‘’Amy Mbacké a payé, sur la fin de sa course, les premiers 200 mètres qu’elle avait démarrés trop vite’’, a expliqué Dia Bâ qui était un spectateur attentif des séries du 400m avec l’espoir que Amy Mbacké Thiam arrive à passer ‘’sans grosses difficultés’’.
Placée parmi les probables finalistes du 400m dames, la meilleure chance de médaille du Sénégal aux 11-èmes championnats du monde d’athlétisme d’Osaka a été éliminée dès le premier tour avec un temps de 54s 31.
Pour El Hadj Amadou Dia Bâ, ‘’elle aurait pu mieux gérer la course parce qu’elle en était la favorite’’.
‘’Ce sont des choses qui peuvent arriver même pour les athlètes de haut niveau. Je pense qu’elle a vraiment mal couru’’, a-t-il dit rappelant qu’il ne faut pas oublier qu’Amy Mbacké Thiam n’a pas ses jambes de 20 ans.
Le médaillé d’argent aux 400m haies aux JO de 1988 et ancien vice-président de la Fédération sénégalaise d’athlétisme, qui avait à ses côtés, au moment de l’entretien avec l’Aps, des membres de l’instance dirigeante de l’athlétisme sénégalais, a balayé d’un revers de la main les incidences des relations tendues entre les dirigeants et l’athlète sénégalaise sur la contre-performance de dimanche.
‘’A mon avis, il n’y a plus de problème entre la fédération et Amy Mbacké Thiam d’autant plus que la sanction prise était assortie d’un sursis’’, a-t-il dit insistant sur les ‘’raisons techniques’’ de la contre-performance.
‘’Je continue à croire qu’elle a mal géré sa course’’, a-t-il insisté avant de reconnaître : ‘’je n’étais pas au courant qu’elle parlait pas avec les dirigeants de la fédération’’.
‘’J’étais dans mon hôtel, je n’étais pas au courant de ce détail, a-t-il indiqué. De toute façon, elle avait eu le temps de faire la paix avec tout le monde et je ne pense pas que cela a eu une incidence sur sa contre-performance’’.
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