Il s’agit de la Cintif du Sénégal qui a saisi le parquet pour des cas de Blanchiment d’argent estimé à une valeur de 8 milliards FCfa. Toutefois, même si près de la moitié de cette somme a été récupérée, il n’y a pas encore de poursuite, contrairement au Nigéria où des personnalités sont traduit devant la justice. Dans ce dernier pays, les fonds du blanchiment s’élèvent à 5 milliards de dollars fait-elle remarquer. Pour Seydina Tandian, directeur général de FIMAS, le blanchiment est au moins aussi ancien que le crime. Ce crime est estimé à une somme de 300 à 500 milliards de dollars, soit environ 10 % du commerce mondial. Ainsi, cette transformation d’argent sale en argent propre génère un profit de 1 milliard de dollars par jour injecté dans le marché. Elle occupe 3 à 5 % du Produit intérieur brut mondial (PIB), soit entre 800 et 1500 milliards de dollars.
Suffisant pour que Moustapha Wade, représentant du ministre de la Justice en appelle à une coordination et une coopération au niveau international pour mieux lutter contre ce crime qui a pour conséquence la de structuration de l’économie et la destabilisation de nos pays (Faibles). En matière de législation, le Sénégal et beaucoup de pays de la sous-région sont en avance sur les instruments juridiques et dans la ratification des Conventions. et texte internationaux. Seulement, beaucoup reste à faire sur le plan de leur application.
Pour ce qui est du financement du terrorisme au sens de la définition du concept, Moussa Seck, chef de mission à la Caisse nationale du crédit agricole (Cnca), le Sénégal est pour le moment épargné. Il n’est concerné que par le banditisme. Toutefois, compte tenu du fait que l’empilage est un procédé de brouillage de la traçabilité des fonds, il suggère la surveillance des virement bancaires, des cartes électroniques,…
Auparavant, le magistrat El Hadji Guissé définit le blanchiment d’argent comme le moyen par lequel on arrive à une justification malhonnête d’un produit frauduleux. Cela suppose une incrimination des comportements pour avoir les normes internationales de répression. Ce délit quelconque, cette faute correctionnelle trouve sa source dans le trafic illicite d’arme, de drogue, la fraude fiscale, la corruption, la surfacturation, de la fausse monnaie, des arts d’art, des rackets, le détournement, les sectes, etc.
Ce processus devrait obéir à trois étapes : le placement (prélavage) qui est l’étape la plus critique, l’empilage (lavage) qui consiste à cher l’origine douteux et la l’intégration ou recyclage dans le circuit légal de l’économie.
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Sali
En Août, 2012 (08:14 AM)Participer à la Discussion