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Politique

PROFESSEUR ARONA DIOUF, LEADER DE L’USC DEFINIT LE SENEGAL D’AUJOURD HUI

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PROFESSEUR ARONA DIOUF, LEADER DE L’USC DEFINIT LE SENEGAL D’AUJOURD HUI

« C’est le Sénégal de Wade, des coups bas, des voleurs, des corrupteurs … » 

« Le Sénégal d’aujourd'hui n’est pas le Sénégal de la grande masse des populations. C’est le Sénégal de Wade , des voleurs, des corrupteurs, des menteurs… ». Ces propos sont du Professeur Arona Ndofféne Diouf, patron de l’Union des Sénégalais concernés (USC).

Depuis les Etats Unis où il est basé, le candidat déclaré à la prochaine élection présidentielle s’est invité dans le débat national. Ainsi, parlant des chantiers de l’Anoci, il accuse le chef de l’Etat et son régime d’avoir négligé les priorités des sénégalais, qui n’ont pas besoin d’une «belle corniche » pour vivre. Aussi traite-t-il la « GOANA » de simple « bluff » 

« Un autre Sénégal est possible, il faut y croire ». Ce cri d’ optimisme, qui sonne comme un appel aux sénégalais fortement éprouvés par la crise, est du Professeur Arona Ndofféne DIOUF, patron de l’Union des Sénégalais concernés ( USC) , un Mouvement de la société civile basé aux USA et regroupant des sénégalais de la Diaspora. En effet, si Arona Diouf prône un autre Sénégal, c’est parce que, pour lui, le « Sénégal d’aujourd’hui » n’est pas celui de la grande masse des populations, qui broient du noir. « c’est le Sénégal d’ Abdoulaye Wade, le Sénégal des coups bas, des voleurs, des menteurs et des corrupteurs », peste – t – il. 

Très remonté contre le régime en place, le Professeur, qui mène son combat depuis l’extérieur, pense que même, s’il y ‘a actuellement une « crise mondiale », celle-ci n’a fait que se superposer, pour la rendre  plus dure à celle, qui existait, déjà, depuis longtemps, dans notre pays. En réalité, selon lui, ce sont les « campagnes électorales permanentes » au profit desquelles « l’argent des projets » a été détourné, ainsi que le « train de vie excessif » de l’Etat, qui ont instauré la crise dans le pays, avant même que le monde ne connaisse les difficultés, auxquelles nous assistons.

« Une population à 70% de ruraux n’a pas besoin d’une belle corniche pour vivre » 

Si Arona Diouf affirme que le Sénégal d’aujourd’hui est celui d’Abdoulaye Wade, c’est  parce que, pour lui,   les besoins et priorités de la grande masse sont zappés au profit de projets aux visées inavouées. Aussi note – t-il que « la population sénégalaise, constituée à prés de 70% de ruraux, n’a pas besoin d’une belle corniche pour vivre »

Dès lors, trouve-t-il, c’est une « trahison » à l’endroit des Sénégalais, que d’octroyer des centaines de milliard à l’ Anoci, pour construire une corniche, au moment ou le peuple trinque et plusieurs entreprises agonisantes, avec des milliers d’emplois perdus et menacés. Mais, le Professeur demande à Wade de se tenir pour dit : « son jeu est découvert ». En effet, à en croire le leader de l’Usc, le chef de l’Etat veut nous imposer son fils. « Mais ça ne passera pas », martèle- t il. Avant de marteler que « les Sénégalais ont assez payé le prix du gaspillage et de la gabegie » 

GOANA, « c’est du bluff »

Réagissant par rapport à la grande offensive agricole pour la nourriture et l’abondance (GOANA), le diplômé en Sciences de la Terre et de l’environnement de l’Université d’Etat de New York souligne que la nouvelle trouvaille de Wade n’est que du « bluff ». Car, pour lui, le programme ne peut être réalisé dans les délais impartis, d’autant plus qu il y a des préalables à accomplir. Parmi ces derniers, la « maîtrise de l’eau ». Ce qui passera pour lui, par la mise en place d’un vaste « programme d’irrigation » et non par les « pluies artificielles ». Aussi, se désole- t il du fait que les ambitions du pouvoir, en termes d’irrigation, ne tournent qu’autour de 3%, alors qu’on peut aller, au moins, jusqu’à 40% d’exploitation des ressources disponibles. Et l’ingénieur d’ajouter que le Sénégal dispose de « suffisamment » de réserves d’eaux, pour irriguer « suffisamment » de terres et trouver assez d’eau potable à une population de 50 millions de personnes, alors que nous ne sommes que 11 millions. 

CANDIDAT A LA PROCHAINE PRESIDENTIELLE

Que l’élection présidentielle se tienne en 2012 comme prévue, ou avant, le professeur DIOUF se dit prêt à y prendre part à la tête des Sénégalais de la Diaspora. « Je porte l’espoir des Sénégalais de la Diaspora et je n’ai plus le droit de refuser leur appel », soutient – t il. C’est donc fort du « soutien des émigrés », qu’il compte affronter les futurs protagonistes des prochaines  joutes présidentielles. Aussi, analysant le champ politique, il trouve qu il est temps que ceux qui s’y frottent depuis des décennies, puissent céder la place à une nouvelle génération.



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