Gestion : l’Agence de presse sénégalaise se porte mal

L’Agence de presse sénégalaise (Aps), traverse une crise au point que le directeur général, Mohamed Joseph Sarr, n'y passe plus qu’une quinzaine de minutes par jour pour signer des documents urgents, selon des sources bien informées. Motif invoqué, le directeur général vivrait le syndrome Pape Samba Mboup, incapable de rester à son bureau, comme s'il avait été marabouté.

Sa nomination en remplacement de Mamadou Koumé avait été très mal accueillie par les travailleurs au point que le président de la République, Me Abdoulaye Wade, s’était cru le devoir d’interpeller en plein Conseil des ministres, le ministre de la Communication, Moustapha Guirassy. « Je ne le connais pas. Comme c’est ton protégé, tu n’a qu’à  assumer ses actes », avait soutenu le président Wade. Le malaise est tel que les travailleurs tirent la sonnette d’alarme surtout que la situation financière de l’entreprise est très critique.

L’entreprise qui respirait la santé au moment où Mamadou Koumé passait le témoin à l’actuel Dg, traînerait une ardoise de 30 millions. La situation serait si catastrophique que pour payer les salaires des mois de juillet et août, la direction aurait eu recours à un découvert bancaire. La section Synpics de la boite est en ordre de bataille, surtout que les salaires du mois de septembre sont menacés.