La maladie des mains sales se propage à l’intérieur des régions. En effet, six des onze régions du pays sont dèjà affectées par l’épidémie. Il s’agit de Dakar, Thiès, Louga, Saint-Louis, Diourbel et Fatick
Dans la seule journée du mercredi 3 octobre il a été enregistré un total de 1.006 cas. Une situation qui a rapidement évolué pour atteindre 1.060 cas compte non tenu des 50 nouveaux cas enregistrés au niveau de la région de Diourbel, le lieu où a pris départ la maladie en 2005, soit il y a de cela bientôt 3ans. Déjà il y a quelques cas de décès enregistrés notamment à Coki, à l’institut islamique Serigne Sakhir Lô, où « un décès a été enregistré sur les 54 cas qui se sont déclarés dans la communauté rurale depuis le 22 septembre dernier ». Ce sont des responsables médicaux locaux eux-mêmes qui confirment l’information. Cet institut islamique qui revendique pas moins de 3000 élèves, a enregistré un mort sur les 48 cas déclarés, a relevé l’infirmier chef du dispensaire du daara, Cheikh Tidiane Diaw.
Le poste de santé a accueilli et résolu entre le 1-er octobre et aujourd’hui les difficultés sanitaires de 6 malades en plus des 48 cas décelés dans le daara, a ajouté pour sa part, Nouha Tamba l’infirmier chef du poste de santé de la localité. Grâce donc à la prise en charge rapide et correcte des malades, seuls 6 d’entre eux sont gardés actuellement en convalescence et 2 maintenus sous surveillance. Les responsables de la région médicale de Louga, le marabout du daara et des bonnes volontés ont vite pris à bras-le-corps le problème en mettant à disposition de médicaments, des bassines d’eau, de l’eau de javel, du matériel de pulvérisation pour circonscrire le mal.
Ces gestes sont d’autant plus salutaires que le daara a évité les statistiques de 2005 avec plus de 200 cas alors enregistrés, a souligné Cheikh Tidiane Diaw.
Des séances de sensibilisation des populations du daara et des environs ont été sensibilisées, les mesures d’hygiène respectées et des pulvérisations faites périodiquement pour contrecarrer la propagation du vibrion. Interrogé avant-hier mercredi par une radio de la place, le directeur de la santé a indiqué que ’’depuis cinq jours, il y a une légère augmentation’ de cas’, soulignant toutefois que ’’peut-être dû au fait que nous sommes en période de carême et que les mauvaises pratiques, notamment le fait de ne pas chauffer des aliments peut être à l’origine de cette recrudescence ’’
(avec Aps)
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