Le ministre a indiqué que le problème résultait plutôt dans la manutention du fuel par les agents de la Senelec qui était responsable à ce moment de la gestion des stocks. La mauvaise qualité de l’essence a endommagé des pièces des centrales. Le résultat étant une réduction de la quantité totale de production d’électricité. Selon le ministre, il manquait 140 MW au réseau le 4 juillet et 98 MW le 18 juillet.
« Le déficit qui était de 150 MW passera à 54 MW d’ici la fin de mois et la situation devrait revenir à la normale d’ici le 15 août », a promis le ministre. Pour ce faire, le ministre a demandé à la Senelec « d’accélérer » la mise en service de deux nouvelles turbines. GTI augmentera son régime pour produire 15 MW supplémentaires. Le gouvernement s’assurera aussi d’avoir des réserves de secours. L’autre solution, administrative, vise plutôt le long terme. « Aujourd’hui, la Senelec va transférer ses importations de combustibles à la Société africaine de raffinage (Sar) », a annoncé le ministre. Cette décision est effective depuis lundi dernier. L’ensemble des produits de la Sar et de la Senelec passeront dorénavant par Sentock, un moyen pour renforcer encore plus la qualité du produit.
La licence de distribution avait été donnée à l’origine à la Senelec, parce que la Sar ne fonctionnait plus. Selon le ministre, la Senelec était « en otage de certains pétroliers ». Pour trouver une solution de rechange, les autorités avaient opté pour cette option, aujourd’hui avec des conséquences.
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