Imam Mamadou Guèye des Parcelles Assainies dans son sermon de Tabaski : «Laissons à Dieu le choix du meilleur candidat»

Le terrain contigu de la Mosquée de l’Unité 8 des Parcelles Assainies a été très tôt pris d’assaut par les fidèles. A 9h30, l’Imam Mamadou Guèye accompagné de Naïm et de pensionnaires de la mosquée a, comme le veut la tradition, indiqué le nombre de takbirs à accomplir avant de célébrer la prière. Après les 2 rakas de Yowmal Aïd dans lesquelles il a eu à déclamer la Fatiha (Sourate de l’ouverture), suivie de la Sourate Al Ahla puis la Fatiha et la Sourate Alateyka. Après la salutation finale, il s’est adressé aux fidèles d’abord en arabe puis en wolof.

En revenant sur le sens de cette prière, l’Imam a retracé l’historique de cette pratique que le Prophète Ibrahim PSL a été le premier à effectuer. Le Prophète Mouhamad PSL a perpétué cet acte sous forme de Sounah. Pratique non contraignante, les musulmans des 4 coins du globe célèbrent en guise de recommandations cette fête communément appelée Aïd Al Adha ou fête du Sacrifice d’Abrahm, le Père des trois religions monothéistes. Il s’agit de la plus grande fête de l’Islam. C’est pourquoi le jour de la prière, hommes, femmes et enfants revêtent leurs plus jolis parements. Lors du sermon de l’Imam, ce dernier est revenu sur les échéances cruciales qui attendent notre pays le mois prochain. A cet effet, il a imploré le Seigneur de préserver notre pays des excès liés à la passion de certains. Il a en outre demandé aux croyants d’œuvrer ensemble pour le rayonnement du Sénégal. Seul l’intérêt du Sénégal est important. Il a également demandé aux hommes politiques en compétition de privilégier la notion d’intérêt général « celui qui s’apitoiera le plus du sort des masses populaires, Dieu fasse qu’il soit élu ». A cet effet, il a demandé à l’image des sages au Tout Puissant, le Connaisseur du Présent et du Futur de choisir le meilleur homme à même de diriger le Sénégal.

Après coup, ce fût les embrassades entre fidèles et les prières pour que tout ce beau monde se retrouve l’année prochaine en ayant une pensée pieuse pour les défunts dans l’autre monde et aux pensionnaires des maisons d’arrêt. Le geste d’Abraham perpétré signe ainsi le coup d’envoi de la Tabaski. La fête du mouton pouvait donc commencer après le sacrifice du mouton.