PREDICTION DES “SALTIGUES” : Un Mouton blanc pour que Macky soit president

Les Saltigués ont passé en revue les événements qui surviendront au Sénégal d'ici l'année prochaine. Lors de la cérémonie traditionnelle des "khoyes" tenue au centre Malango de Fatick, ils ont prédit toutes les possibilités politiques économiques et sanitaires. Selon eux, le président de la république du Sénégal, Me Abdoulaye Wade,  sera au pouvoir pour une durée de deux ans uniquement, avant de passer le flambeau. De leur avis, le paysage politique sénégalais risque d'être perturbé, si les gens ne font pas attention. Ils ont exigé formellement à Macky Sall Premier ministre du Sénégal, de sacrifier un mouton blanc, car, disent-ils, cela peut lui porter bonheur dans la suite de sa mission. Ils voient en Macky Sall, le successeur de Wade, à condition qu'il fasse un sacrifice. Toutefois, les Saltigués n'ont pas manqué d'annoncer la mort d'un grand marabout, et un « chef des chef ».

Les Saltigués ont encore parlé. Durant ces dernières séances de "khoye" annuellement organisées au centre traditionnel de Malango, les Saltigués détenteurs des sciences endogènes avaient prédit la disparition d'éminentes personnalités du sénégal. Ce samedi, lors de la cérémonie traditionnelle des "khoyes", les Saltigués ont encore lancé un appel aux responsables de tous bords, particulièrement les politiques, afin qu'ils prennent en compte leur savoir dans le cadre de la gestion de la cité. Sur le plan politique, ils prédisent que le président de la république du Sénégal, Me Wade, régnera deux ans uniquement au pouvoir, avant de passer le flambeau à quelqu'un d'autre, sans pour autant préciser qui. (Wade niari att lafi def, maka wakh) disent-ils. Toutefois, ils ont fortement exigé à Macky Sall, de faire le  sacrifice d'un mouton blanc. Parce que, disent-ils, cela peut lui porter un grand bonheur dans la suite de sa carrière politique. D'après eux, ce sacrifice  va lui permettre de servir encore la nation.

S'il s'exécute, il augmentera son estime à l'endroit des dirigeants. Il risque même de remplacer le président de la république Me Abdoulaye Wade, ont déclaré les Saltigués sans pour autant préciser le déroulement des événements. Toujours, selon eux, le paysage politique sénégalais risque d'être perturbé, avec des incidents  énormes. Selon le docteur Eric Gbodossou, président de l'Ong Prometra, les Saltigués peuvent se revoir en conclave pour parer à toute éventualité, comme ce fut le cas lors de l'élection présidentielle. Selon  ses explications, les Saltigués avaient annoncé la victoire de Wade lors de la présidentielle, avant d'ajouter que les élections seront accompagnées d'un bain de sang. Une façon pour lui de dire que les Saltigués ont les moyens de renverser la tendance, avec leur science. Pour éviter le bain de sang lors des élections, les Saltigués eux-mêmes ont fait leur sacrifice, renseigne le docteur Gdobossou. Dans le domaine sanitaire, ils voient des épidémies de méningite qui vont siéger le pays avec des maux de ventre. De leur avis, il faut tout faire pour éviter ces catastrophes. Au niveau culturel, agro alimentaire, de manière formelle, ils ont indiqué qu'il y aura une bonne saison des pluies. Mais celle-ci, d'après eux, va créer des dommages avec la tombée de certaines maisons. Et de révéler : les accidents seront très nombreux dans le pays. C'est pourquoi, un Saltigué prenant la parole, exhorte de faire un sacrifice d'un taureau blanc à Mbour. Il est aussi conseillé à chaque conducteur de véhicule, de sacrifier un paquet de sucre pour son bien-être. De manière globale, les Saltigués ont dit que l'hivernage de cette année sera bonne, mais il risque d'avoir des insectes granivores qui vont perturber le début de la saison. « Nous demandons une petite vigilance pour que la récolte soit bonne », renchérit un Saltigué. Pour sa part, la Saltigué Amy Faye annonce la mort d'un grand marabout, et un « chef des chef », avant de signaler un grand accident du train qui aura lieu sur l'axe Dakar-Touba. C'est dire donc que cette culture fait appel à un savoir et des connaissances ancestrales qui permettent de canaliser une société dans son développement, pense le docteur Eric Gbodossou. En tout état de cause, l'on peut dire que le "khoy" n'est plus sérère, il n'est plus sénégalais, mais il va au delà. Pour y assister, des gens sont venus de 17 pays africains, de la France , des Iles du Caraïbes, de l'Espagne, et même des Etats-unis…