Bloquées à Dakar depuis lundi, faute de moyens financiers, les Lionnes vont se rendre, finalement, ce soir en France pour un tournoi de préparation. La fédération pousse un ouf de soulagement.
Après avoir bouclé leur deuxième phase de préparation de la Coupe du monde de basket prévue du 23 septembre au 4 octobre en République Tchèque, le staff technique de l’Equipe nationale féminine de basket a souhaité terminer la préparation en Europe d’où elles vont rallier directement le pays organisateur. Seulement depuis deux jours, les Lionnes ne savaient pas où donner de la tête. Le voyage, initialement prévu dimanche dernier, a été décalé à lundi dernier. Mais faute de moyens financiers, Moustapha Gaye et ses Lionnes ont été contraints à un autre report : le dernier. «Des démarches sont entreprises pour qu’on parte demain (aujourd’hui) soir, 22 heures 50, par le vol d’Air France. Nous allons arriver à Paris le jeudi matin. Le même jour, les Lionnes affrontent l’Equipe nationale de la France à 19 heures, à huis clos», a confié Atoumane Gaye, président de la Ligue de Dakar, qui doit faire partie de la délégation.
Baba Tandian, président de la Fédération sénégalaise de basket, explique les raisons des reports : «L’équipe devait partir le dimanche, mais j’ai demandé de surseoir au voyage de dimanche et de partir le mardi pour qu’on ait toutes les garantis nécessaires par rapport à l’aspect financier. Il n’est pas question de partir avec l’équipe pour vivoter dans les hôtels. Lundi soir (avant-hier) j’ai été approché par le ministère qui, visiblement, n’avait pas réuni l’argent. Le ministre m’a posé la question de savoir ce qu’il faut faire. Je lui ai dit qu’on ne partait pas. C’est le ministère qui doit prendre tout en charge, en amont et en aval.» Moustapha Guaye, coach des Lionnes, dédramatise : «On accuse deux jours de retard, mais l’essentiel, c’est de jouer le tournoi et d’avoir des orientations par rapport au groupe. On arrive jeudi, on joue jeudi, même si on perd, ce n’est pas grave. Malgré tout, les filles sont très motivées. C’est elles qui m’ont remonté le moral. Ces filles sont de vraies professionnelles.»
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