Ils ont souvent été les oubliés de la victoire de la Grande guerre. Retour sur un siècle d'histoire des soldats africains au service de la France.
Ce 11 novembre 2018, centenaire de la fin de la Grande Guerre, Paris sera la capitale du monde. Plus de soixante chefs d'Etat, chefs de gouvernement et dirigeants d'institutions internationales invités, une commémoration à l'Arc de Triomphe, devant la tombe du soldat inconnu, un déjeuner au château de Versailles, 10.000 forces de l'ordre mobilisés... Il y a quelques jours, Emmanuel Macron avait inauguré le Monument aux héros de l'Armée noire, à Reims, avec le seul président malien Ibrahim Boubacar Keita. Cette fois, la quasi totalité des chefs d'Etat de l'Afrique de l'Ouest, mais aussi Paul Kagame, président du Rwanda et Uhuru Kenyatta, son homologue kenyan ont été conviés. L'occasion de rendre aussi hommage aux 30.000 tirailleurs sénégalais morts en 14-18. Retour sur un siècle d'histoire de l'Armée noire.
21 juillet 1857
Louis Faidherbe, gouverneur du Sénégal, créé le corps des tirailleurs sénégalais. L'objectif est de répondre aux besoins de maintien de l'ordre générés par la colonisation en Afrique et de palier au manque d'effectifs venus de la métropole. Le décret est signé le 21 juillet 1857 à Plombières-les-Bains, dans les Vosges, par Napoléon III. Le propre fils de Louis Faidherbe, lui aussi prénommé Louis, qu’il a eu avec une jeune Sénégalaise, ne pourra rejoindre un corps français, car métisse, et sera intégré aux tirailleurs sénégalais.
1895-1926
De 1895 à 1905, les tirailleurs sénégalais participent à la conquête et à la "pacification" de Madagascar jusqu'en 1905. Ils servent aussi en Afrique Française du Nord (AFN), notamment au Maroc.
Les troupes noires au camp (Tirailleurs Senegalais), la cuisine (les Tirailleurs Senegalais étaient la seule troupe de l'armée française ou les femmes étaient présentes). SENEGAL - 1905 (COLLECTION YLI/SIPA)
2 juillet 1912
Un décret fixe le recrutement par voie de réquisition : les "indigènes de race noire du groupe de l'Afrique Occidentale Française peuvent en toutes circonstances être désignés pour continuer leur service en dehors du territoire de la colonie", pour une durée de service actif de quatre ans. Les tirailleurs n'étaient pas tous sénégalais donc, mais tirent leur nom du premier régiment créé par Louis Faidherbe au Sénégal.
1914-1918
Un mois après la déclaration de la guerre, le 17 septembre 1914, l'armée coloniale commence à envoyer en métropole des unités de bataillons africains. Durant la Première guerre mondiale, environ 200.000 tirailleurs sénégalais de l'Afrique Occidentale Française, dite AOF (Sénégal, Côte-d'Ivoire, Bénin, Guinée, Mauritanie, Niger, Mali, et Haute-Volta devenue le Burkina-Faso) se battent sous le drapeau français. 15 % d'entre d'eux, soit 30.000 soldats, sont tués.
1er avril 1940
179.000 tirailleurs sénégalais sont mobilisés, d'après les chiffres officiels au 1er avril 1940, dont 40.000 engagés dans les combats en métropole. Près de 17.000 soldats seront tués, disparus ou blessés au combat au cours de cette année.
Photo prise le 04 décembre 1939 de tirailleurs sénégalais à l'instruction dans un camp d'entraînement dans les colonies françaises en Afrique. AFP PHOTO
Photo prise le 14 juillet 1939 de troupes coloniales, massivement constituées de tirailleurs sénégalais, défilant sur les Champs-Elysées à Paris. La France versera aux quelque 85.000 anciens combattants originaires des anciens territoires français une retraite militaire alignée sur celle dont bénéficient leurs "frères d'armes français". (AFP PHOTO)
18-19 juin 1940
Près de 200 prisonniers du 25e régiment des tirailleurs sénégalais sont abattus dans la région de Lyon par la Wehrmacht les 18 et 19 juin, au motif de la couleur de leur peau. Au total, au cours des mois de mai et juin, dans toute la France, près de 3 000 tirailleurs africains et malgaches faits prisonniers sont exécutés par l'armée allemande en violation de la Convention de Genève relative au traitement des prisonniers de guerre de 1929.
1er décembre 1944
Une manifestation éclate dans un camp, à Thiaroye, près de Dakar, où sont regroupés 1.280 tirailleurs sénégalais, pour la plupart anciens prisonniers des Allemands, qui réclament depuis des mois le paiement de leurs indemnités de démobilisation et leurs pensions. Les gendarmes français ouvrent le feu. Il y aura 35 morts, si l'on reprend le chiffre officiel donné par l'ancien président François Hollande lors de son hommage au cimetière de Thiaroye le 1er décembre 2014... et plusieurs centaines de victimes selon les estimations de l'historienne Armelle Mabon. Les meneurs sont condamnés à des peines de un an à dix ans de prison.
1960-1964
Après avoir participé au sein des régiments d'infanterie de la marine à la guerre d'Algérie (1954-1962), les dernières unités des tirailleurs sénégalais sont dissoutes
16 août 2018
David Diop, 52 ans, maître de conférence en littérature à l'Université de Pau, publie "Frère d'âme" son deuxième roman, aux Editions du Seuil : l'histoire de deux tirailleurs sénégalais, Alfa Ndiaye er Mademba Diop, amis d'enfance qui se retrouvent sur le même front pendant la Grande guerre. L'ouvrage, salué par la critique et notamment Jérôme Garcin à "l’Obs", figurait dans la plupart des listes de sélection des prix littéraires de cet automne.
6 novembre 2018
Le président français Emmanuel Macron et son homologue malien, Ibrahim Boubacar Keita, inaugurent le Monument aux héros de l'Armée noire. La stèle, érigée en 1924, détruite par les Allemands pendant la Seconde guerre mondiale, a été reconstruite en 2013 dans le Parc de Champagne, à Reims, un lieu hautement symbolique. En 1918, 15.000 tirailleurs avaient participé à la défense de la ville pour empêcher la percée allemande vers Paris. 36 citations collectives à l'ordre de l'armée ont été décernées aux bataillons de tirailleurs sénégalais en 14-18.
41 Commentaires
Front National Sénégal Sunugal
En Novembre, 2018 (04:13 AM)Combattants et Fils d’Anciens Combattants
De toutes deux dernières guerres mondiales
Ce dimanche 11 Novembre 2018 marquant
Ici le Centenaire célébrant tout le Souvenir
Historique de la Première Guerre Mondiale
Restons fiers de nos pères et grands-pères
Tirailleurs Sénégalais qui furent aux fronts !
oui ce jour 11 novembre 2018
oui au quartier "11 novembre"
oui à mbour-ville au sénégal
oui ici célébrons le centenaire
oui ici avec toutes les nations
oui de la première guerre 14-18
oui paix au monde et à l'univers
Combattants et Fils d’Anciens Combattants
De toutes deux dernières guerres mondiales
Ce dimanche 11 Novembre 2018 marquant
Ici le Centenaire célébrant tout le Souvenir
Historique de la Première Guerre Mondiale
Restons fiers de nos pères et grands-pères
Tirailleurs Sénégalais qui furent aux fronts !
oui ce jour 11 novembre 2018
oui au quartier "11 novembre"
oui à mbour-ville au sénégal
oui ici célébrons le centenaire
oui ici avec toutes les nations
oui de la première guerre 14-18
oui paix au monde et à l'univers
Ne Jamais Jamais Oublier
En Novembre, 2018 (04:19 AM)Anonyme
En Novembre, 2018 (04:24 AM)Anonyme
En Novembre, 2018 (06:35 AM)Anonyme
En Novembre, 2018 (08:28 AM)Anonyme
En Novembre, 2018 (08:40 AM)Anonyme
En Novembre, 2018 (08:40 AM)Anonyme
En Novembre, 2018 (09:21 AM)Que le people connaisse l'histoire de leur pays!
Anonyme
En Novembre, 2018 (11:50 AM)Apres des siècles de domination et d’exploitation, l’ancien colon nous montre encore son mépris à notre égard et ce, même quand on essaie d’être dans les règles.
Saviez-vous que ça va faire un an que des citoyens honnêtes (étudiants, malades souhaitant se soigner à l’étranger, simple employé qui veut découvrir un autre pays), remplissant toutes les conditions pour entrer en toute légalité sur le territoire français connaissent toutes les difficultés du monde pour obtenir le précieux sésame (le VISA !!), laissez-moi vous expliquez le chemin de croix que vivent toutes ces personnes.
1. Le rdv chez la société VFS Global : cette société est en charge de la réception des dossiers des demandeurs de visas. Ces derniers doivent entrer en contact avec la société en question pour le rdv qui leur permettra de déposer les documents demandés (une pléthore !!! eh oui, faut montrer patte blanche pour aller à Touggal !!). alors tenez-vous bien, c’est là que le combat commence ! le centre est archi sollicité du coup attendez-vous à avoir un rdv au moins un mois après date de l’appel. Ils sont tellement sollicités que maintenant les rdv ne sont plus pris par téléphone. La gentille (lol) dame au bout du fil vous explique dans un ton sec qu’il faut désormais faire la demande en ligne. J’imagine déjà vos têtes en sachant que plus de la moitié de la population ne sait ni lire ni écrire !!! ah j’oubliais, c’est aussi la société en charge de l’encaissement des frais de dossier, frais qu’elle se partage avec l’ambassade !
2. Le jour du RDV : vous avez une heure précise marquée sur votre convocation mais il faut attendre, quoi ?? on ne sait pas, même le préposé à la sécurité ne le sait pas. Donc nous attendons dans une file interminable qui se prolonge des fois le long de l’avenue lamine gueye dans la plus grande discrétion (ils ont déménagé entre temps, on vous tiendra informé de la situation dans les nouveaux locaux. Apres les contrôles d’usage et l’accès au centre, là par contre ça se passe très vite, en fonction de l’heure de rdv (oui mes compatriotes préfèrent les heures tardives donc pas de soucis quand on arrive tôt)
3. L’attente du visa : avant il fallait 5 jours voire une semaine pour entrer en possession du sésame. A l’heure actuelle ils sont passés à 50 jours d’attente !!!!! on parle de jours ouvrables, ne comptez pas les weekends ends ni les jours fériés ! tout cela sans aucune information sur l’état d’avancement du document, ni par téléphone, ni par email. PERSONNE NE VOUS RENSEIGNERA, IL FAUT ATTENDRE.
Le résumé est assez bref et retracer toutes les péripéties du tirailleur demandeur de visa. A ceux qui liront ce message et j’espère que les principaux concernés le liront, nous demandons plus de RESPECT, votre passé chez nous ne vous glorifie pas et tâchez de ne pas l’oublier. Votre pays est très beau je le concède mais nous commençons à avoir le choix et peut-être même de plus en plus les moyens de voir ailleurs ! je n sais pas pour vous mes frères mais moi ça m’a donné envie d’explorer d’autres horizons : Dubai, Singapour, Mexique… !! Euh je n’ai rien contre les pays africains, mais les billets sont trop chers... Mais ça, c’est un autre débat !
Maffi diarone !!!
Anonyme
En Novembre, 2018 (15:32 PM)Anonyme
En Novembre, 2018 (17:33 PM)Raakman
En Novembre, 2018 (20:18 PM)De vrais lâches...
Anonyme
En Novembre, 2018 (07:33 AM)Anonyme
En Novembre, 2018 (07:40 AM)Anonyme
En Novembre, 2018 (07:49 AM)Anonyme
En Novembre, 2018 (10:28 AM)1) capturer et réduire à l'esclavage des indigènes qui seront vendus par la suite en Amérique.
2) forcer les indigènes à aller combattre pour la France durant les deux guerres mondiales
Même si le grand méchant blanc a une part de responsabilité indéniable qu'il faut dénoncer avec la plus grande vigueur, il ne faut pas occulter la complicité des chefs noirs qui ont capturé d'autres noirs pour les échanger avec de la pacotille durant la période de l'esclavage.
Au moment de la guerre mondiale, à titre d'exemple, Blaise Diagne a été chargé par la France de l'enrôlement des combattants sénégalais. Lorsqu'il s'est rendu à Touba pour demander l'accord de Serigne Touba pour le recrutement de combattants mourides, Serigne Touba lui a fait comprendre que cela ne le concernait pas, néanmoins, il lui autorisait de discuter de cette question avec Cheikh Ibra Fall. Ce dernier, convaincu du bien fondé du discours de Blaise Diagne (appuyé dans sa démarche par Ngalandou Diouf), a permis l'enrôlement de combattants mourides pour aller défendre la France.
Ceci dit, le blanc tout seul, sans la complicité de chefs noirs, n'avait pas les moyens maintenir durant des siècles le commerce de l'esclavage ou encore d'enrôler de vaillants combattants noirs pour aller faire la guerre en Europe.
Anonyme
En Novembre, 2018 (16:00 PM)Anonyme
En Novembre, 2018 (16:00 PM)Anonyme
En Novembre, 2018 (16:00 PM)Anonyme
En Novembre, 2018 (16:00 PM)Anonyme
En Novembre, 2018 (16:00 PM)Anonyme
En Novembre, 2018 (16:00 PM)Anonyme
En Novembre, 2018 (00:15 AM)Comme l'a dit le N°15:c'était une guerre entre Européens.
Néanmoins les faits sont là,on ne peut plus revenir en arrière.
Pour compléter ce tableau,il ne faut pas oublier un décret de 09/1915 concernant" l'impôt du sang" dont le brave et naïf Blaise Diagne disait:"en versant le même sang,vous gagnez les mêmes droits".
Il faut aussi rappeller le fameux"Schwarze schane" ,la "honte noire" dont Sénghor parle dans un des poèmes de Hosties noires".
Après la fin de la 1ère guerre et Versailles,les Français avaient recupéré l'alsace et la lorraine,mais les avaient faits occupés par les troupes d'Afrique du Nord et des régiments de "tirailleurs Sénégalais"(les vrais Français eux furent libérés et purent retourner travailler dans leurs villages.
Les Allemands ont très mal vécu la présence de ces noirs (sous-hommes pour eux)et ont déployé de grosses campagnes de dénigrement de l'Homme Africain..
Le massacre de Chasselay serait lié à ces vieilles rancoeurs des Allemands occupéss par des nègres;Les pauvres étaient désarmés,ce fut de la Haine pure et dure.
Par compte post N° 15 je ne ferai pas la hiérarchie des meilleurs et des pires entre Français et Allemands(n'oublions pas les colonies allemandes en Afrique et le génocide des Herero de Namibie).
Je remarque aussi qu'une prière aux morts avec une dizaine d'Ihlas(le culte pur) a eu lieu avant une prière catholique,avant la marseillaise et le lever du drapeau Français à Chasselay avec les autorités officielles et un maire très investi,lors de ma visite.Poignant
Cela me fait penser que la laïcité aujourd'hui n'est pas la même qu'à l'époque.
L'idéologue E.zemour a reproché à une française d'origine Sénégalaise de s'appeler Hafsatou au lieu de Corinne plus intégrateur....
Idem c'est un maire R.N(ex f.n).David Rachline qui déteste les Africains,qui gère la ville.Ah pauves traîtres,ah les ingrats!!!
Un monument statue de soldats Noirs devant la plage à Fréjus avec ces paroles de Senghor m'ont rassurées:"Passant,souviens-toi des hommes ont donné leurs vies pour que tu sois libre"
Ailleurs Senghor
Al'époque on feignait de respecter les religions des troupes coloniales et bla bla ...
Soit le masque est tombé ou comme disait quelqu'un;"à chaque génération,un nouveau peuple".
Les FrancoAfricains d'aujourd'hui peuvent être fiers,leurs ancêtres sont des valeureux dont personne ne pourra effacer la grandeur,la noblesse et la dignité.
"Morts pourla France" disent les anciens colons",moi je dirais "morts pour l'Humanité.
je comprends mieux le Catholique Senghor qui parlait d'"hosties noires" comme le corps de Chirst pour sauver l'Humanité.
Anonyme
En Novembre, 2018 (00:18 AM)Anonyme
En Novembre, 2018 (10:01 AM)Anonyme
En Novembre, 2018 (10:01 AM)Anonyme
En Novembre, 2018 (10:01 AM)Anonyme
En Novembre, 2018 (10:01 AM)Anonyme
En Novembre, 2018 (10:01 AM)Anonyme
En Novembre, 2018 (10:01 AM)Anonyme
En Novembre, 2018 (10:01 AM)Anonyme
En Novembre, 2018 (10:01 AM)Anonyme
En Novembre, 2018 (10:01 AM)Anonyme
En Novembre, 2018 (10:01 AM)Anonyme
En Novembre, 2018 (10:01 AM)Anonyme
En Novembre, 2018 (10:01 AM)Anonyme
En Novembre, 2018 (10:01 AM)Anonyme
En Novembre, 2018 (10:01 AM)Anonyme
En Novembre, 2018 (11:20 AM)Anonyme
En Novembre, 2018 (13:44 PM)Parmi ceux qui étaient enrôlés pour la guerre 14/18, des centaines ont été enrôlés sur le ndigueul et la bénédiction de leur Marabout, en soutien à la puissance coloniale.
Nous devons avoir une lecture honnête et objective de cette histoire.
Notre organisation locale traditionnelle etait étyrannique, parfois cruelle, et il fallait choisir entre la guerre et le dur esclavage locale.
Anonyme
En Novembre, 2018 (23:16 PM)La colonisation avait remplacé le système économique esclavagiste.
Un système remplace l'autre toujours dans le même but :exploiter,voler,piller,coloniser...
C'est la mondialisation avant l'heure pour les peuples qui eurent le malheur de se trouver sur le chemin des pirates à la force de feu.
L'ambiguité des régiments de "tirailleurs Sénégalais" est qu'ils furent dès le déput composés aussi bien d'hommes libres ,même des fils de chefs,de volontaires,très peu,de réquisitionnés et d'anciens esclaves "libérés" des chefs locaux esclavagistes et arabes.
Cette mixture au service du colon a très fortement contribué à enfermer l'Homme Africain dans la couleur noire(un aspect crucial dans la création du racisme anti-noir).
Le questions qu'on pourrait se poser sont :
-quel est ou quel fut notre intérêt dans cette guerre qui n'était pas la nôtre??
-Qu'y avons-nous gagné ?
-Avons nous inventé la" négritude" ou y a-t'on été contraint après coup pour notre survie??
-Notre avenir est-il définitivement "francophone?
-Pétain,le vainqueur de Verdun est fortement remis en question(sa tombe a été vandalisée dans la nuit du 10/11/2018.On lui reproche la collaboration en 40'.Qu'en est-il de Faidherbe dont nos autorités se sont empressées de "reboulonner " sa statue a St Louis?
-l'omnipotence du colon dans l'économie,la science,la culture est -elle notre choix ou y sommes-nous astreints .
-Est-ce le choix du peuple ou de dirigeants ayant un pistolet sur la tempe?
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