Suite à un incident qui s’est produit le samedi dernier, le directeur de publication du magazine Station a décidé de déposer une plainte ce matin pour agression et vol contre le roi du mbalax. Lequel est accusé d’avoir, avec son épouse, malmené le photographe du magazine.
SOURCE: WALF GRAND-PLACE
L’incident s’est produit samedi dernier, à la boîte de nuit, Le Nirvana. Et le directeur de publication du magazine Station, Moustapha Sow va déposer sur la table du procureur, une plainte contre la star, Youssou Ndour, pour agression et vol.
Le directeur de publication du magazine Station, Moustapha Sow est déterminé à laver l’honneur de son reporter. «Il ne s’agit pas d’un règlement de comptes, du tout !», précise Tapha Sow joint hier par téléphone. Après avoir saisi l’Association des éditeurs de presse, le Syndicat national des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics), les organisations de défense des droits de l’homme, Station va porter plainte contre le roi du mbalax. Que se passe-t-il ? Selon Moustapha Sow, le chanteur a violenté son collaborateur qui avait tenté de le prendre en photo au Nirvana. Et après avoir confisqué l’appareil, Youssou Ndour a «effacé 300 photos qui se trouvaient dans l’appareil de marque Canon Eos.»
Interrogée, la victime, Babacar Bâ déroule le film de l’incident. «Comme je faisais mon Dakar by nigth, je suis arrivé à 3h du mat’ au Nirvana. C’était une soirée discothèque. Aux alentours de 4h, Gaston (Ndlr : Gaston Madeira, régisseur de spectacle), m’a fait appeler pour le prendre en photo avec Youssou», raconte au bout du fil le photographe. Avant d’ajouter : «après que le gorille de la boîte m’a introduit dans la loge où se trouvait le couple Ndour, j’ai déclenché mon appareil. Sur la table, il y avait des bières de toutes sortes. Sa dame trinquait tranquillement. Et dès que Youssou Ndour s’est rendu compte que je les prenais, il s’est levé, visiblement soûl, pour se jeter sur moi.» La suite ? «J’ai riposté. On s’est disputé l’appareil. Sa femme est venue m’arracher ma sacoche. Ils m’ont malmené. Et d’un coup, trois gorilles sont venus me faire sortir de force sans mes affaires», poursuit
Bâ.
REACTION DU BUREAU DE PRESSE DE L’ARTISTE
«Ils n’auront pas de feuilleton judiciaire, car Youssou Ndour du sen morom *»
Selon le bureau de presse de l’artiste, Youssou Ndour headoffice, il faut un peu de respect pour leur patron. Pour Ama Faye que nous avons joint par téléphone, «Youssou n’était pas parti prendre un verre ou danser, mais était invité par son ami Gaston qui s’est marié le samedi et qui voulait se retrouver le soir en boîte avec ses intimes.» D’après le conseiller en communication du chanteur, «Youssou n’a brutalisé personne. Il a juste demandé l’appareil pour récupérer les pellicules.» Mieux, justifie-t-il, «il avait son coca».
Pour Ama Faye, son patron qui emploie 104 journalistes ne peut se permettre d’en brutaliser un. Seulement, d’après lui, le magazine en question veut se faire de la publicité. «S’ils ont envie de s’amuser, ils n’ont qu’à aller ailleurs. Puisqu’il n’y aura pas de feuilleton judiciaire, car Youssou Ndour du sen morom*. Ils n’ont qu’à le laisser en paix.»
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