La conférence des leaders de la Coalition populaire pour l’alternative s’est penchée, avant-hier, exclusivement, sur le programme alternatif qu’elle proposera aux Sénégalais. L’opposition tient à présenter ce programme coûte que coûte dans le courant du mois d’octobre.
La Coalition populaire pour l’alternative (Cpa) accélère le pas. Elle veut finir son programme alternatif, «dans les plus brefs délais». Avant-hier, la Conférence des leaders a accueilli, spécialement, les responsables de partis politiques, avec comme unique point inscrit à l’ordre du jour, le programme alternatif de la Cpa.
Selon, le responsable du Msu, Massène Niang, cette démarche est motivée par le souhait de finir leur programme qui doit être présenté aux Sénégalais au cours du mois d’octobre prochain.
En effet, cette coalition était au départ un Cadre permanent de concertation (Cpc) et réunissait, en plus du Parti de l’indépendance et du travail (Pit) dont son chef de file Amath Dansokho est l’initiateur, le Parti socialiste (Ps), l’Alliance des forces de progrès (Afp), le Rassemblement national démocratique (Rnd), entre autres partis politiques de l’opposition. Ensuite, le Groupe des 10 (G10) sous la coupole du Parti de la réforme (Pr) de Abdourahim Agne est venu s’allier à eux. Plus tard, la Ligue démocratique (Ld/Mpt) a rejoint la coalition qui devient, Cpc-G10-Ld/Mpt.
C’est l’ensemble de ces partis qui ont fusionné pour devenir la Cpa. Cependant, depuis que cette coalition a été mise sur pied, les leaders tardent à présenter un programme. La Cpa est beaucoup plus visible sur le terrain de la dénonciation des «dérives» du gouvernement libéral, de la surveillance du processus électoral et ses sorties contre l’emprisonnement d’hommes politiques. Néanmoins, dans les différentes déclarations des responsables de cette coalition, revient souvent la question relative à un programme fondé sur des réformes institutionnelles avec, à la clef, un régime de type parlementaire où les prérogatives du président de la République seront fortement diminuées. Ils envisagent, également, d’instituer «des contrats de mandature» pour permettre aux populations de juger les futurs élus sur la base de leurs résultats.
En tout cas, la Cpa tient à présenter son programme en octobre. Cette accélération arrive dans un contexte où l’ex-Premier ministre Idrissa Seck est de retour dans le pays et a commencé à dérouler son programme dans les régions de l’intérieur. Toutefois, la Conférence des leaders tenue, chez Amath Dansokho, n’a pas suffi pour conclure le programme. Ainsi, les alliés de Dansokho ont prévu de se retrouver la semaine prochaine, pour l’affiner définitivement, apprend-on.
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