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DOSSIER : FÊTES DE FIN D’ANNÉE À DAKAR - Entre solennité, festins et débours

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DOSSIER : FÊTES DE FIN D’ANNÉE À DAKAR - Entre solennité, festins et débours

La période qui s’étend du 25 décembre au 1er janvier est communément désignée par l’expression de «fêtes de fin d’année». Généralement associées à une fête de famille, avec cadeaux sous le sapin et à la bûche glacée ou encore aux rues illuminées. Ces huit jours voient se succéder des célébrations aussi bien solennelles que païennes. Ainsi le ton est donné pour la bombance et la beuverie. Des soirées, des dîners où la boisson coule à flots, ou encore des cadeaux, sont à l’affiche et les messes aux oubliettes. Dès lors, les dépenses excessives. Les hommes ont trouvé la solution adéquate pour ne pas passer à la «douane» féminine. Vous devriez essayer, larguer vos petites amies (si elles sont nombreuses) à la veille des fêtes et ne garder que celle que votre cœur préfère. N’est-ce pas que «di na la jox lu ma menul ngir mbeungel», pour et au nom de l’amour, que ne ferait-ont pas? C’est à se demander !!!

LE SENS ET LA PORTÉE DES FÊTES

La Nativité.

Noël est une fête religieuse chrétienne célébrant chaque année la naissance de Jésus- Christ, commémorée par des offices religieux spéciaux. Elle salue en Jésus celui dont la venue dans le monde chasse les ténèbres. La fête de la nativité n’est donc en rien la célébration d’un anniversaire.
 La célébration du 25 décembre est essentiellement une affirmation théologique : la venue du Fils de Dieu dans le monde. Ajoutons que nous ne savons rien sur la date de naissance de Jésus. Selon les indications de l’Evangile de Luc, Jésus est né à une saison où bergers et troupeaux passaient la nuit à la belle étoile, et où des populations nombreuses pouvaient se déplacer sur les routes pour le recensement : autant d’indications difficilement compatibles avec la fin du mois de décembre. Quelques sources anciennes situent la naissance de Jésus au printemps. Noël est aussi fêté par un grand nombre de personnes non-chrétiennes. En-dehors des aspects religieux, la manière la plus courante de fêter Noël consiste à se rassembler en famille ou avec des amis, à organiser une veillée autour d'un feu de bois, à mettre un sapin décoré dans la maison et à échanger des cadeaux.

L’Épiphanie.

Paradoxalement, la plus importante dans ce cycle de fêtes, se situe au 6 janvier, en dehors, par conséquent, de la période considérée.
Cette fête, attestée dans la première moitié du IVe siècle, commémorait le baptême de Jésus dans les eaux du Jourdain. Par la suite, s’y associèrent le rappel de sa naissance, de la venue des mages et des noces de Cana. Certains témoignages permettent d’affirmer que la fête du 6 janvier était célébrée par certains Chrétiens dès le second siècle. Il n’est pas impossible que le choix de la date ait une origine païenne. Les païens célébraient ce jour-là une fête en l’honneur de Dionysos, en relation avec l’allongement des jours. À Alexandrie, on prétendait que les eaux du Nil recevaient cette nuit-là un pouvoir miraculeux. Ainsi pourrait s’expliquer le fait que certains disciples du Christ aient choisi ce jour pour revivre le baptême de Jésus.

La Saint-Sylvestre.

Saint Sylvestre, qui fut pape de 314 à 335, doit l’essentiel de sa célébrité au fait qu’il est commémoré par le calendrier liturgique le dernier jour de l’année civile, le 31 décembre. Sa fête n’a pas plus d’importance que celle de n’importe quel autre saint de l’année. Elle en a même beaucoup moins que celles qui la précèdent lors des derniers jours de l’année civile : les Saints innocents, Saint Jean, Saint Étienne. Alors que ces dernières célébrations sont, selon la liturgie catholique, des fêtes, Saint Sylvestre n’a droit qu’à une mémoire dont la célébration est facultative. Rappelons qu’elle est la hiérarchie des jours liturgiques dans l’usage catholique, en ordre d’importance décroissant : solennités, fêtes, mémoires, féries (jours sans célébration particulière).

Le jour de l’an.

Le 1er janvier, jusqu’à la récente réforme liturgique, était dans l’Église latine la fête de la circoncision de Jésus, et certains rites orientaux ont conservé cet usage. La réforme du calendrier a changé le nom de cette solennité pour en faire celle de sainte Marie, Mère de Dieu. Il faut cependant remarquer que la réforme liturgique a conservé pour ce jour-là la lecture du passage de l’Évangile racontant comment l’enfant fut circoncis «le huitième jour» et qu’il reçut à cette occasion le nom de Jésus.
 En tant que fête liturgique, le 1er janvier n’est pas une célébration du début de l’année civile, mais seulement l’octave, le huitième jour à partir de Noël.

FÊTES DE FIN D’ANNÉE À DAKAR : Entre solennité, festins et débours

La période qui s’étend du 25 décembre au 1er janvier est communément désignée par l’expression de «fêtes de fin d’année». Généralement associées à une fête de famille, avec cadeaux sous le sapin et à la bûche glacée ou encore aux rues illuminées. Ces huit jours voient se succéder des célébrations aussi bien solennelles que païennes. Ainsi le ton est donné pour la bombance et la beuverie. Des soirées, des dîners où la boisson coule à flots, ou encore des cadeaux, sont à l’affiche et les messes aux oubliettes. Dès lors, les dépenses excessives. Les hommes ont trouvé la solution adéquate pour ne pas passer à la «douane» féminine. Vous devriez essayer, larguer vos petites amies (si elles sont nombreuses) à la veille des fêtes et ne garder que celle que votre cœur préfère. N’est-ce pas que «di na la jox lu ma menul ngir mbeungel», pour et au nom de l’amour, que ne ferait-ont pas? C’est à se demander !!!

PETITES COPINES LARGUÉES À LA VEILLE DES FÊTES : Attention, «Papa Noël» risque de vous fausser compagnie !

Noël et Nouvel An : deux fêtes qui illuminent nos soirées depuis des siècles. Toutes deux fêtes nocturnes, lorsque les jours sont les plus courts et les nuits les plus longues, dont l'instant suprême, magique et fatidique tombe à minuit. Mais si Noël est une nuit sacrée et familiale, le Nouvel An est une nuit de liesse et de charivari. Déjà la ville de Dakar vibre au rythme de la fièvre festive. Adultes, jeunes et enfants s'attèlent aux derniers préparatifs de ces grands événements enterrant l'année 2007. Si pour certains, la question de la coïncidence des trois fêtes (Tabaski, Noël et Nouvel an) se pose, cela ne gêne pas d'autres. Mais pour ceux qui ont plusieurs «petites copines», c’est une autre paire de manches qui s’ajoute à leur collet. Déjà fortement enserré par les dépenses de toutes sortes. Plusieurs «petites copines», c’est très amusant en période normale. On peut surfer sur toutes. À condition de savoir bien slalomer et esquiver. Pour éviter les bourdes. Mais avec les festivités et grandes occasions de réjouissances, c’est une autre énigme qui se pose en termes de «avec qui sortir?». Et là, ce sont les «officieuses» qui risquent d’en pâtir. Au grand bonheur de «l’officielle» qui est en général la potentielle fiancée ou la future épouse. Pour éviter de se heurter à des dépenses qui tournent autour de la coiffure, de l’habillement et des chaussures, les hommes ne cherchent pas midi à quatorze heures. Les petites copines qu’ils désignent communément sous le vocable des «à-côté» sont tout bonnement larguées. Comme de vieilles chaussettes. Tandis que Monsieur ne se gêne pas pour s’afficher avec sa «reine de la soirée» au moment où les «reines déchues (?)» essuient leurs déboires et tentent de noyer leur chagrin… d’amour.

Incroyable mais vrai

Ce fait bien qu’incroyable à entendre est chose vraie sous nos tropiques. Comme a tenu à nous le confirmer ce quadragénaire. Don juan en son temps et maintenant « casé » avec trois enfants, Laye Diop nous confirme que nos interrogations sont bien fondées, «cela se faisait à notre époque et je dois vous dire que cela se voit jusqu’à présent. Avant de me marier, il m’arrivait d’avoir deux ou trois copines en même temps. Mais dès que les fêtes où il fallait casquer se présentaient, je zappais les autres à cause des dépenses. J’inventais des excuses bidons pour m’en sortir. Sinon, je me serais retrouvé dans l’engrenage. Mais, maintenant, je suis casé et je me contente de ma femme.» Corroborant les dires de Laye Diop, cette «reine déchue» nous confie être tombée de son piédestal quand celui qu’elle considérait comme son amoureux lui a signifié «qu’entre eux deux, c’est fini. Sans commentaires». Visiblement secouée par cette nouvelle, Fifi (nous avons préféré la surnommer ainsi), a senti le sol se dérober sous ses pieds. Témoignage à l’appui, elle nous confesse : «Mon petit copain s’est séparé de moi comme cela. Sous un prétexte fallacieux, il a rompu.» Est-ce parce que le gars en question avait une autre copine? La réponse ne tarde pas à tomber. «Oui, lance-t-elle, entre deux hoquets. Mais, il m’avait juré que c’était fini avec elle». Se sentant «trahie», elle n’a pas voulu (ou pu?) en dire plus. Préférant garder l’anonymat malgré notre insistance, ce «Casanova», grand dragueur devant l’éternel, fait de cette solution tienne pour éviter les situations alambiquées avec ses «à-côtés». «Avec certaines copines, je ne fais que m’amuser mais elles prennent cela au sérieux et s’impliquent carrément. Alors que j’ai une fiancée que ma famille connaît et apprécie». Quel est son plan alors pour ne pas vider son compte en banque en période de fêtes avec ses multitudes de conquêtes? Sourire en bretelles, il répond: «C’est simple. Je romps les amarres ou j’invente des problèmes de sous et je sors tranquillement avec ma fiancée.» Mesdames, qu’on se le tienne pour dit. Si notre homme adopte une attitude douteuse ou se cantonne derrière l’argument du manque de sous, ayons la puce à l’oreille et préparons nous à un croc-en-jambe!!!

BEUVERIE

Noël et le 31 Décembre riment avec solennité et dévotion. On le concède, mais c’est aussi de forts moments de bombance et de beuverie. Après les moments de recueillement et de prières qui marquent les cérémonies à l’église, les fidèles se retrouvent, qui dans les maisons, qui dans les restaurants, pour célébrer en famille ou entre amis, la Nativité et enterrer l’année précédente. Occasion choisie pour se gaver et se …saouler à volonté. Les adeptes de la boisson grisante s’en donnent à cœur joie. Fête oblige, ils se laissent aller à quelques petites dérives (?) bannies en temps «normal». L’heure est aux réjouissances, vous diront-ils, ou encore, on ne meurt qu’une seule fois. Mais est-ce une raison pour se saouler sans réserve?

 MARIA DOMINICA T. DIÉDHIOU & NDÈYE FATOU SECK



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