Ndiassé Diop, Secrétaire général du Saes, donne les raisons du mouvement de 24 heures déclenché par les professeurs de l’université. « Cela peut peut-être surprendre certains, puisque ce qui se passait dans le campus jusque-là c’était la grève des étudiants de la Faculté des lettres et sciences humaines.
Le Saes dit avoir constaté que depuis la fin du mois, qu’à ce 8 avril, « une partie des collègues n’a pas encore reçu son salaire. Donc, nous avons estimé que c’est un manquement grave », ajoutant que cela a des conséquences pour les familles des concernés.
M. Ndiassé Diop a expliqué que face à cette situation, lui et ses camarades du Saes ont convenu d’observer « un mouvement de protestation pour 24 heures ». A la question de savoir ce que les autorités universitaires donnent comme explication à la situation, le leader syndical répond : « Oui, on a approché les autorités, parce que le propre d’un syndicat, c’est, lorsque les militants subissent des désagréments, de s’informer pour en connaître les raisons. Nous avons été au niveau de l’Agence comptable et on nous a fait comprendre que les efforts qui devaient être faits à leur niveau ont été faits, mais qu’on n’arrive pas à obtenir du Trésor le chèque qui permet de payer le complément de salaire ».
En tous les cas, les enseignants n’ont pas « voulu outre mesure entrer dans les détails », précisant que leur interlocuteur, c’est le rectorat ; « si nos salaires ne sont pas payés, nous avons le droit de nous élever contre notre employeur et d’exiger immédiatement le paiement des sommes dues », ont-il martelé.
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