Ses membres qui sont des personnalités du monde des affaires et de la société civile ont rencontré mardi le président de la République afin de renouer le fil du dialogue entre les deux parties.
‘’Nous sommes donc allés voir le président qui nous a fait l’honneur de nous recevoir, nous lui avons fait part de notre philosophie. Il nous a écoutés et il nous a répondu d’une manière qui nous a d’ailleurs fort surpris’’, s’est félicité le porte-parole du jour, le journaliste Mbaye Sidy Mbaye.
Selon lui, c’est en ces termes que le chef de l’Etat a répondu à l’initiative du "Groupe des six". ‘’Je suis d’accord avec vous. Nous voulons ce dialogue, je suis prêt à ce dialogue. Je suis prêt à recevoir l’opposition et je suis prêt à discuter avec elle."
Pour M. Mbaye, le fait d’avoir vu le président de la République est ‘’un premier pas’’, car ‘’c’est lui qui est élu et qui dirige’’.
‘’Ensuite, nous allons voir l’opposition pour lui faire part de ce que le président nous a dit dans le détail. Ce que l’opposition nous dira comme propositions ou contre propositions, nous irons le dire au président de la République (ensuite)’’, a poursuivi M. Mbaye.Mais, il a indiqué que le rôle du "Groupe des six" se limite uniquement à faciliter le dialogue entre le pouvoir et l’opposition.‘’Nous, nous sommes des facilitateurs. Nous ne discutons pas avec le président ou avec l’opposition des questions sur lesquelles les deux parties devront discuter. Nous verrons dans les jours qui viennent l’opposition et nous rendrons compte’’, a-t-il souligné.
Il faut ‘’analyser chaque situation parce que les conditions ne sont pas toujours identiques’’, a ajouté Mbaye Sidy Mbaye selon qui, ‘’on ne peut pas superposer des choses qui peut-être ne se ressemblent pas’’.‘’Il est important que les acteurs politiques de notre pays discutent pour rassurer notre pays, stabiliser la paix, la sécurité et la démocratie dans notre pays’’, a-t-il estimé.‘’Nous allons dans une perspective électoraliste. Si l’espace public n’est pas pacifié, vers quoi allons-nous ?’’, s’est-il interrogé.M. Mbaye précise que le "Groupe des six" n’est pas là ‘’pour mettre le couteau dans la plaie mais, pour soigner les blessures’’.
Il souligne que les initiateurs du mouvement sont de "modestes citoyens" qui travaillent pour leur pays et "pour la paix". Il comprend les dirigeants d’organisations patronales Mansour Cama et Baïdy Agne et Anna Bâ Dia, l’architecte Pierre Goudiaby "Atépa", l’universitaire Ismaïla Madior Fall et le journaliste Mbaye Sidy Mbaye.Selon lui, la tension liée aux derniers évènements en rapport avec les manifestations contre le ticket présidentiel et les délestages constitue ‘’une menace pour la démocratie’’.‘’Nous avons dit qu’il faut faire quelque chose. Nous avons convenu de voir le président de la République et l’opposition pour essayer de restaurer la communication entre les deux parties’’, a-t-il expliqué.
82 Commentaires
Senegalais
En Juillet, 2011 (22:23 PM)Santassou
En Juillet, 2011 (22:24 PM)Jja
En Juillet, 2011 (22:25 PM)Santassou
En Juillet, 2011 (22:26 PM)Bosss
En Juillet, 2011 (22:26 PM)mai kel dialogue
mai kel dialogue
mai kel dialogue
mai kel dialogue
mai kel dialogue
mai kel dialogue
mai kel dialogue
laye wade c + le ten de dialogue ok
Aderin
En Juillet, 2011 (22:26 PM)11
En Juillet, 2011 (22:27 PM)Papi
En Juillet, 2011 (22:27 PM)J
En Juillet, 2011 (22:28 PM)Indefini
En Juillet, 2011 (22:29 PM)La CORRUPTION DES MARABOUTS a accelere la Misere du Peuple
La reaction du Peuple en ce jour 23/06/11 sous toutes ses composantes a Dakar comme dans toutes les regions est l’action combinee de toute la societe. Que personne ne cherche a faire de la recuperation de la volonte Publique. Diouf a eu de la chance car il a degage sans etre lynche malgre les degats que le “Ps” a cause a notre Pays. S’aurait ete Benno seulement rien ne serait arrive. Alors epargnez nous de la “Recuperation “Tous les deputes charognards , ministres voleurs , maires incompetents ou ces valets nommes a des postes de responsabilites devront mener un jeu clair desormais sinon tout brulera autour d'eux leur famille avec.
Toutes les maisons a Saly, Almadies , PlaTEAU ou ailleurs seront repertoriees aussi bien que dans les regions.
Ils marcheront droit ou nous leurs casserons le cou. ( NOUVELLE REGLE) s'IL FAUT faire tonner les kalachnikovs nous saurons que c'est notre lot QUE DIEU BENISSE LE SENEGAL
Espoir du Senegal
1 *, Idrissa Seck
2*/ Abdoulaye Bathily
3*/Landing Savane
4/Macky Sall
5/Moustapha Niasse
A OUBLIER = POUBELLE
1*/Tanor
2*Ibrahima Fall
3”/Gadio
Bob
En Juillet, 2011 (22:29 PM)Baol
En Juillet, 2011 (22:30 PM)Kj
En Juillet, 2011 (22:32 PM)De Dialde
En Juillet, 2011 (22:32 PM)Waa Guet Ndar
En Juillet, 2011 (22:37 PM)Bolton
En Juillet, 2011 (22:37 PM)Lebouc
En Juillet, 2011 (22:39 PM)Santi Yalla
En Juillet, 2011 (22:39 PM)Bibs
En Juillet, 2011 (22:44 PM)Peuls,
En Juillet, 2011 (22:45 PM)Fara Lamb
En Juillet, 2011 (22:46 PM)que wade ne soit pas candidats et qu il organise des éléctions apaisées qui passent par la nommination d un ministre de l intérieur consensuel cad neutre à l égard des partis et que le meilleur gagne .
Beug Sarew
En Juillet, 2011 (22:49 PM)Vive WADE!!!
Mara
En Juillet, 2011 (22:51 PM)Beug Sarew
En Juillet, 2011 (22:52 PM)Vive WADE!!!
Bnbnbm
En Juillet, 2011 (22:55 PM)Tandis que la France scrutait New York et les ratés du bureau du procureur Cyrus Vance dans l'affaire Strauss-Kahn, l'Amérique se passionnait pour un tout autre procès, qui s'est conclu aujourd'hui. Celui de Casey Anthony, une jolie jeune femme brune de 25 ans au nez retroussé et aux yeux bleus éteints, accusée par l'État de Floride d'avoir assassiné sa petite fille de deux ans et demi, Caylee Anthony, le 16 juin 2008, pour pouvoir mener à sa guise une vie de soirées et de débauche. Mardi, le jury l'a acquittée après seulement 11 heures de délibération.
Depuis des semaines, des millions d'Américains étaient suspendus à leurs postes de télévision qui diffusent en boucle, presque jusqu'à la nausée, des images de la jeune femme assise, les yeux baissés, dans la salle d'audience, d'autres de Casey faisant sauter Caylee sur ses genoux, mais aussi des photos d'elle dansant langoureusement sous les spots de discothèques, ou des images de paquets en plastique supposés contenir les ossements de l'enfant. Ces photos ne prouvent rien et sont détachées de leur contexte. Mais bombardées sur les écrans jour après jour, elles ont contribué à créer un climat presque hystérique dans une opinion qui a tendance à s'identifier avec le destin tragique de la petite fille.
«Justice pour Caylee!», écrivait en banc-titre HLN, une chaîne cadette de CNN qui se spécialise dans ce genre d'affaires. Maquillées et pomponnées, des présentatrices vedettes caricaturales, comme Nancy Grace ou Greta Van Susteren, y ont donné leur avis d'une voix forte sans faire dans la dentelle, jouant sur les émotions de l'opinion, tranchant et découpant comme si elles étaient juges de l'affaire. Des centaines de personnes qui, parfois, ont voyagé depuis d'autres États, ont pris d'assaut l'immeuble du tribunal de la ville d'Orlando, en Floride, pour tenter d'entrer dans la salle d'audience. Les autres ont dû se contenter de faire le pied de grue devant le tribunal en criant «Baby killer» à l'adresse de Casey Anthony. Ils pouvaient aussi suivre le procès en direct dans les cafés voisins, puisque les caméras sont autorisées à l'intérieur de la salle. «Je n'ai jamais vu autant d'émotion pour un procès. C'est encore plus fort que le procès du footballer américain O.J. Simpson», rapportait un reporter de MSNBC.
«D'horribles secrets»
Qu'est-il arrivé à Caylee, ce fameux 16 juin 2008 ? Deux versions totalement opposées du drame ont été défendues. L'accusation affirme que Casey, jeune mère célibataire, a tué sa fille en couvrant son visage de Scotch après l'avoir endormie avec du chloroforme, car elle était incapable d'assumer ses responsabilités parentales. Les procureurs, qui ont présenté sept chefs d'accusation dont celui de meurtre avec préméditation, et qui réclamaient la peine capitale, affirment que le père de Casey a ensuite aidé sa fille à se débarrasser du corps, en allant l'enterrer dans un bois proche de leur maison. Pour appuyer leur démonstration, ils ont cité l'attitude erratique de Casey et les nombreux mensonges qu'elle a formulés. Casey Anthony a en effet mis 31 jours avant de signaler la disparition de sa fille, passant son temps en boîtes de nuit avec des amis dans l'intervalle. Elle a longtemps affirmé que Caylee était avec une baby-sitter, qui s'est révélée ne pas exister, mentant aussi sur son emploi du temps et son travail.
Mais son avocat, José Baez, a fait valoir que l'accusation n'a pas fourni une seule «preuve scientifique» de cet horrible scénario. Pour lui, Caylee est simplement morte dans la piscine de ses grands-parents, alors que sa mère Casey et son grand-père George se trouvaient sur place. Il affirme que le grand-père, un ancien officier de police, a effrayé sa fille, la convainquant qu'elle serait mise en prison pour négligence et qu'il fallait camoufler l'accident en meurtre.
Baez a évoqué la personnalité égoïste de George, qui s'est livré selon lui à une fausse tentative de suicide pendant l'instruction. Lors du procès, il avait déjà parlé du huis clos effrayant d'une famille où «tout est mensonge et secrets, d'horribles secrets». Abusée sexuellement par son père depuis son plus jeune âge, selon Baez, Casey se serait créé un monde imaginaire pour survivre, ce qui expliquerait le tissu de fausses pistes livré aux policiers. L'accusation parle d'homicide mais n'a pas formulé d'hypothèse crédible sur la manière dont l'enfant est morte, a martelé la défense, soulignant qu'en l'absence de preuve, il fallait rejeter en bloc les chefs d'accusation. «C'est parce qu'il n'y a pas eu meurtre», a-t-il proclamé d'une voix vibrante, évoquant un «malheureux accident», avant de serrer sa cliente dans ses bras après sa plaidoirie.
Les jurés ont donc choisi de le croire, en ne retenant que l'accusation de mensonge, à quatre reprises. La jeune femme, dont la peine sera fixée jeudi par le juge, risque un an de prison par mensonge. A l'annonce du verdict, Casey Anthony s'est effondrée en larmes.
...............
En Juillet, 2011 (22:55 PM)Mara
En Juillet, 2011 (22:55 PM)Bdoulaye Wade Est
En Juillet, 2011 (22:56 PM)Abdoulaye wade est fini.
Au nom de tous les Malick Ba
il faut que
Aboulaye Wade et Karim Wade DEGAGENT !
SENEGALAIS, INDIGNONS-NOUS !!!!
D.
En Juillet, 2011 (22:56 PM)Lollolo
En Juillet, 2011 (22:57 PM)Doul Way
En Juillet, 2011 (23:01 PM)Alba
En Juillet, 2011 (23:01 PM)Wade ne sait pas dialoguer,c'est un dictateur.Avec lui,c'est la pensee unique.
Malcom Garvey
En Juillet, 2011 (23:10 PM)Ouz
En Juillet, 2011 (23:10 PM)Sayfallah
En Juillet, 2011 (23:11 PM)Maintenant que Wade est dans une mauvaise posture on vient nous raconter des bla bla. Votre démarche n'a aucune espece d'importance, elle est aussi louche que la peronnalité de certains membres de votre groupe notamment Baidy Agne et Pierre Goudiaby. Vous travaillez pour Wade contre le Sénégal, vous n'etes mus que par vos intérêts.
A chaqufois que Wade insulte l'opposition, à chaque fois que Wade ridiculise l'opposition, à chaque fois que Wade piétine les droits de l'opposition sous votre nez, personne de vous ne lève le moindre petit doigt, et à l'inverse, chaque fois que Wade est en mauvaise posture, les fumistes commencent à empester les médits avec des soient disants initiatives.
ça suffit.
Le Banlieusard
En Juillet, 2011 (23:13 PM)Fara Lamb
En Juillet, 2011 (23:15 PM)Yakar
En Juillet, 2011 (23:20 PM)Amy
En Juillet, 2011 (23:24 PM)Ndongo Daara
En Juillet, 2011 (23:25 PM)En effet la derniere proposition de Wade reposera sur cela . Evidemment Idy va accepter parce que c'est a son avantage (heriter le Pds totalement ) , l'opposition refusera de meme que la Societe civile .
En un mot les elections doivent se faire imperativement en 2012 et non en 2014 . De toute facon le Peuple Senegalais dira NON a Abdoulaye wade .
Dialoguez toujours ...
Bien a vous
True Warrior
En Juillet, 2011 (23:29 PM)Jah
En Juillet, 2011 (23:43 PM)Dipi2
En Juillet, 2011 (23:57 PM)Beug Sarew
En Juillet, 2011 (00:01 AM)Les enseignants socialistes frappés d’amnésie
En réponse aux propos tenus par les enseignants socialistes initiateurs d’un panel au siège de leur parti le week-end dernier, je tiens à inviter nos collègues du parti socialiste à plus de lucidité, à plus d’honnêteté intellectuelle en rompant avec leur nihilisme persistant. Ainsi., pour la gouverne de certains de nos compatriotes, je voudrais rappeler que le Sénégal sous l’empire du parti socialiste, avait été orphelin d’un système éducatif digne et crédible, à tous les niveaux, à tous les échelons de l’enseignement. Cette situation s’expliquait par le fait que l’arbitraire, le manque de vision et d’ambition, l’immobilisme avaient guidé et accompagné leurs politiques éducatives tout au cours de leur magistère.
Par conséquent, ils faisaient face à un front syndical patriotique combattant et révolutionnaire, décidé à libérer l’école, l’université et par ricochet le peuple des mains d’un régime déprédateur. Voilà alors un climat de tension, une logique de confrontation permanente qui régnait au Sénégal ayant du coup abouti à des séries, des cycles de répressions multiformes : affectations arbitraires, radiations de la fonction publique, incarcérations, suspensions de salaires, entres autres méthodes d’intimidation. Toutes choses dont étaient victimes alors nos vaillants vétérans, précurseurs d’un Mouvement syndical sénégalais fort et respecté urbi et orbi. L’exemple le plus illustratif de cet état de fait fut la grève du SUDES originel de 1980 où l’on vit des enseignants suspendus pour le reste de leur carrière. Le doyen Kasnav Traoré, alors professeur de philosophie au lycée Gaston Berger de Kaolack, actuel Valdiodio Ndiaye, ancien militant et responsable du SUDES originel, membre du BEN De l’UDEN (mon syndicat), aujourd’hui à la retraite peut en témoigner, lui qui a vu la suspension de ses avancements lever seulement aux premières années de l’Alternance. Arbitraire ne peut être plus manifeste que cela !
Par ailleurs, votre régime autoritariste planifiait dans tous les corps de l’administration l’arbitraire, même avec les agents des forces de sécurité avec la radiation des policiers en 1987 contribuant alors à la dislocation de familles entières et à l’arrêt de la scolarisation de milliers d’enfants du pays, fils des policiers radiés.
Cette répression farouche ne pouvait naturellement etre compatible avec un nombre élevé de grèves comme nous en connaissons aujourd'hui. Sous le régime socialiste, avec les programmes d'ajustement structurel, l'éducation était traitée en parent pauvre et les enseignants comme des opposants déguisés qu'il fallait mater et mettre au pas à tout prix. Telle est la stricte vérité historique. Aujourd'hui, chers collègues du parti socialiste, nous avons construit un nombre impressionnant de salles de classes à un rythme soutenu et accéléré : 2700 salles de classes de 2000 à 2007, par exemple sans compter les recrutements massifs d’instituteurs (de 22000 à 66000). Le taux de scolarisation est passé de 68% à 92% avec un taux d’achèvement qui passe de 38,8% à 59%. Quand même, c'est de ces faits qu'il faut discuter. Les réfuter ou les reconnaitre. C'est cela qui mérite débat.
A l’Université, la situation a radicalement changé avec l’amélioration du traitement et des conditions de travail des enseignants-chercheurs, l’augmentation des structures d’accueil (UCAD II, amphithéâtres, accès au matériel informatique avec subvention de l’Etat, recrutement de doctorants et docteurs, même s’il y a encore du chemin à faire). L’élargissement de la carte universitaire va dans le même sens avec la création de trois(3) nouvelles universités contre deux(2) seulement pendant vos 50 ans de règne.
La généralisation, puis la bancarisation des allocations d’études des étudiants répondant à des exigences de modernité et de transparence dans la gestion est saluée par les partenaires et les observateurs. En lieu et place, vous préfériez attribuer les bourses et aides selon des critères politiques.
Chers collègues du PS, ne soyez alors pas amnésique et ne profitez pas des troubles du système éducatif – que nous ne nions pas – pour masquer et occulter les efforts révolutionnaires et historiques déployés par le régime de l’Alternance sous la vision du Chef de l’Etat.
Tout récemment, les enseignants du moyen et secondaire ont reçu des mains du président de la république au moins trois décrets en ce mois de mai où vous organisez votre panel de la tromperie. Décrets qui permettent de revaloriser et rehausser leur statut et leur carrière Ce qui certes aura des incidences financières mais aussi et fort opportunément permettra au Chef de l’Etat d’apaiser et de rassurer ces vaillants agents au service de la nation qui méritent même plus.
Aujourd’hui, tout enseignant mis en position de stage, pour quelque formation que ce soit, à la Faculté des Sciences et Technologies de l’Education et de la Formation, ex Ecole Normale Supérieure, bénéficient d’une allocation d’études de 66000 Frs (indemnités de stage et bourse réunies) plus une subvention de mémoire de fin de formation de 15000 Frs. Voilà pourtant des actes et non des paroles qui méritent que vous en parliez.
Chers collègues du parti socialistes, vous avez dévalorisé la fonction enseignante par une politique de répression financière et de stagnation au plan statutaire :salaires miséreux, indice salarial rétrograde, régime d’avancement et de promotion trop contraignante sans compter les ponctions arbitraires de 1993 avec le fameux plan Sakho – Loum qui s’était soldé par successivement une session unique (1993) et une année académique invalidée.
Pendant ce temps, chers collègues, le régime de l’Alternance a mené des politiques éducatives hardies, approuvées par les partenaires et les organisations s’intéressant à notre domaine, notamment l’UNESCO, l’UNICEF, l’Internationale de l’éducation, entres autres organisations et institutions).
Pendant ce temps, l’indemnité de logement, que vous n’aviez jamais voulu relever, est passée de 25000 à 60000 Frs, soit une augmentation de 35000 Frs. Même s’il faut encore relever cela considérablement, il faut reconnaître l’effort consenti plutôt que de dire à vos militants que rien n’a été fait.
Bref, vous auriez, avec vos amis panélistes, dû parler de la possibilité offerte depuis 2000 à des millions d’enfants ruraux de faire leur scolarité du maternel jusqu’à l’obtention de leur premier diplôme supérieur, le baccalauréat, sans quitter le terroir, grâce à la politique de création de collèges et lycées de proximités à travers le pays.
Ibra MBOUP, Secrétaire administratif de la Coordination des cadres de And Jëf / PADS, professeur à Guédiawaye
Beug Sarew
En Juillet, 2011 (00:03 AM)Les enseignants socialistes frappés d’amnésie
En réponse aux propos tenus par les enseignants socialistes initiateurs d’un panel au siège de leur parti le week-end dernier, je tiens à inviter nos collègues du parti socialiste à plus de lucidité, à plus d’honnêteté intellectuelle en rompant avec leur nihilisme persistant. Ainsi., pour la gouverne de certains de nos compatriotes, je voudrais rappeler que le Sénégal sous l’empire du parti socialiste, avait été orphelin d’un système éducatif digne et crédible, à tous les niveaux, à tous les échelons de l’enseignement. Cette situation s’expliquait par le fait que l’arbitraire, le manque de vision et d’ambition, l’immobilisme avaient guidé et accompagné leurs politiques éducatives tout au cours de leur magistère.
Par conséquent, ils faisaient face à un front syndical patriotique combattant et révolutionnaire, décidé à libérer l’école, l’université et par ricochet le peuple des mains d’un régime déprédateur. Voilà alors un climat de tension, une logique de confrontation permanente qui régnait au Sénégal ayant du coup abouti à des séries, des cycles de répressions multiformes : affectations arbitraires, radiations de la fonction publique, incarcérations, suspensions de salaires, entres autres méthodes d’intimidation. Toutes choses dont étaient victimes alors nos vaillants vétérans, précurseurs d’un Mouvement syndical sénégalais fort et respecté urbi et orbi. L’exemple le plus illustratif de cet état de fait fut la grève du SUDES originel de 1980 où l’on vit des enseignants suspendus pour le reste de leur carrière. Le doyen Kasnav Traoré, alors professeur de philosophie au lycée Gaston Berger de Kaolack, actuel Valdiodio Ndiaye, ancien militant et responsable du SUDES originel, membre du BEN De l’UDEN (mon syndicat), aujourd’hui à la retraite peut en témoigner, lui qui a vu la suspension de ses avancements lever seulement aux premières années de l’Alternance. Arbitraire ne peut être plus manifeste que cela !
Par ailleurs, votre régime autoritariste planifiait dans tous les corps de l’administration l’arbitraire, même avec les agents des forces de sécurité avec la radiation des policiers en 1987 contribuant alors à la dislocation de familles entières et à l’arrêt de la scolarisation de milliers d’enfants du pays, fils des policiers radiés.
Cette répression farouche ne pouvait naturellement etre compatible avec un nombre élevé de grèves comme nous en connaissons aujourd'hui. Sous le régime socialiste, avec les programmes d'ajustement structurel, l'éducation était traitée en parent pauvre et les enseignants comme des opposants déguisés qu'il fallait mater et mettre au pas à tout prix. Telle est la stricte vérité historique. Aujourd'hui, chers collègues du parti socialiste, nous avons construit un nombre impressionnant de salles de classes à un rythme soutenu et accéléré : 2700 salles de classes de 2000 à 2007, par exemple sans compter les recrutements massifs d’instituteurs (de 22000 à 66000). Le taux de scolarisation est passé de 68% à 92% avec un taux d’achèvement qui passe de 38,8% à 59%. Quand même, c'est de ces faits qu'il faut discuter. Les réfuter ou les reconnaitre. C'est cela qui mérite débat.
A l’Université, la situation a radicalement changé avec l’amélioration du traitement et des conditions de travail des enseignants-chercheurs, l’augmentation des structures d’accueil (UCAD II, amphithéâtres, accès au matériel informatique avec subvention de l’Etat, recrutement de doctorants et docteurs, même s’il y a encore du chemin à faire). L’élargissement de la carte universitaire va dans le même sens avec la création de trois(3) nouvelles universités contre deux(2) seulement pendant vos 50 ans de règne.
La généralisation, puis la bancarisation des allocations d’études des étudiants répondant à des exigences de modernité et de transparence dans la gestion est saluée par les partenaires et les observateurs. En lieu et place, vous préfériez attribuer les bourses et aides selon des critères politiques.
Chers collègues du PS, ne soyez alors pas amnésique et ne profitez pas des troubles du système éducatif – que nous ne nions pas – pour masquer et occulter les efforts révolutionnaires et historiques déployés par le régime de l’Alternance sous la vision du Chef de l’Etat.
Tout récemment, les enseignants du moyen et secondaire ont reçu des mains du président de la république au moins trois décrets en ce mois de mai où vous organisez votre panel de la tromperie. Décrets qui permettent de revaloriser et rehausser leur statut et leur carrière Ce qui certes aura des incidences financières mais aussi et fort opportunément permettra au Chef de l’Etat d’apaiser et de rassurer ces vaillants agents au service de la nation qui méritent même plus.
Aujourd’hui, tout enseignant mis en position de stage, pour quelque formation que ce soit, à la Faculté des Sciences et Technologies de l’Education et de la Formation, ex Ecole Normale Supérieure, bénéficient d’une allocation d’études de 66000 Frs (indemnités de stage et bourse réunies) plus une subvention de mémoire de fin de formation de 15000 Frs. Voilà pourtant des actes et non des paroles qui méritent que vous en parliez.
Chers collègues du parti socialistes, vous avez dévalorisé la fonction enseignante par une politique de répression financière et de stagnation au plan statutaire :salaires miséreux, indice salarial rétrograde, régime d’avancement et de promotion trop contraignante sans compter les ponctions arbitraires de 1993 avec le fameux plan Sakho – Loum qui s’était soldé par successivement une session unique (1993) et une année académique invalidée.
Pendant ce temps, chers collègues, le régime de l’Alternance a mené des politiques éducatives hardies, approuvées par les partenaires et les organisations s’intéressant à notre domaine, notamment l’UNESCO, l’UNICEF, l’Internationale de l’éducation, entres autres organisations et institutions).
Pendant ce temps, l’indemnité de logement, que vous n’aviez jamais voulu relever, est passée de 25000 à 60000 Frs, soit une augmentation de 35000 Frs. Même s’il faut encore relever cela considérablement, il faut reconnaître l’effort consenti plutôt que de dire à vos militants que rien n’a été fait.
Bref, vous auriez, avec vos amis panélistes, dû parler de la possibilité offerte depuis 2000 à des millions d’enfants ruraux de faire leur scolarité du maternel jusqu’à l’obtention de leur premier diplôme supérieur, le baccalauréat, sans quitter le terroir, grâce à la politique de création de collèges et lycées de proximités à travers le pays.
Ibra MBOUP, Secrétaire administratif de la Coordination des cadres de And Jëf / PADS, professeur à Guédiawaye
Diabou
En Juillet, 2011 (00:07 AM)faut dialoguer avec les 6 six kama mbaye..............
Bill
En Juillet, 2011 (00:11 AM)Saliou
En Juillet, 2011 (00:18 AM)Babs
En Juillet, 2011 (00:24 AM)Au Sénégal, la vraie opposition, c'est la crise énergétique et la cherté de la vie, ne laissons pas notre destin entre les mains des politichiens.
Que les sénégalais cogitent vraiment sur la situation politique actuelle. ils ont fait confiance à Wade et il a déçu; n'a pas payé. "Chi sbaglia, paga." l'heure de la fin a sonné, la farine est devenue une denrée introuvable et ce qui suit est naturel: plus de GÂTEAU
Vampire
En Juillet, 2011 (00:28 AM)Mara
En Juillet, 2011 (01:05 AM)Yenamarre
En Juillet, 2011 (01:39 AM)Nana
En Juillet, 2011 (02:26 AM)Arissoi
En Juillet, 2011 (04:58 AM)Bojojo
En Juillet, 2011 (06:34 AM)Vérité
En Juillet, 2011 (07:16 AM)Fama
En Juillet, 2011 (07:36 AM)La Memoire
En Juillet, 2011 (07:45 AM)ATTENTION LES GARS
Conde
En Juillet, 2011 (08:20 AM)Kassa22
En Juillet, 2011 (08:28 AM)Yatt
En Juillet, 2011 (08:34 AM)Alboury
En Juillet, 2011 (08:37 AM)MEFIONS-NOUS DE CES ESCROCS. ILS ROULENT POUR LEURS INTERETS PERSONNELS.
LE PEUPLE VOUS RECUSE. GO
Top
En Juillet, 2011 (08:54 AM)Amaye
En Juillet, 2011 (09:12 AM)Paulus
En Juillet, 2011 (10:04 AM)Baîdy Agne est un traitre ce qui l'interresse ce sont ses affaire ressuscité par l'alternance alors qu'il avait fait faillite.
Korcodou
En Juillet, 2011 (10:09 AM)Menteur
En Juillet, 2011 (11:24 AM)Wadiour
En Juillet, 2011 (11:38 AM)EN TOUT CAS JE CONSEILLE FORTEMENT AUX LEADERS DE L'OPPOSITION D'EVITER DE MANGER OU BOIRE LA BAS ...OU MEME PRES DE WADE ....COMME IL NE CROIT QU'AUX MARABOUTS ...IL VA VOUS PREPARER UN MARABOUTAGE MAISON QUE CES AFFIDES- MARABOUTS SONT TOUJOURS A FAIRE ...POUR LE FAIRE RESER AU POUVOIR .......VOUS MEMES VOUS AVEZ VU QU'IL A MAINTENANT UNE BAGUE ...GENRE AKHIKHA - TALISMAN A LA MAIN GAUCHE ...DONC FAITES ATTENTION .......LUI POUR QUI SON PROTOCOLE EXIGEAIT QUE TOUS LES VISITEURS ENLEVENT LEUR BAGUE AVANT DE LUI SERRER LA MAIN !!
VRAIMENT RIEN A NEGOCIER AVEC LUI ....POUR QUELS OBJECTIFS ? JUST FORGET IT .....
Rigolot
En Juillet, 2011 (12:05 PM)Yess
En Juillet, 2011 (12:12 PM)Tp
En Juillet, 2011 (12:13 PM)Menteur
En Juillet, 2011 (12:18 PM)Rigolot
En Juillet, 2011 (12:25 PM)Petition Stop Wade
En Juillet, 2011 (15:57 PM)Blackpower
En Juillet, 2011 (16:02 PM)Deco
En Juillet, 2011 (16:03 PM)Djego Milk
En Juillet, 2011 (17:44 PM)Xyz
En Juillet, 2011 (18:35 PM)Bofff
En Juillet, 2011 (18:39 PM)Doxandem
En Juillet, 2011 (21:15 PM)Xibar
En Juillet, 2011 (21:30 PM)[email protected]
En Juillet, 2011 (03:00 AM)Le peuple exige:
ton départ
la restitution de tous les biens mal acquis par toi et tous ceux qui t'entourent
Il n'y aura pas de second Abdou Diouf tout Président qui serai accusé de délit répondra devant la justice
Participer à la Discussion