Ils parlent de fraudes massives et de second tour obligatoire, car Wade n'aurait pas obtenu plus de 50% des voix.
Pour les partisans de Ousmane Tanor Dieng, les fraudes auraient découlé de votes multiples : les cartes d'électeurs non retirées par leurs propriétaires auraient été remises à des militants du président Wade qui auraient ainsi voté à plusieurs reprises.
Le camp du candidat socialiste exige qu'il soit procédé à une confrontation entre la signature au moment de l'inscription sur les listes électorales et la signature sur le registre de vote.
On se rendrait compte, selon eux, que l'électeur qui s'est inscrit n'est pas toujours celui qui a voté.
De son côté, l'entourage du candidat Abdoulaye Bathily exprime son étonnement face aux résultats électoraux attribués au président sortant.
Les chiffres publiés ne refléteraient pas le rejet massif du régime de Wade par les populations. Les partisans de Bathily dénoncent le rôle de l'argent qui aurait servi aux agents de Wade à acheter le vote de nombreux électeurs.
Enfin, pour le staff de Abdoulaye Bathily, Wade n'aurait pas obtenu 50% des suffrages, ce qui ouvrirait la voie à un second tour face à Ousmane Tanor Dieng.
Il faut rappeler que les résultats provisoires et non officiels donnent Wade vainqueur au premier tour avec près de 55% des voix.
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