Cette journée trouve son origine dans les manifestations de femmes au début du 20e siècle en Europe et aux Etats-Unis, réclamant de meilleures conditions de travail et le droit de vote.
La journée internationale de la femme a été officialisée par les Nations unies en 1977.
« La lutte contre les violence faites aux femmes en Afrique nécessite d’agir et de rompre le silence sans attendre », a déclaré Mme Cécile Mukarubuga, directrice régionale du Fonds des Nations unies pour la Femme (UNIFEM).
« La communauté doit être sensibilisée et responsabilisée sur la violation des droits de l’homme que constitue la violence faite aux femmes et aux jeunes filles », a-t-elle indiqué dans un entretien à APA, à la veille de la célébration de la journée.
Selon elle, un travail de plaidoyer doit être fait à tous les niveaux, tant auprès des agresseurs pour qu’ils « comprennent que la violence n’est pas un acte normal et légitime », que de la société civile pour qu’elle « veille à ce que les Etats appliquent les conventions qu’ils signent pour enrayer violence et discrimination ».
Dans un message délivré à l’occasion de la célébration du 8 mars, le nouveau secrétaire général des Nations unis, Ban Ki-Moon, a déclaré que « la violence contre les femmes constitue le délit le plus courant mais le moins puni au monde ».
Selon Ban Ki-Moon, le choix du thème de la célébration de cette année s’explique par le fait que ce phénomène "demeure une réalité dévastatrice dans toutes les régions du monde".
"La violence familiale est la forme de violence contre les femmes la plus répandue", note le patron de l’ONU, relevant par ailleurs que "la plupart des sociétés interdisent cette violence et pourtant dans la réalité elle est trop souvent dissimulée ou tacitement admise".
Depuis le début du siècle, les femmes sont pourtant de plus en plus nombreuses à conquérir le pouvoir.
En Afrique, cette quête d’émancipation est illustrée par l’élection, en 2005, au Liberia, de Mme Ellen Johnson Sirleaf, comme première femme présidente de la République. Au Mozambique une femme a été nommée Première ministre.
La gent féminine africaine compte aussi parmi ses rangs quatre vices présidentes (Gambie, Zimbabwe, Burundi, Afrique du Sud).
La nomination de l’actuelle secrétaire générale adjointe de l’ONU, la tanzanienne Asha-Rose Migiro a été saluée à sa juste mesure par les associations féminines mondiales, qui voient à travers cette mesure la consécration de leur combat pour plus d’égalité, moins de discrimination et de violences.
L’Union africaine (UA) s’est inscrite dans la promotion de la femme africaine en instaurant la parité au sein des instances de décision.
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