L’incendie d’un véhicule au siége du Parti au pouvoir ont valu à deux proches du président des jeunesses socialistes, Bathélémy Dias, une garde à vue. Mais, désormais, les enquêteurs savent qu’on a voulu les orienter sur une fausse piste.
Selon des sources policières, l’incendie d’un véhicule, il y a plus d’une semaine, à la permanence du parti au pouvoir n’a pas été provoqué de l’extérieur. Car, le bidon qui contenait l’essence, qui a servi à mettre le feu, a été retrouvé dans l’espace des gardiens.Au moment des fiats, entre deux et trois heures du matin, le gardien s’était retiré dans ladite permanence. Il serait si concentré sur son chapelet et sa natte de prière, qu’il n’a rien vu, ni entendu. Pis, les libéraux qui étaient sur place ont longuement contemplé le feu, avant d’alerter les sapeurs-pompiers. D’où la déduction de nos sources : « les libéraux ont incendié leur vieux véhicule, dans le dessein de faire oublier la tentative de liquidation au feu, dont les responsables socialistes ont failli être les victimes à Thiès ». Ils avaient également une autre intention : faire arrêter le responsable des jeunesses socialistes, Barthélemy Dias, avec l’espoir d’alpaguer le secrétaire général du Parti socialiste, Ousmane Tanor Dieng, comme « principal commanditaire ».
Ainsi, « édifiés par les faits », les enquêteurs fouinent maintenant du côté du pouvoir, même s’ils savent que le dossier « risque bien d’être enterré ».
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