Choléra ou maladie mystérieuse ? Quoi qu’il en soit, les autorités médicales de la région de Kaolack retiennent leur souffle. La région médicale est sur le pied de guerre car depuis le 14 juillet, 39 cas de diarrhée aiguë ont été enregistrés et les malades internés à l’hôpital régional El Hadj Ibrahima Niass et au Village d’enfants Sos. Une dame de 60 ans est décédée lundi dernier au quartier Médina Mbaba.
En attendant le résultat des prélèvements envoyés pour analyse au laboratoire, aucune éventualité n’est écartée. « Tous les cas ont fait l’objet de prélèvements qui sont analysés au niveau du laboratoire. Mais, jusqu’à présent, il n’y a aucun prélèvement qui nous est revenu positif, en tout cas, en ce qui concerne le choléra. Pour le moment, on ne peut pas dire que nous avons des cas de choléra, parce qu’on n’a pas la confirmation biologique. Nous sommes donc dans une situation où nous avons des cas de diarrhée aiguë, nous nous comportons en situation de diarrhée aiguë et le choléra fait partie des diarrhées aiguës. Tout ce qui doit être fait devant des cas de choléra, on est dans cette posture de riposte par rapport à ces cas. C’est-à-dire qu’actuellement, nous prenons des mesures comme si nous étions devant des cas de choléra, mais on ne peut pas parler de choléra tant qu’on n’a pas la confirmation biologique. Ce n’est pas qu’on cache quoi que ce soit, mais on n’a pas la confirmation biologique », soutient Dr Bassirou Ndir, responsable du Bureau régional immunisation et surveillance épidémiologique de la région médicale de Kaolack.
Si les résultats des analyses confirmaient l’existence de la maladie des mains sales, avec ces cas de diarrhée aiguë, ce serait alors la catastrophe à Kaolack. Avec les eaux stagnantes, les mouches et l’insalubrité qui règne, tous les ingrédients sont réunis pour un cocktail explosif en ce début d’hivernage.
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