Les magistrats s’outillent pour mieux gérer le contentieux électoral. Un séminaire est ouvert le week-end dernier à Saly pour permettre aux magistrats de recenser les différents cas de contentieux, statuer, de manière efficace et harmonisée, tout en gérant, avec célérité, les procédures soumises à leur appréciation. Cela, conformément aux dispositions légales et réglementaires.
Le ministère de la Justice, en partenariat avec celui de l’Intérieur et des collectivités locales organise une session de formation à l’intention des présidents des tribunaux départementaux, des magistrats des Cours d’appel et du Conseil d’état. Sont aussi concernés les acteurs intervenant dans le processus de préparation et du contrôle des opérations électorales. C’est Cheikh Tidiane Sy, ministre d’Eat, garde des Sceaux, ministre de la Justice qui a ouvert le séminaire, samedi dernier
L’objectif de la rencontre qui se déroule à Saly Portudal (Mbour) est d’assurer une mise à niveau optimale des participants.
Le séminaire qui intervient 24 heures seulement après la clôture des inscriptions sur les listes électorales et avant la publication officielle des listes électorales, devra permettre d’exposer les différents aspects de la refonte du fichier électoral, d’envisager les modalités de traitement du contentieux et d’échanger sur les meilleures méthodes de règlement des procédures.
Au terme de la session, a précisé le ministre d’Etat, Cheikh Tidiane Sy, « les participants seront à même de s’approprier et d’expliquer correctement les textes adoptés relativement à la préparation des élections du 25 février prochain ». Des élections « qui auront bel et bien lieu à la date prévue », a tenu à rappeler le Garde des sceaux, ministre d’Etat, ministre de la Justice, ajoutant que « le séminaire pourra aussi permettre aux magistrats de recenser les différents cas de contentieux, statuer, de manière efficace et harmonisée, tout en gérant, avec célérité, les procédures soumises à leur appréciation. Cela, conformément aux dispositions légales et réglementaires ». On retient que cette session de renforcement des capacités des acteurs sus-cités « participe, dans son essence, au renforcement de la démocratie, a ajouté le Garde des Sceaux, ministre d’Etat, ministre de la Justice.
Pour sa part, le directeur général des élections a pensé que « le ministère de l’Intérieur et ses services se sont acquittés d’une partie de leur mission ». Toutefois, Cheikh Guèye a affirmé que « nous allons vers une autre étape tout aussi déterminante que la première, qui est la publication des listes, pour prouver que la demande des populations a été effective ». Certainement, a-t-il fait remarquer, « des Sénégalais seront omis à la parution des listes : il faudra, alors, les rétablir dans leur droit. Et c’est tout l’intérêt de ce séminaire qui, du reste, vient à son heure ». Le vice-président de la Commission électorale nationale autonome (CENA) s’est limité à dire que « la publication des listes doit être un cadre de concertation et non une occasion de contestation ».
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