Moins de deux heures discussions ont suffi au gouvernement et aux syndicats d’enseignants pour trouver un accord. La proposition du gouvernement, comme l’a expliqué le ministre de l’Education en charge du préscolaire et du moyen secondaire, Kalidou Diallo, à la sortie de la salle de réunion, est que ‘pour l’année 2009, le gouvernement accepte d’accorder une Ird de 15 000 francs par mois et par enseignant à partir de juin’. Selon le ministre, cette proposition dépasse de loin les sept milliards que le gouvernement avait proposés en 2009 et payables en deux tranches, tout comme les 8, 5 milliards et les neuf milliards pour lesquels, il s’était engagé respectivement pour 2010 et 2011 au titre de l’Ird.
Une proposition acceptée par Mamadou Diouf, le coordonnateur du Cadre unitaire des enseignants. ‘Nous acceptons les 15 000 francs pour le reste de 2009’, répond-il, non sans préciser qu’au lieu d’une hausse successive de 10 000 francs par an jusqu’en 2011, les syndicats d’enseignants réclament désormais 5 000 francs par an pour amener l’Ird à 25 000 en 2011. ‘Nous estimons que c’est une proposition réaliste et réalisable, qui tient compte des tensions de trésorerie évoquées par le gouvernement et la volonté des enseignants à s’entendre’, explique Mamadou Diouf.
Du côté de la délégation gouvernementale conduite par le Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye, mais qui a quitté plus tôt, et dans laquelle se trouvaient le ministre de l’Habitat Omar Sarr, Habib Sy de la Fonction publique, Abdoulaye Sow du Budget et Kalidou Diallo de l’Eduction, on refuse de prendre un engagement pour 2010 et 2011. D’après Kalidou Diallo, le gouvernement n’a pas répondu à cette proposition et va rendre compte au Premier ministre. En attendant la signature d’un accord définitif, l’on peut dire que c’est l’apaisement d’un camp comme de l’autre. ‘Nous sommes dans une logique d’apaisement et de dialogue compte tenu de la volonté du gouvernement d’arriver à un accord raisonnable’, déclare Mamadou Diouf. Toutefois, avertit le syndicaliste, ‘nous ne sommes pas à la levée du mot d’ordre’.
Vraisemblablement, ce n’est plus qu’une question de temps. Les parties devraient se retrouver très bientôt pour la matérialisation de l’accord. Et un comité de suivi des accords sera mis en place d’accord parties.
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