Oumar Sarr rappelle que "suite à l’interpellation de l’ancien Premier ministre Monsieur Idrissa Seck, dans le cadre de l’enquête ouverte pour atteinte à la sûreté de l’Etat et à la défense nationale, la Division des Investigations Criminelles avait procédé à des perquisitions dans ses différents domiciles à Dakar, Thiés, Saly et Sendou". Et qu’au cours de ces opérations de Police, "les éléments de la DIC ont emporté un nombre important de biens appartenant au Premier ministre et particulièrement des ordinateurs et serveurs".
Ces objets saisis ont été "mis sous scellés et déposés au greffe du Tribunal Hors classe de Dakar", après le défèrement au parquet du maire de Thiès, rappelle Oumar Sarr. Mais l’information ouverte à son encontre "ayant abouti à un non lieu total pour tous les chefs de délit pour lesquels il était poursuivi, Madame la doyenne des juges d’instruction a rendu une ordonnance de restitution de tous les objets saisis au cours des perquisitions dans les lieux précités". Toujours selon Oumar Sarr, "Idrissa Seck a instruit l’un de ses conseils Me Pape Jean Séye de récupérer tous les objets saisis mis sous scellés et déposés au greffe".
Mais qu’il n’a pas pu en prendre possession car "le décompte des objets scellés lors de la restitution a fait ressortir qu’au moment de déferrement, la DIC n’avait pas charrié au greffe tous les objets ayant fait l’objet d’une saisie pour les besoins de l’enquête". Et que les services du commissaire Assane Ndoye gardent encore "dans ses locaux sis à l’avenue Carde les deux serveurs Penthuim 4 HP N° de série 224961100 et Penthuim 4 HP N° de série 22496 saisis à Thiés au cyber campus".
Idrissa Seck rapelle par la voie de son porte-parole avoir fait de "nombreuses réclamations" mais qu’elles sont restées "infructueuses". Il dénonce ainsi une "pratique indigne d’un Etat de droit" et assimile la "méthode" à un "refus des autorités policières de se plier à une décision de justice"
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