La banlieue traîne ses maux sans que ses élus, ni les autorités centrales ne lèvent le plus petit doigt pour la sortir de l’impasse sociale. Ces maux ont pour noms, comme pour le reste de la population, paupérisation extrême, cherté de la vie, chômage important, mais ils ont aussi pour noms, spécifiquement, inondations, insécurité, entre autres. Alors, des habitants de cette zone délaissée se sont ligués pour éveiller les consciences de leurs concitoyens en mettant sur pied, ce samedi 16 août, le Front social de la banlieue.
"Les objectifs consistent en un travail de mobilisation et de sensibilisation, pour l’avancement des gens de banlieue, populations paupérisées par excellence, vivant dans un certain dénuement. Nous procédons principalement par la mobilisation citoyenne", a expliqué Alassane Diagne, Coordonnateur de ce Front social de la banlieue. Il ajoute que "à la veille des échéances électorales, nous travaillerons à ce que les populations prennent conscience qu’elles ne sont pas du bétail électoral, qu’elles confient leurs suffrages à des mandataires et que ces mandataires-là doivent être en interactivité avec elles".
Alassane Diagne poursuit en martelant avec conviction que lui et et ses camarades travaillent à faire de sorte que "les populations surveillent leurs suffrages".
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