Le Mouvement national des étudiants et élèves du Mouvement pour le socialisme et l’unité (Msu), membre de la Cap 21, appelle leurs camarades à la sérénité et les invite également à pendre leurs responsabilités. Ils déplorent, dans un communiqué que nous avons reçu, la violence du vendredi dernier et estiment que « ce qui se passe dans ce temple du savoir est inadmissible ». Les étudiants du Msu ne comprennent pas que la violence devienne, aujourd’hui, « un moyen de se faire justice ou de se faire entendre ».
Cette situation, estiment-ils, « est l’aboutissement d’un processus que les autorités ont beaucoup négligé. Mais cela ne justifie en rien le désordre qu’on a pu noter et qui a terni l’image des étudiants ». Les étudiants et élèves du Msu n’apprécient pas du tout le recours à la violence et appellent l’Etat à réagir pour « arrêter la répression policière ». « Nous rappelons aussi que le respect des franchises universitaires est un acquis, de longue date, qui ne saurait être remis en cause par les autorités. Le Groupement mobile d’intervention (Gmi) doit sortir de l’enceinte universitaire », ajoute le communiqué.
Le communiqué soupçonne des gens dans l’ombre de tirer les ficelles, par conséquent, les étudiants doivent neutraliser certaines personnes ou mouvements incontrôlés « qui, tapis dans l’ombre, influencent l’esprit du mouvement ». Concernant le problème de l’hygiène dans les restaurants, les étudiants du Msu appellent à œuvrer à une implication de leurs camarades dans la gestion de leur vie quotidienne. Ils suggèrent une plus grande implication des étudiants au niveau du Coud, mais aussi l’organisation d’une mutuelle d’étudiants chargée de gérer le service social, particulièrement les restaurants, comme c’est le cas en France et ailleurs. Il faut, souhaitent-ils, revoir le mode d’octroi des marchés de la restauration.
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