Coupures intempestives de courant : les sans-voix se prononcent« Les responsables de la Sénélec doivent être démis»

Depuis trois ans maintenant, la période des vacances coïncide avec les coupures intempestives de courant. Pour cette année, les raisons, selon les responsables du ministère des Mines, résulteraient d'un déficit de fuel. En effet, la Sar qui fournit le carburant à la Sénélec , se serait endettée auprès de ses fournisseurs traditonnels qui refuseraient de lui livrer le carburant, tant qu'elle ne payera pas lesdites dettes. Conséquence, ce sont les consomateurs qui paient les pots cassés par la Sénélec , chèrement. Pour trouver une solution à cette situation, des sans voix se prononcent; et certains estiment qu'il faut se séparer des responsables, dont l'incurie le dispute à l'incompétence, incapables d'apporter un commencement de solution à ce phénomène récurrent.

Marieme FALL (Vendeuse)

Même si la Sénélec ne peut pas arrêter définivement les coupures de courant, qu'elle essaie au moins de réduire les durées de délestage. Comme nous ne pouvons pas tout dire, ce sont les autorités qui doivent réduire le tort qu'ils causent aux citoyens.

Agnès Sarr (Photo Ciné Sénégal)

Je suis désolée du fait que les promesses du gouvernement n'aient pas été respectées. Parce qu'on est confronté à des délestages qui durent du matin au soir, obligeant les gens à ne pas travailler. Dans les maisons, les provisions pourrissent. Nous ne parvenons plus à dormir la nuit, à cause des moustiques et de la chaleur, parce qu'il ne peut pas y avoir de ventalition à cause des coupures. Monsieur le Président, aidez-nous à résoudre ce problème. Nous sommes vraiment déçus !

Alioune Seck (commerçant)

Je pense que ceux qui sont à la Sénélec sont des incapapbles. Ils doivent être remplacés par d'autres, qui seraient en mesure de régler le problème. D'ailleurs, rien ne fonctionne dans ce pays. J'implore le bon Dieu pour que d'autres dirigeants conduisent les destinées du pays

Fady Mesto (Hotelier)

Il faut investir plus pour arrêter les coupures de courant. Parce que s'ils économisaient de l'argnt , ils pourraient acheter d'autres groupes et il y aura moins de coupures. Quant aux promesses, j'estime qu'il faut laisser les politiciens parler. Et le jour de chute, ils comprendront leurs erreurs.

Mor Gaye Coundoul (marchand)

Nous demandons au gouvernement d'arrêter au plus vite cette situation. J'espère que c'est parce que les autorités sont en train de moderniser la Sénélec que les coupures sont si intempestives.

Emanuel Mbengue (Laborantin)

En quittant chez moi ce matin (ndlr : avant-hier) il n'y avait pas de courant, depuis la veille au soir. Mais c'est au travail que le mal se fait le plus sentir. Quant aux promesses faites par les autorités, je n'y prête aucune attention. D'ailleurs, les politiciens ne savent faire que des promesses. Quand même, comme il y a des travaux qui s'effectuent à Bel-Air, osons croire qu'à la fin des travaux, les délestages vont s'arrêter.

Malick Watt (hôtelier)

Certes, les Sénégalais sont fatigués, mais nous qui travaillons dans les hôtels sommes souvent interpellés par les clients étrangers sur les raisons de ces délestages. Ils s'interrogent sur les coupures intempestives. D'ailleurs, nous avons changé les habitudes alimentaires des touristes. Pour pallier ce problème, le gouvernement, malgré les promesses non tenues, doit au moins acheter suffisamment de carburant afin d'éviter ces désagréments.

Ameth Niang (chauffeur)

Pour moi, c'est à cause des travaux que les coupures persitent. Je suis convaincu qu'à la fin des installations, il n'y aura plus de délestage.

Amadou Sylla (technicien médical retraité)

Ma dernière facture était de 31.000 francs, alors que les autorités avaient promis qu'il n'y aurait plus de coupures d'électricté. Chaque fois, on nous explique que le problème résulte des difficultés de la Sar ou de la Sénélec. Nous autres consommateurs, ne comprenons pas ; et les autorités ne nous donnent aucun argument valable à partir duquel nous pouvons nous fier, pour nous situer. Quant à la question de savoir, à quand la fin des délestages, seul le président Wade peut répondre à cette question. D'ailleurs, si Wade était plus diligent, les coupures ne seraient pas aussi répétives, parce que les moyens existent. Il ne manque que la volonté politique.

Cheikh Ndiaye

Nous autres, ne pouvons apporter aucune solution à ces coupures. La seule chose que nous pouvons faire, c'est nous lamenter

Amadou Niang

Je n'ai jamais imaginé que le Sénégal connaîtrait une situation pareille, après l'alternance. Je me plains comme tous les autres travailleurs, car toutes mes activités sont au ralenti. Je propose au gouvernement de privatiser la Sénélec , si les responsables actuels sont incapapbles de résoudre le problème des coupures.