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Politique

STEPHANE KIPRE, PRESIDENT DU PARTI IVOIRIEN UNION DES NOUVELLES GENERATIONS : ” Il revient au peuple sénégalais de prendre son destin en main…”

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STEPHANE KIPRE, PRESIDENT DU PARTI IVOIRIEN UNION DES NOUVELLES GENERATIONS : ” Il revient au peuple sénégalais de prendre son destin en main…”

L’Union des nouvelles générations. C’est le nom du parti politique ivoirien, qui, depuis plus d’un an, enrichit le paysage politique ivoirien. Son président Stéphane Kipré qui séjourne en ce moment à Dakar dans le cadre de la mise en place de cellules de son parti, est revenu, entre autres, sur la situation politique de son pays. Si, selon lui“les partis politiques existants pensent à la Côte d’Ivoire d’aujourd’hui, alors que nous, nous pensons à celle de demain…” ,il “revient au peuple sénégalais de se determiner. C’est à lui de prendre son destin en main…”, signifie-t-il, répondant à une question sur sa lecture de la situation politique sénégalaise. Entretien.

M. Kipré, pouvez vous présenter pour les lecteurs de Sud Quotidien ?

Je m’appelle Stéphane Kipré. Je suis le président de l’Union des nouvelles générations, une formation politique en Côte d’Ivoire.

Justement parlez-nous de ce parti ?

L’Union des nouvelles générations a été créée le 25 juillet 2007, dans le climat social que notre pays connaissait. Après la crise connue par notre pays, nous avons décidé de faire de la politique autrement. Donc, nous mettre ensemble, venant d’horizons divers, de partis politiques divers pour pouvoir penser à la politique de l’avenir et, partant, à la politique de la Côte d’Ivoire de demain. Donc, nous les hommes de demain, nous devons réfléchir pour bâtir une Côte d’Ivoire de demain. C’est dans ces conditions que nous avons mis en place ce parti.

Les partis politiques qui existent jusqu’ici dans ce pays ne sont donc pas capables de régler les problèmes des Ivoiriens ?

Non, je ne dis pas qu’ils ne sont pas capables, mais, les partis politiques existants pensent à la Côte d’Ivoire d’aujourd’hui, alors que nous, nous pensons à celle de demain. Donc, quand on se met à penser à la Côte d’Ivoire de demain, on doit mettre en place un groupe de personnes qui pensent à cela.

Aujourd’hui, en Côte-d’Ivoire, on dit s’acheminer vers l’élection présidentielle. Des failles dans le processus électoral ont été cependant décelées surtout dans le cadre des opérations d’identification, signalent plusieurs observateurs de chez-vous. Pensez-vous au regard de cela que la présidentielle se tiendra à la date du 30 novembre initialement retenue ?

Non, ce n’est pas possible. Nous sommes le 3 Novembre (ndlr hier), et nous n’avons pas encore fini les identifications, encore moins certaines étapes qui doivent nous amener à ces élections. Mais pour nous, le problème n’est pas de vouloir coûte que coûte respecter cette date du 30 Novembre 2008, mais de pouvoir créer les conditions à l’organisation d’une élection vraie et réelle.

Croyez-vous que ces consultations populaires si elles se tiennent porteront le retour de la stabilité en Côte-d’Ivoire ?

C’est la dernière étape pour arriver à la paix dans ce pays. Nous avons fini avec l’étape des armes, ensuite celle du manque de confiance entre Ivoiriens si l’on sait que les belligérants d’hier se retrouvent dans toutes les zones. Le président Gbagbo vient d’effectuer une tournée dans la zone ex. Forces Nouvelles et le Premier Ministre, Guillaume Soro est tout le temps dans la zone gouvernementale. Cela veut dire qu’après avoir arrêté les armes, nous avons engagé la naissance de la confiance entre Ivoiriens. Et après cette confiance, il est temps d’aller vers des élections qui seront l’aboutissement de la fin de cette période noire. Donc ces élections-là– là, doivent êtres organisés de la manière la plus correcte possible, pour ne pas retomber dans ces périodes sombres de la Côte – d’Ivoire.

Vous êtes dans notre pays, le Sénégal, quelle lecture avez-vous de la situation politique qui y prévaut ?

S’agissant de la situation politique au Sénégal pour ce que j’en sais, elle est bien vivante. C’est tant mieux pour la démocratie sénégalaise. Maintenant, mon avis est que c’est au peuple de se determiner toujours. S’il pense que la situation actuelle l’arrange, il faut en prendre acte. Dans le cas contraire, il lui revient de se determiner, c’est à lui en tous les cas de prendre son destin en main. Je dois dire par ailleurs, que j’ai rencontré le président de l’Assemblée Nationale, M. Macky Sall qui est mon aîné et pour qui j’ai beaucoup d’estime. J’entretiens egalement de bonnes relations avec plusieurs autres membres de la classe politique sénégalaise.



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