Ceux qui voyaient déjà Pierre Goudiaby Atépa dans les starting-blocks pour la course vers la mairie de Dakar devraient déchanter. En effet, c’est lui-même qui l’a déclaré sur les ondes de Walfdjiri. « Je ne suis plus candidat aux élections locales, mais plutôt un candidat pour un conseil municipal virtuel (Cmv) ». Reculade ? Après avoir estimé que la Génération du concret est un terme réducteur, le Bâtisseur a aussi prodigué des conseils à Karim Wade : "S’il attend son heure, en laissant au moins 10 ans après son père pour demander le suffrage des Sénégalais, sûr qu’il sera plébiscité". Ah bon ?« C’est un sentiment de révolte qui m’anime avec l’état de la dégradation de la ville », s’exprime Pierre Goudiaby Atépa relativement à son éventuelle candidature pour la mairie de Dakar. Toutefois, cela ne semble plus être possible. « Je ne suis plus candidat à la mairie de Dakar car, je n’ai pas pu résoudre l’équation de comment être maire sans faire la politique », a-t-il laissé entendre. En clair, précise-t-il, « je ne suis plus candidat à la mairie à la course pour la municipalité de Dakar ». Aussi, a-t-il fait savoir, à cet effet, que « la morale politique pratiquement basse au Sénégal fait partie des éléments qui font que je ne peux pas faire la politique ». Allusion faite aux retrouvailles entre Wade et Idrissa Seck.
Cependant, ajoute M. Goudiaby : « Je suis un candidat pour un conseil municipal virtuel ». Il s’agit, argue-t-il, « avec les technologies de la communication et l’information (Tic) d’aider à la gestion de la cité. Et cela, par ce volet qui se veut transversal, où tous les cadres du Sénégal, et partout où ils se trouvent, peuvent participer à la gestion de la cité ».
Par la même occasion, il estime que la « Génération du concret est un terme réducteur. On aurait pu parler d’un arc-en-ciel de générations ». Il se dit, d’ailleurs, convaincu que « si Karim Wade attend son heure, en laissant au moins 10 ans après son père pour demander le suffrage des Sénégalais, sûr qu’il sera plébiscité ».
S’agissant des Assises nationales, M. Goudiaby pense que « si la restitution des conclusions se fait devant le président de la République avec l’injonction des califes généraux, c’est tout le pays qui en bénéficiera ».
L’effondrement du bâtiment de la Médina suscite, également, un sentiment de « révolte » chez Pierre Goudiaby Atépa. Non sans regretter les pertes en vie humaine, le Bâtisseur dénonce cette situation. « Il faut, dit-il, que la prospection se fasse autour de la construction au Sénégal ». Et de tirer la sonnette d’alarme, « en invitant l’Etat à prendre le mal par la racine afin de trouver des solutions ».
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