Dans le cadre de sa politique sociale, la Ville de Dakar organise depuis maintenant six ans une remise de « secours » aux populations à l’approche des fêtes religieuses. Lors d’un point de presse, les collaborateurs du sénateur-maire Pape Diop ont rendu publics tous les efforts entrepris par la mairie pour épauler les populations dans le cadre de la préparation des fêtes religieuses.
Ces aides pour les populations permettent à la mairie de leur retourner les efforts financiers que font ces derniers pour payer les taxes et autres patentes. Des enveloppes entre 20.000 et 100.000 francs sont remises à chaque personne qui s’est inscrite pour lui permettre de préparer convenablement la Tabaski. Ces sommes sont remises lors des fêtes musulmanes et chrétiennes.
A ce jour, rappelle Seydina Oumar Touré, directeur de Cabinet du maire, « nous sommes à plus de 500 millions correspondant à plus de 15.000 mandats distribués. Et il nous reste encore des jours avant la fête ». Revenant sur la manière d’obtenir ces « secours », le directeur de Cabinet a déclaré qu’elle se fait dans la plus grande transparence. Un courrier est ouvert pour toute personne désireuses de recevoir ces aides. Trois semaines avant la fête, les inscriptions sont closes pour permettre à la municipalité de préparer les payements. Mais, s’empresse-t-il de relever, « les anciennes gloires du sport, les artistes et certaines personnalités reçoivent d’office des aides sans pour autant faire une demande ».
Les sommes remises aux Sénégalais vont crescendo depuis le début des opérations en 2002. De 100 millions à cette même année, l’enveloppe globale a atteint 706 millions en 2007 avec un pic de 1,034 milliard en 2006 du fait des deux Tabaski fêtées dans le pays.
Outre ces aspects sociaux, la maire, dans le cadre des obligations légales qu’elle doit remplir, remet aux prisons neufs bœufs pour permettre aux détenus de passer la fête avec plus de quiétude mais également aider les populations, en préparant les lieux devant accueillir la prière. Cette occasion a été saisie par le directeur de Cabinet du maire pour lancer un appel aux populations pour un comportement plus citoyen en prenant soin de la ville les périodes de fête.
Les lendemains de fête, la mairie ne dépense pas moins de 50 millions de francs Cfa pour nettoyer la ville « salie par les vendeurs ambulants, les vendeurs de moutons et même les populations, qui déversent des tas d’immondices dans les rues », se désole M. Touré.
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