Les cas de viol, considérés comme un fléau des temps modernes, agacent le Conseil municipal de Diaobé-Kabendou où le maire Bambo Guirassy, soucieux de la protection et des droits de ces concitoyens, a mis un prix pour appréhender le bourreau qui a violé, ces temps derniers, une vieille de 72 ans.
Le maire de la commune de Diaobé-Kabendou, très touché par le viol qu’une vieille dame de 72 ans a subi ces derniers temps (Voir L’Observateur du 19 octobre 2009) le long de la berge du fleuve, promet de mettre fin à de telle pratique dans sa collectivité locale. Bambo Guirassy, qui est actuellement en Hexagone, a réagi en prenant entièrement en charge tous les frais médicaux de la femme violée et a pris les services d’un agent de santé qui assure les soins et le suivi de la victime agressée par un maniaque sexuel non encore identifié. Le bourreau qui court toujours est, d’ailleurs, activement recherché par les forces de sécurités en collaboration avec le Conseil municipal qui mène, elle aussi, discrètement son enquête. Au cours d’un point de presse tenu au domicile du maire Bambo Guirassy à Kabendou, Moussa Camara, conseiller municipal, a qualifié les faits de crime odieux. «Nous considérons cet acte de viol comme un délit assez grave, assimilable, à la limite, à un crime odieux. Ce geste est impardonnable aux yeux de l’équipe municipale de Diaobé-Kabendou qui s’est lancée dans une croisade contre ces pratiques qui représentent une entorse à notre culture», a fulminé Moussa Camara, conseiller municipal proche du maire Bambo Guirassy. «Cet acte ne restera pas impuni. Nous allons œuvrer en soutenant les forces de sécurité pour que cet obsédé sexuel qui jette son dévolu sur des vieilles soit châtiés à la hauteur de son délit», conclut-il.
Désormais, le Conseil municipal a pris des décisions pour que les femmes de la commune de Diaobé-Kabendou qui abrite le marché forain, l’un des plus importants de la sous-région, puissent vaquer tranquillement à leurs occupations. Ceci, en dénonçant ces actes avilissants. En répondant à ceux qui accusent le Conseil municipal de négliger la sécurité des citoyens de la commune de Diaobé-Kabendou, Moussa Camara rétorque : «Même si la sécurité était un domaine transféré comme les autres secteurs de la vie, il serait impossible de coller à chaque personne un policier ou gendarme qui serait chargé de veiller à sa sécurité.» A en croire notre interlocuteur, le professeur Bambo Guirassy, soucieux du devenir des populations qui lui ont mis en selle aux dernières élections locales, a mis un prix pour celui qui aidera à appréhender le violeur qui sera conduit devant la justice pour être jugé à la hauteur du délit commis
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