Retour à Saly : «C’est vrai qu’en 2002, Saly nous a porté bonheur. Vous savez que dans le football, il y a beaucoup de superstition, on a voulu donc revivre ces moments de 2002, pour après essayer de les reproduire en Egypte. Mais rassurez-vous, on n’a pas gardé les mêmes chambres. (rire).
On est superstitieux, mais pas à ce point. On a voulu retrouver les mêmes conditions. Préparer une échéance très importante comme il le faut. On est venus ici pour retrouver une cohésion du groupe, pour être ensemble, pour vivre ensemble un peu en dehors de Dakar, pour voir autre chose, parler ensemble. Et quand on sera à Dakar être à 200% pour la préparation et avoir déjà la tête au Caire.»
Brassard de capitaine : «C’est vrai qu’avec le brassard, on est porté plus en avant. Mais avec mon tempérament, j’essaye toujours de donner le meilleur de moi. Il y a eu pas mal de changements, avec l’arrivée de nouveaux joueurs, les anciens que nous sommes doivent accompagner l’équipe le plus loin possible. Pour moi, il n’y a pas qu’un seul capitaine. Il y a des capitaines sur le terrain. Même sans le brassard qui est symbolique, je continuerais à faire ce que je faisais avant sur le terrain. Mais il est vrai qu’avec ce rôle de capitane, on est amené à prendre plus les choses en main, à beaucoup plus parler aux jeunes, à les rassurer, leur faire savoir que s’ils sont ici, c’est parce qu’ils ont beaucoup de qualités et qu’on compte aussi sur leur fraîcheur et sur leur folie pour surprendre les adversaires. On a un groupe assez équilibré. Personne n’est indispensable, c’est ça aussi qui fait la force du groupe.»
Forme actuelle : «La veille de mon premier match à Parme, j’ai senti une douleur à la cuisse. On a fait une échographie, et malheureusement c’était un claquage de 4 cm, la première de ma carrière. Les dirigeants de Parme ont tout fait pour me faire revenir très vite, malheureusement les soins n’étaient pas adaptés, c’est une blessure qui a traîné plus qu’on pensait. Je suis resté deux mois et demi en salle. Il a fallu beaucoup de force et de moral pour revenir. Ce n’était pas facile. J’ai enchaîné 6 matches avec Parme, on est sorti de la zone dangereuse. Côté blessure, je suis tout neuf, maintenant. A 32 ans, je fais partie des meilleurs de l’équipe, ça montre que physiquement, je suis bien.»
Objectif Can : «Cette Can, c’est une des plus importantes, des plus relevées, des plus difficiles qui ont été jouées . Les prétendants sont là. Mais on ne va pas regarder ce que font les autres, on va se concentrer sur nous-mêmes puisqu’on connaît nos forces, On a une bonne possibilité d’aller jusqu’au bout. Et pour aller jusqu’au bout de cette Can, il faut de la réussite, du travail, de la cohésion. On sait que ce ne sera pas facile, mais il faut essayer de retrouver pendant ce stage ce qu’il nous faut pour répéter les aventures glorieuses qu’on a eues à faire. Ce serait formidable de ramener la coupe à Dakar.»
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