Les enseignants de la Cité des Professeurs de Fann Résidence (Avenue des Ambassadeurs) n’en peuvent plus. Leur quartier qui est plongé depuis des années dans l’obscurité totale, est la cible de voleurs et d’agresseurs. Une absence d’éclairage qui fait le lit de l’insécurité.
Les autorités municipales sont, à plusieurs reprises, sensibilisées sur la question, mais que des promesses non tenues. Pendant ce temps, les habitants de quartier, parmi lesquels, les Pr Kader Boy, Moustapha Kassé, Pierre Ndiaye, Boubacar Barry, Ely Madiodo Fall, Abou Touré, Kader Barry, Mamoussé Diagne, Ameth Seydi, s’acquittent régulièrement de leurs obligations au nombre desquelles les taxes municipales.
Ils courent depuis plusieurs années derrière l’éclairage de leur quartier. Et à chaque fois, ce sont des promesses non tenues que les autorités municipales leur servent. Il s’agit des enseignants de la Cité des Professeurs de Fann Résidence qui, aujourd’hui, sont au bout du rouleau. Les habitants de cette cité qui comptent en leur sein les Pr Kader Boy, Moustapha Kassé, Pierre Ndiaye, Boubacar Barry, Ely Madiodo Fall, Abou Touré, Kader Barry, Mamoussé Diagne, Ameth Seydi etc, se sont réunis pour taper du poing sur la table. Dans leur résolution, ils font part de leur colère noire. Et en attendant d’engager toutes les actions propres à faire avancer leur cause, renseigne la source, les enseignants très remontés « tiennent à rappeler à ces autorités cette vérité élémentaire : en dehors du fait d’être des citoyens à part entière qui s’acquittent régulièrement de leurs obligations au nombre desquelles les taxes municipales ».
En effet, leur espace d’habitation (aménagé sous Senghor qui a dû, à l’époque braver la convoitise de certains gros bonnets qui voulaient s’attribuer le terrain, pour y construire une cité destinée aux enseignants à des prix défiant toute concurrence) n’est plus, depuis des années, éclairé la nuit. Et après un rétablissement éphémère du courant, souligne notre source, juste avant les grands travaux de l’OCI dont ils espéraient quelques retombées réglant définitivement la question, les voilà retournés à l’obscurité totale et l’insécurité la nuit, avec des vols en tous genres.
Leurs appels réitérés lancés à l’autorité municipale n’ont reçu, pour toute réponse que des promesses : la situation sera rétablie dès que le dépouillement de l’appel d’offres pour l’éclairage public (lancé depuis février s’il vous plaît) sera mené à son terme.
Rappelons que les Enseignants de la Cité des professeurs construite il y a une trentaine d’années à l’Avenue des Ambassadeurs, ont contribué à former les meilleurs d’entre eux.
Mais aujourd’hui, ces Professeurs d’Université connaissent tous les états d’âme, allant du désarroi à la colère.
0 Commentaires
Participer à la Discussion