Au lendemain des affrontements entre talibés de Béthio Thioune et partisans de Idrissa Seck, les réactions n’ont pas manqué. Les principaux leaders concernés par les échauffourées sont montés au créneau en s’adressant à la presse. Et dans les deux camps, il est fait état de provocation. Mais, de manière unanime et d’après ce qui ressort des témoignages de témoins oculaires, ce sont les talibés qui ont jeté les bases d’une confrontation.
Sur toute cette affaire, le gouvernement sénégalais n’a pipé mot à l’endroit du peuple. Sa seule sortie fait tout simplement écho à celle de l’Ambassade des Etats-Unis qui a condamné cette violence qui menace la sécurité des résidents de Dakar, «y compris des citoyens américains».
Quant aux journalistes pris dans cette nasse, leur syndicat, par la voix de son Secrétaire générale Diatou Cissé Badiane, est monté au créneau pour soutenir des plaintes collectives et annoncer que la structure va se constituer partie civile. Et elle n’a pas manqué de déplorer que ceux qui ont attaqué les journalistes l’ont fait en connaissance de cause, car ils ont été informés qu’ils avait affaire à des femmes et hommes de presse.
Différentes organisations de droits de l’homme et d’associations corporatistes ont condamné pareille violence. Seul le gouvernement sénégalais a traîné les pieds. Comme il l’avait fait lors de l’agression de Pape Cheikh Fall, correspondant de la Rfm à Mbacké.
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