurs qu’elles s’engagent plus résolument vers l’unification politique de notre continent. Mais comme citoyen sénégalais, j’ai honte. Macky Sall est Président en exercice de la Cedeao et les autres pays ouest-africains lui donnent chaque jour davantage des leçons de démocratie et de respect des institutions.
Le Président en exercice de la Cedeao refuse de respecter la Cedeao, refuse d’appliquer les décisions de la Cedeao, tue d’une certaine façon l’institution sous régionale pour ses propres intérêts politiques. Il refuse en plus aujourd’hui, en ce qui concerne Karim Wade, d’appliquer les recommandations des Nations Unies.
Par les différentes violations des droits de l’homme et le non respect de ses engagements internationaux, l’Etat du Sénégal se met, de fait, en marge de la légalité internationale et instrumentalise sa justice à des fins politiques sous prétexte d’une bonne gouvernance alors que la corruption n’a jamais atteint un tel niveau dans notre pays.
Trop, c’est trop. J’ai terriblement honte pour Macky Sall. Mais je n’ai pas le droit d’avoir honte pour le Sénégal. Il faut se lever et laver cette honte. Nous n’avons pas d’autres solutions. Nous n’allons pas laisser notre pays et notre démocratie mourir à petit feu, nous laisser enterrés debout.
Le monde doit savoir que nous nous battons pour les libertés, rien que pour les libertés. Nous nous battons pour le respect de notre constitution, pour l’application des décisions et recommandations des institutions régionales et internationales, le respect de la signature de l’Etat du Sénégal. Nous nous battons pour la patrie et l’Afrique. Aucun sacrifice n’est inutile.
Comme on dit au Burkina Faso, « La patrie ou la mort, nous vaincrons.»
66 Commentaires
Inchallah
En Juillet, 2015 (07:05 AM)MERCI POUR CETTE BATAILLE CONTRE L ENRICHISSEMENT ILLICITE
LES SENEGALAIS TE DISENT MERCI ET T EN SERONT RECONNAISSANT EN 2017
Anonyme
En Juillet, 2015 (07:05 AM)Anonyme
En Juillet, 2015 (07:06 AM)Anonyme
En Juillet, 2015 (07:07 AM)NE PAS RESPECTER UNE DÉCISION DES NATIONS UNIES ET LEUR DONNER SOUS FORME DE COMPENSATION OU CORRUPTION LA GESTION DE 440 MILLIARDS DE NOTRE BUDGET QUELLE CONTRADICTION
NE PAS RESPECTER UJE DÉCISION DE OA CEDEAO ET D'EN ASSUMER LA PRÉSIDENCE EN EXERCICE QUELLE CONTRADICTION
NE PAS RESPECTER LA BONNE GOUVERNANCE ET DE LA CHANTER PARTOUT QUELLE CONTRADICTION
Mor
En Juillet, 2015 (07:16 AM)Sunuman
En Juillet, 2015 (07:28 AM)Honte De Toi Meme
En Juillet, 2015 (07:31 AM)Anonyme
En Juillet, 2015 (07:36 AM)politicien senegalais==sale bete, tous de macky le menteur incompetent aux grosses fesses a ce triste sir ci dessus, devenus riches a milliards du seul fait de leurs passages au gouvernement. des corrompus voleurs qui souilleraient une prison comme rebeuss. il faudrait construire un trou a serpent special pour ces creatures. et ne surtout pas oublier d y jeter le patron de la cedeao, kadré desiré ouedraogo, creature visqueuse que le dictateur compaoré a fait nommer la bas et qui se remue dans tous les sens pour defendre les interets de son bienfaiteur meme quand ces interets sont en contradiction avec des principes de justice elementaires...rendez l argent volé et repondez de votre gestion.....la cedeao avec l homme de compaore c est du leurre pour ne pas dire pire.
Replik
En Juillet, 2015 (07:38 AM)KOUY DIGGLÉ THIANGAY NALA FÉKK SÉTT
Anonymeblack
En Juillet, 2015 (07:38 AM)Anonym Ouseynou
En Juillet, 2015 (07:39 AM)Xeme
En Juillet, 2015 (07:43 AM)C"est vrai que quelques soit l'angle sous lequel on observe ce que Macky est entrain de faire au Sénégal, il est impossible d'y voir autre chose que de la dictature et tout le contraire d'une bonne gouvernance. Mais ceux qui sont habitués à me lire savent que j'ai toujours défendu a été volontaire, programmée, et intentionnelle. Elle n'est absolument pas accidentelle. Macky était arrivé au pouvoir avec l'intention bien mûrie d'être un dictateur, et une dictature dirigée uniquement et exclusivement un certains nombre de personnes bien ciblées et bien identifiées.
Pour la mise en oeuvre de cette dictature, Macky a misé sur deux choses: la couverture médiatique de la presse des 100, une couverture qui devait peindre la dictature en chef d'oeuvre de démocratie et le soutien des pourvoyeurs de légions qui devrait être obligatoire pour la sauvegarde de leurs intérêts.
Aujourd'hui, tout bon observateur constaterait aisément que la couverture médiatique est trouée de toutes parts, pour ne pas dire qu'elle a lamentablement échoué. Et c'est parce qu'elle a échoué que tout sénégalais est conscient de vivre une dictature. C'est ce qu'il observe dans la justice en deux couleurs, c'est ce qu'il constate dans la bonne gouvernance des scandales, c'est ce qu'il voit dans ce médiatique qui frise le culte de la personnalité.
Mais, parce que la couverture médiatique a échoué, la dictature de Macky Sall devient dangereuse. C'est arrivée à cette phase que toute dictature est dangereuse. Parce qu'elle est comprise, parce qu'elle se sait haie, elle ne vit plus que pour assurer ses arrières.
J'ai beaucoup eu à répéter que Macky cherche une issue de secours. Et je redis encore que Macky Sall cherche comment s'en tirer sans coup férir. Même le ñëgg de Macky ne l'entraîne plus. A l'image de Ndikkiri-Jom-Moolo qui avait eu le courage d'empoigner le cou de la vipère,amis c'était pour courir après les gens en hurlant "aidez moi à lâcher", Macky Sall aussi a besoin d'aide pour lâcher.
Liberte 2
En Juillet, 2015 (07:46 AM)Les gens de BBY diront que je suis du PDS mais je prends Allah(SWT) a temoin que j'ai aucune appartenance politique je ne millite pour aucun parti mais quand meme il faut qu'on se dise la verite ces anciens ministres si ils sont coupables il faut les traduire devant la justice c'est tout. Macky Sall lui meme a ete avec ces gens pendant 9 ans sur les 12 ans de regne du PDS
Anonyme
En Juillet, 2015 (07:48 AM)Yeshoua
En Juillet, 2015 (07:49 AM)Anonyme
En Juillet, 2015 (07:54 AM)Anonyme
En Juillet, 2015 (08:06 AM)Payenne
En Juillet, 2015 (08:10 AM)Deugg
En Juillet, 2015 (08:18 AM)Apolitique&société Civile.
En Juillet, 2015 (08:20 AM)Faxapenda
En Juillet, 2015 (08:25 AM)Realite & Verites
En Juillet, 2015 (08:30 AM)de tous les dignes , honnetes , sinceres et nobles senegalais !
MACKY SALL.... DIAME LA...., ...AKHANE....!!!
BAKHOULE TCHI REWMI..!!!
DOU DEME...!!!
Seuls des nafekhes - hypocrites ou vendus , et minables partisans couillons
soutiennent ce bouriquot et pacochere rate , surement !
DO LENE ROUSSE...DI...ACCEPTER LA DICTATURE ET LA MEDIOCRATIE !
WASSALAM....aux honnetes eveilles et courageux citoyens ...
Anonyme
En Juillet, 2015 (08:42 AM)Anonyme
En Juillet, 2015 (08:44 AM)Diegaan
En Juillet, 2015 (08:45 AM)IL FAUT AVOIR L'HONNETETE DE DIRE AUX SENEGALAIS QUE TU PEUX PAS TU AS, ECHOUE
Apolitique&société Civile
En Juillet, 2015 (08:51 AM)Anonyme
En Juillet, 2015 (09:01 AM)reellement acceder au pouvoir en 2017 trouver une autre personne avant que cela ne soit pas tard au lieu de s'attarder sur Macky sall.
Anonyme
En Juillet, 2015 (09:04 AM)Apolitique&société Civile
En Juillet, 2015 (09:15 AM)Anonyme
En Juillet, 2015 (09:29 AM)Macky Sall
En Juillet, 2015 (10:14 AM)Nawa
En Juillet, 2015 (10:21 AM)Modou2
En Juillet, 2015 (10:22 AM)Apolitique&société Civile
En Juillet, 2015 (10:23 AM)arrêtez les injures et demandez une réponse technique du camp d'en face. Arrêtez les injures, soyez courtois. Une réponse sur le fond me semble importante.....
Ert
En Juillet, 2015 (10:28 AM)Anonyme
En Juillet, 2015 (10:35 AM)Anonyme
En Juillet, 2015 (10:45 AM)Anonyme
En Juillet, 2015 (10:48 AM)Goonga
En Juillet, 2015 (11:00 AM)Anonyme
En Juillet, 2015 (11:04 AM)C'EST UNE ABERRATION DE PLUS
King
En Juillet, 2015 (11:05 AM)Maky Degage
En Juillet, 2015 (11:07 AM)Karim President
En Juillet, 2015 (11:16 AM)pret à mourir pour Wade que nous aimons tant
Thipri
En Juillet, 2015 (11:23 AM)Anonyme
En Juillet, 2015 (11:24 AM)Sarrkany
En Juillet, 2015 (11:31 AM)L’ancien ministre de la Décentralisation et des Collectivités locales ne veut même pas voir Oumar Sarr, le maire de Dagana et coordonnateur du Parti démocratique sénégalais (Pds) en peinture. Selon lui, le choix d’Oumar Sarr pour diriger le parti est une catastrophe. «A l’heure où la communication joue un rôle crucial dans la politique et dans le monde, où avant même de connaître l’être on juge le paraître, quand on a aucune aptitude, ni de fond ni de forme, pas d’approche de communication, comment peut-on diriger des troupes dans une conquête politique, dans un monde où tout est communication ? C’est un premier problème. Il y aussi le fait que l’homme est trop local (Il est responsable politique de Dagana), jamais national.
Aujourd’hui les combats que nous menons sont des combats nationaux. Pour être un leader, il y a des valeurs à remplir. En ce qui me concerne, il est clair que ma loyauté à Abdoulaye Wade ne me fera pas accepter d’être derrière Oumar Sarr. Je ne le ferais pas. C’est exclu, pour des raisons à la fois objectives et subjectives», déclare Aliou Sow se montrant plus acerbe, il ajoute qu’il n’a jamais rencontré dans sa vie politique «un homme aussi mauvais, aussi indécent, aussi immoral qu’Oumar Sarr». «Il fait partie de ces rares espèces en voie de disparition, en termes de moralité et de valeurs. Quand j’entends un homme comme lui dire que pour lui, c’est la vie d’abord, les principes après, mais c’est catastrophique. Même les animistes ont dépassé de tels préceptes de vie. Ça c’est le côté objectif. Pour le côté subjectif, l’histoire nous jugera Oumar Sarr et moi. Il a l’âge de mon père, mais il est un acteur majeur de la destruction de l’œuvre qui m’était la plus chère que j’ai eue à construire en tant que jeune. Mais Dieu nous jugera».
Aliou Sow passe presque aux aveux : L’ancien ministre Oumar Sarr lui aurait piqué sa femme…
Aliou Sow, dans un entretien accordé au quotidien L’Observateur parle de son ancien collègue Oumar Sarr en ces termes : « Je n’ai jamais rencontré dans ma vie un homme aussi mauvais, aussi indécent, aussi immoral, pour ne pas dire amoral, qu’Oumar Sarr. Il fait partie de ces rares espèces en disparition, en termes de moralité et de valeurs ». Puis, il ajoute : « Il fait partie de ces rares espèces en voie de disparition, en termes de moralité et de valeur. Quand j’entends un homme comme lui dire que, pour lui, c’est la vie d’abord, les principes après, mais c’est catastrophique. Même les animistes ont dépassés de tels préceptes de vie… il a l’âge de mon père, mais il est un acteur majeur de la destruction de l’œuvre qui m’était la plus chère que j’ai eue à construire en tant que jeune. Mais Dieu nous jugera » En réalité, la pomme de discorde entre les deux, c’est Amy Samaké, l’ex femme de Aliou Sow. Cette dernière a été pendant longtemps soupçonnée d’avoir une liaison avec Oumar Sarr. Au point que le couple Sow a divorcé maintenant.
Niakhar
En Juillet, 2015 (11:33 AM)Oui tu as raison Oumar ,parcque il ta pas foutu en prison mais c'est pas la peine parcque tu vo rein abruti
Anonyme
En Juillet, 2015 (11:34 AM)Keuf
En Juillet, 2015 (11:50 AM)Vive Le SENEGAL!
Vive le PRESIDENT MACKY SALL!
Anonyme
En Juillet, 2015 (11:56 AM)Anonyme
En Juillet, 2015 (12:06 PM)Anonyme
En Juillet, 2015 (12:14 PM)Thio
En Juillet, 2015 (12:18 PM)Anonyme
En Juillet, 2015 (12:23 PM)Anonyme
En Juillet, 2015 (12:28 PM)Faut pas disraire les gens. Au Senegal , ce sont les résultats qui réélisent les présidents et non l
Les Blas Blas des politiciens comme vous. Macky l'a compris il travaille et se fait.
Apolitique
En Juillet, 2015 (12:33 PM)Verdic
En Juillet, 2015 (12:39 PM)Bob Marley
En Juillet, 2015 (12:49 PM)Anonyme
En Juillet, 2015 (12:54 PM)Anonyme
En Juillet, 2015 (13:00 PM)Peulh 17
En Juillet, 2015 (13:09 PM)tous ces gens ne sont que des mécontents, qui espèrent que si macky n'est plus là c'est eux qui vont revenir au pouvoir comme si le sénégal ne compte pas de personnes de valeur autres que les gens de leur parti.
nous voulons de vrais politiciens et non des fouteurs de troubles.
Senegalaise
En Juillet, 2015 (13:15 PM)Ayant subi un vol lors de mon dernier sejour a Pikine, je peut temoigner a quelle point la police Senegalaise est trés peu qualifier et malheureusement sous corruption cela ne m'a plus du tout envie de retourner dans ce beau pays ! Le tourisme au senegal est menacé
Anonymelune
En Juillet, 2015 (13:48 PM)l s’était produit au cours de la réunion du Conseil des ministres, tenue à Fatick la semaine dernière, un fait insolite et qui révélera une véritable boulette du ministre de l’Intérieur Abdoulaye Daouda Diallo. Le premier flic du Sénégal s’était montré excité par une information qui venait de lui être balancée, pour se lever de son siège et aller vers le chef de l’Etat pour lui faire lire le message envoyé sur son téléphone portable officiel de ministre de l’Intérieur. Ce téléphone, semble-t-il, ne devrait être éteint pour aucune raison. Le Président Macky Sall, abasourdi par l’information, informa le Conseil des ministres de l’assassinat, par arme blanche, d’un adversaire politique du ministre de la Culture et de la Communication Mbagnick Ndiaye. L’émoi gagna la salle des délibérations du nouvel Hôtel de ville de Fatick où se tenait la réunion du gouvernement. Le président de la République, dans tous ses états, rudoya le pauvre Mbagnick Ndiaye dont les partisans dans les querelles fratricides au sein du parti présidentiel l’Alliance pour la République (Apr) seraient les auteurs. Mbagnick Ndiaye pleura tout le reste de la réunion. A la fin de la séance du Conseil des ministres, il s’avéra que l’information donnée par le ministre Abdoulaye Daouda Diallo était totalement fausse, le bulletin de renseignements était une vulgaire feuille de chou.
Macky Korr Mareme Faye
En Juillet, 2015 (13:56 PM)Gass
En Juillet, 2015 (14:21 PM)Anonyme
En Août, 2015 (11:05 AM)Participer à la Discussion