Un premier mai sous une crise ambiante , les syndicats refusent qu’on touche à leur code

La limitation du nombre de renouvellement du contrat à durée déterminée, voilà qui a été le maitre- mot de la  bataille des centrales syndicales ces dernières semaines. Il l’a été , aussi , une fois de plus en ce premier mai , journée internationale dédiée aux travailleurs du monde .En plus d’avoir investi les artères de la capitale , les syndicats n’ont pas épargné , les  locaux de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar . En conclave sur place , la Confédération des syndicats autonomes (CSA), la Fédération générale des travailleurs du Sénégal (FGTS) et l’Union des travailleurs du Sénégal (UTS) , à travers leurs différents membres ont échangé autour de cette menace de réforme qui pèserait sur le code du travail , et qui si échéant , participerait , à bien des égards , à précariser davantage les conditions de travail des Sénégalais .

Les assurances et autres démentis  donnés par les premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye et  Diakara Diaw ,  le ministre de la Fonction publique, du Travail, de l’Emploi et des Organisations professionnelles, ne  sont , malheureusement pas , toujours de nature à tranquilliser les syndicalistes . De manière concertée et avec la forme la plus catégorique qui soit , ils ont, ainsi,  été unanimes à refuser une telle éventualité , censée , certes attirer l’investissement privé surtout étranger mais , néanmoins susceptible de fragiliser  considérablement , l’emploi salarié des Sénégalais .Les manifestants se sont , par ailleurs , offusquées de devoir toutes  les années , , être obligés d’inscrire sur leurs plateformes revendicatives des doléances  similaires à celles des années d’avant .Ceci , contredit les promesses du chef de l’Etat , qui s’était engagé à trouver solutions à toutes les préoccupations listées et posées lors des fêtes du 1er mai .