Diomansy Kamara se rebelle ! L’attaquant international sénégalais est irrité par l’absence de sélectionneur qui a trop duré, selon lui. Et il a décidé de ne pas porter le maillot national tant qu’un entraîneur n’est pas trouvé. Diomansy Kamara révèle ne pas être le seul à prendre cette décision. Dans un autre registre, le sociétaire de Fulham convoité par Psg, Monaco et Bordeaux dit être plus proche du champion de France.
Le Sénégal rencontre, le 12 août en France, la Rdc, serez-vous de la partie ?
Je n’ai pas reçu de convocation. Mais, j’ai parlé avec le président Saër Seck qui m’a appelé, il y a deux jours. Je lui ai expliqué ma situation. Je ne suis pas parti avec mon club en stage de préparation. Je n’ai pas eu non plus de matchs officiels depuis deux mois. Donc, je pense que ce n’est pas le meilleur moment pour moi de revenir en Equipe nationale et de prendre part à ce match-là. Je ne viendrai pas. Il y a des matchs amicaux, mais le plus important, c’est d’avoir un sélectionneur. Si l’on veut reconstruire une Equipe nationale, il faut d’abord trouver un sélectionneur. Moi, tant qu’il n’y aura pas de sélectionneur en Equipe nationale, je ne viendrai pas jouer.
Le plus important pour vous, ce ne sont pas des matchs amicaux, mais un entraîneur…
Les matchs amicaux, c’est bien. J’ai toujours prôné pour qu’il y ait des matchs amicaux. C’est important de ne pas rater les dates Fifa. Mais cela va faire bientôt un an qu’on n’a pas de sélectionneur. Je pense que c’est bien de faire des matchs amicaux, mais pour reconstruire une équipe, il faut avoir un sélectionneur. J’en ai parlé avec le président Saër Seck et actuellement, comme je n’ai pas joué depuis deux mois, ça ne sert à rien que je vienne en Equipe nationale pour ce match amical. Pour l’instant, ils (les dirigeants) prennent leur temps. C’est bien, il faut prendre son temps, trouver un bon coach qui puisse travailler deux, trois, voire quatre ans. Il ne faut pas se précipiter. Mais ça fait un an. Construire une équipe sans avoir un entraîneur, ce n’est pas la meilleure solution. Quand on aura un nouveau coach, on aura des idées beaucoup plus claires.
Etes-vous le seul joueur à pensez de la sorte ?
Je ne suis pas le seul joueur qui ne viendra pas à ce match. Je ne viens pas également parce que, physiquement, je ne suis pas prêt. Comme il n’y a pas de coach, je ne vois pas pour quelle raison je devrais venir. Je ne suis pas le seul à penser comme ça. Pour faire une équipe, il faut un coach. Saër Seck m’a dit que d’ici un mois, l’histoire sera réglée. Donc, je suis pressé de retourner en Equipe nationale pour pouvoir rebâtir cette équipe compétitive pour les années à venir.
L’actualité, c’est aussi le mercato. Psg, Monaco et Bordeaux sont cités, lequel êtes-vous le plus proche ?
Actuellement, je suis plus proche de Bordeaux. Il a pris contact avec mes représentants et c’est quelque chose qui me fait beaucoup plaisir. Bordeaux est champion de France, il va disputer la Ligue des Champions. Ce qui est une bonne chose pour moi. Donc, Bordeaux est plus proche de moi. Je sais qu’on a eu des contacts, par le passé, avec le Psg. Si ça pouvait revenir sur la table, ce serait quelque chose d’intéressant.
Donc après l’Italie, l’Angleterre, la France pourrait être votre prochaine destination ?
J’ai quitté la France à l’âge de 18 ans. Je n’ai jamais joué dans le championnat français. S’il va falloir que je quitte Fulham, ce sera pour la France. J’ai certaines touches en Italie, mais je n’ai pas donné de suite à cela. Revenir en France est, pour moi, un nouveau challenge. C’est quelque chose qui me tenterait bien, si j’avais une proposition concrète. C’est dans l’ordre du possible. Pour le moment, c’est du 50-50. C’est vrai qu’il me reste deux ans à Fulham et je suis bien ici. Ils m’ont beaucoup aidé l’année dernière quand j’étais blessé. C’est quelque chose qui pèse dans ma balance. J’ai eu des mois très difficiles et Fulham a toujours été derrière moi. Je suis bien revenu, j’ai marqué des buts et cette année, on joue la Coupe d’Europe. Je n’avais pas l’intension de quitter Fulham cette année, mais si des opportunités se présentent et pour lesquelles Fulham et le club qui veut m’enrôler y trouvent leur compte, je partirais. Bordeaux, c’est intéressant, c’est la Ligue des Champions. Aller en France et jouer chez le champion de France, c’est quelque chose qui m’intéresse. Je n’ai jamais joué en France et découvrir ce championnat serait la cerise sur le gâteau. Mais, je suis bien à Fulham. Il me reste deux ans de contrat et le championnat anglais est le meilleur au monde. Donc, j’attends le déroulement des choses ces jours-ci.
On n’a pas noté beaucoup de mouvements des Sénégalais vers de grands clubs, cela est dû à quoi ?
Les Sénégalais n’ont pas fait une très grosse saison l’année dernière. Il s’en est suivi l’élimination de l’Equipe nationale pour la prochaine Coupe d’Afrique des Nations. Je pense que les Sénégalais n’ont pas fait de grosse saison même s’il y a eu de très bons joueurs qui ont émergé cette année. Mais, je pense qu’on va retrouver les grands joueurs sénégalais au-devant de la scène.
Vous avez terminé la saison avec beaucoup de réussite. Peut-on s’attendre à ce que vous débutez de la même manière ?
Actuellement, je ne suis pas encore à 100%, mais j’espère reprendre la saison comme je l’ai finie l’an dernier.
0 Commentaires
Participer à la Discussion