C’est faute de pouvoir exécuter la peine capitale que la décision de l’exiler a été prise par des autorités qui pensaient ainsi, sonner le glas du mouvement dont ce saint Guide portait les idées et les valeurs », souligne le communiqué de presse du comité d’organisation de l’évènement dans la capitale française.
C’est fidèle à cet esprit d’ouverture que le 11 novembre 2002, le Collectif des mourides de France et le Daara des Bayes Fall de Paris ont conjointement organisé le centenaire du retour d’exil de Cheikh Ahmadou Bamba.
Une commémoration symbolique à plus d’un titre car la date du 11 novembre (1918) marque l’armistice et donc la fin de la Première Guerre Mondiale.
On ne peut s’empêcher d’y voir autre chose qu’un simple hasard de calendrier, font remarquer les organisateurs.
Depuis la commémoration du centenaire en 2002, le Dahira Nouroul Maha Idy a perpétué cette tradition sous le ndiguël et la bénédiction de Serigne Saliou Mbacké, puis de Serigne Bara Fallilou et dernièrement, de Cheikh Sidy Moukhtar Mbacké (que Dieu lui prête longue vie).
A l’image de Serigne Saliou qui accordait à la célébration du 11 novembre une importance capitale, l’actuel khalife s’est dit particulièrement enchanté avant d’ajouter qu’il «faut perpétuer, lui donner l’importance qu’il revêt et donner de l’ampleur à cette commémoration» (nangeen ko weyël, fonke ko té yaatal ko).
Au fil des années, la journée s’est tenue dans des hauts lieux de la culture à Paris à savoir l’UNESCO, l’Espace Diderot Paris XII, le carré BW (Champs-Elysées), le Palais des Congrès de la Porte Maillot, l’Hôtel Hilton de Paris Charles De Gaulle etc.
3 Commentaires
Liba
En Novembre, 2014 (08:35 AM)Mng
En Novembre, 2014 (10:49 AM)Luilui
En Novembre, 2014 (15:19 PM)La raison: le nombre de personnes oisives est beaucoup trop important que celui des personnes actives. Aussi simple que cela.
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