Les structures sanitaires mises en cause s’en lavent les mains
Du côté de ces centres de santé, le discours tenu est néanmoins tout autre. À l’hôpital de Grand-Yoff, le major du service de la maternité, Bernard Sagna, a admis qu’il se peut qu’une patiente ne puisse être accueillie chez eux, faute de places disponibles. «Dans ce cas, nous l’orientons naturellement vers un autre centre de santé suivant le problème précis.» À Nabil Choucair de la Patte d’Oie, nous n’avons pu parler au responsable de la maternité, absent selon nos interlocuteurs. Enfin au centre de santé Roi Baudouin de Guédiawaye, Mbaye Dia - Major du service maternité - a essayé d’éclairer notre lanterne sur les critères d’admission d’un patient : «Tant qu’il y a de la place, nous prenons tout le monde. Nos patients viennent de toutes les autres structures de la région, Dakar, Pikine, Rufisque. Il y en a qui nous viennent même de Thiès !» Poursuivant ses explications, il ajoute que le problème de Roi Baudouin, c’est qu’on leur envoie des malades qui ont déjà fait le tour des autres structures pour qu’ils soient opérés. «Ce qui nécessite obligatoirement de l’espace. Nous mettons parfois trois patientes sur un lit, mais on ne peut pas opérer une personne alors que les appareils sont occupés par d’autres.»
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