Cheikh Bâ, directeur de publication de l’hebdomadaire « Rac-Tac » a franchi le Rubicon en publiant dans sa dernière publication des images pornographiques qui ont heurté les consciences et amené le procureur de la République à sévir. Ce dernier a immédiatement saisi la section de la Brigade des mœurs. Qui a aussitôt déféré au parquet le directeur de publication de l’organe incriminé. D’où, il a été inculpé et placé sous mandat de dépôt depuis hier pour diffusion d’images pornographiques. Il risque deux ans de prison avec interdiction d’exercer les fonctions de Dirpub. Les images pornographiques publiées, hier, par l’hebdomadaire « Rac-Tac », piloté par Cheikh Bâ, ne sont pas passées inaperçues, chez le maître des poursuites. Par conséquent, il a immédiatement ordonné à la sûreté urbaine, plus précisément la section de la Brigade des mœurs, de convoquer le directeur de publication dudit journal. Un ordre qui n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd. Car, le journaliste qui a été entendu par les policiers enquêteurs, a été immédiatement déféré au parquet avant d’être inculpé et placé sous mandat de dépôt pour diffusion d’images pornographiques. Un délit prévu et puni par l’article 256 du Code pénal. Selon lequel, le coupable d’un tel délit « sera puni d’un emprisonnement d’un mois à deux ans et d’une amende de 25 000 à 300 000 francs.( …). Le condamné pourra en outre faire l’objet, pour une durée ne dépassant pas six mois, d’une interdiction d’exercer, directement ou par personne interposée, en droit ou en fait, des fonctions de direction de toute entreprise d’impression, d’édition ou de groupage de distribution de journaux et de publications périodiques. Quiconque contreviendra à l’interdiction visée ci-dessus, sera puni des peines prévues au présent article ». Rappelons que, Pape Daouda Sow, directeur de publication de l’ex-hebdomadaire (Mœurs), avait également vu son journal jugé pornographique en son temps, frappé d’une mesure d’interdiction de publication. Idem pour les deux hebdomadaires qu’il avait tenté de mettre sur le marché à savoir (Nuit et Jour et L’As de cœur). En tout cas, d’autres hebdomadaires qui livrent ou montrent des images pornographiques contraires aux mœurs, sont dans le viseur du procureur de la République.
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