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Conférence de presse de Mbaye Diack sur l’enseignement : «L’Etat a un rôle d’arbitrage qu’il doit exercer de façon régalienne»

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Conférence de presse de Mbaye Diack sur l’enseignement : «L’Etat a un rôle d’arbitrage qu’il doit exercer de façon régalienne»

Le Secrétaire général adjoint de la Présidence et non moins chef de file de l’Union des Forces patriotiques Emergentes (UFPE), M. Mbaye Diack s’est adressé avant-hier à la presse pour se prononcer sur des questions d’actualité d’ordre national. Le conférencier n’a pas occulté la situation des militaires invalides qui se sont fait récemment entendre, mais aussi le front social marqué par la grève intermittente des syndicats de l’enseignement. Pour le chef de file de l’UFPE « les enseignants membres du CUSEMS doivent reprendre leur travail tout en discutant ».

Au sujet des invalides de l’armée, Mbaye Diack a soutenu que «ces derniers ont toujours été reçus à la Présidence de la République pour statuer sur leur sort». Rappelant que le secrétaire général de la Présidence notamment M. Abdoulaye Baldé et lui-même avaient eu à les recevoir dans le cadre de discussions pour essayer de voir dans quelle mesure leurs problèmes posés «pourront être résolus», fait-il savoir. Cependant, le leader de l’UFPE précise que «l’Etat ne peut pas travailler sous la contrainte», même si M. Diack assure que le maximum d’attention sera accordée aux différentes revendications des acteurs des différents secteurs de la vie nationale.

Parlant du CUSEMS, le secrétaire général adjoint de la Présidence dit ne pas penser qu’ «un professeur d’université ou celui d’un lycée soient plus important qu’un instituteur». Selon lui, si aujourd’hui les cadres qu’ils sont, ont pu parvenir à ce stade de la réussite sociale «c’est parce que nous avions de très bon instituteurs qui étaient mis dans de très bonnes conditions» fait-il noter. Pour lui, «l’instituteur est aussi important que les enseignants du secondaire et du supérieur». A l’en croire, «l’indemnité est liée à la fonction et non au diplôme». Prenant l’exemple du soldat au front, le SG de l’UFPE fait remarquer que celui-ci peut avoir dix fois l’indemnité d’un professeur, parce que tout simplement «le militaire risque sa vie». Même cas aussi pour un gouverneur de région dont l’indemnité reste liée à sa fonction plutôt qu’à son diplôme de l’ENA. Il révèle que parmi tous les fonctionnaires régis par le statut général de la fonction publique qui se réfère à la loi 61-33 de 1961, «seuls les enseignants bénéficient d’une indemnité de logement». A l’origine dira M. Diack, les enseignants qui avaient droit au logement se butaient devant des difficultés par rapport à son application, «c’est pourquoi ce droit a été transformé en indemnité». Pour les autres corps qui ont des indemnités, il faut relever une particularité qui fait que ces corps disposent d’un statut spécial.
«C’est le cas par exemple de l’Inspection Générale d’Etat, des magistrats» a-t-il comparé. En tant qu’ancien syndicaliste, Mbaye Diack a analysé la plateforme revendicative des syndicats de l’enseignement qui se résume à 60 points, répartis en 3 structures : une structure pédagogique dirigée le ministère de l’Education Nationale, une statutaire pilotée par le ministère de la Fonction Publique, et une financière prise en charge par le ministère en charge du Budget. Selon lui «la satisfaction a été totale tant au niveau de l’Education Nationale que de la Fonction Publique». Toutefois, il reconnaît que le seul point d’achoppement des négociations sur la plateforme, du reste relatif à l’indemnité de logement fait aujourd’hui que «la satisfaction à ce niveau est de 99%». Donc, sur les 60 points proposés par les enseignants, M. Diack rappelle que les 59,99 ont bénéficié d’une suite favorable de la part de l’Etat. Le reste, selon lui «a fait l’objet d’une solution étalée dans le temps» a-t-il indiqué. Il en appelle ainsi au patriotisme des enseignants du CUSEMS. Selon lui «ils doivent reprendre le travail, tout en continuant les discussions» et se convainc également qu’à chaque fois que l’Etat pourra apporter un plus pour améliorer le cadre de vie des Sénégalais de quelque corporation qu’ils appartiennent, «l’Etat le fera».

Cependant il fait rappeller qu’ «à l’impossible nul n’est tenu». Etant entendu que les contraintes se situent à tous les niveaux. Satisfaire les fonctionnaires, les élèves, les vieillards, et régler les problèmes de logement et de sécurité en même temps n’est pas chose aisée. Mbaye Diack fait noter que «l’Etat a un rôle d’arbitrage qu’il détient et qu’il doit exercer de façon régalienne».



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