Le sélectionneur national Alain Giresse a annoncé une minute de silence et le port de brassard noir lors du prochain match Sénégal-Côte d’Ivoire comptant pour le match retour des barrages de la coupe du monde.
‘’Ce ne serait pas illogique une minute de silence et le port du brassard noir pour ce match’’, a indiqué le sélectionneur national interrogé par la Radio Sénégal.
Le Sénégal battu 1-3 au match aller, jouera contre la Côte d’Ivoire le 16 novembre prochain à Casablnca (Maroc) pour la manche retour.
La dépouille de Bruno Metsu arrive dimanche soir à Dakar et l’enterrement est prévu lundi matin au cimetière musulman de Yoff.
L’ancien sélectionneur national qui luttait contre le cancer est décédé en France dans la nuit de lundi à mardi.
Sous son magistère de 2000 à 2002, les Lions ont réussi leurs meilleures performances avec une place de finaliste de la CAN et du Mondial de la même année en 2002.
15 Commentaires
Chiffreurs
En Octobre, 2013 (15:31 PM)Sopargni
En Octobre, 2013 (15:33 PM)léppe sopargnikou
léppe sopargnikou
léppe sopargnikou
Ngoor123
En Octobre, 2013 (15:50 PM)Smoothuk
En Octobre, 2013 (15:57 PM)1w1
En Octobre, 2013 (16:12 PM)Sinatra_djeol
En Octobre, 2013 (16:15 PM)Brutus
En Octobre, 2013 (16:46 PM)A SENGHOR annonce sa demission ainsi que celle de GIRESSE
Kk
En Octobre, 2013 (16:52 PM)_____________________________________Coundoul____________________________________
Sané_______________________Diawara________________Malikou__________________Souaré
________________________________Gana______Alfred ou Kouly_________________________
Badji______________________________________________________________________Mané
________________________________Cissé_________Dame____________________________
Snowden
En Octobre, 2013 (17:12 PM)123
En Octobre, 2013 (17:38 PM)si un membre du staff ou du ministere des sports me lit, merci de faire passer mon message...
... il faut envoyer une delegation de la generation 2002 au maroc pour parler aux joueurs parce seule la motivation peut faire gagner ce genre de match.
si vous le faites vous ne le regretterez pas. deja il y a une auto-motivation avec la disparution de Bruno Metsu. c'est pourquoi, je salue le message de Henry Camara. c'est tres fort.
bonne chance.
Giresse
En Octobre, 2013 (18:38 PM)Message A Giresse
En Octobre, 2013 (19:24 PM)C'était simple. C'est partie d'une philosophie qui était : il faut croire en l'homme et lui permettre de s'exprimer dans toute sa dimension. Ce n'était pas une confiance aveugle celle d'un homme envers les joueurs et ses collaborateurs, en leur montrant néanmoins qu'ils devaient être de vrais responsables. Ce sens de la responsabilité était transmis à tous : le staff, les joueurs, l'intendant, le médical, le bagagiste. Tout tournait autour d'un mot : on est en famille, on gagne ensemble, on meurt ensemble. Et chacun se sentait, à son niveau, responsable du rôle qu'il a à jouer, chacun essayait de donner le meilleur de lui-même. Il faisait comprendre que si quelqu'un ne joue pas son rôle, qu'il est en train de travailler à la perte de l'équipe. Partant de là, chacun, se sentant responsable d'une chose ou d'un secteur, pour que quand les efforts seront conjugués, on ait les résultats escomptés. Voilà quelqu'un qui était un rassembleur, rassembleur autour d'un objectif. Quand on le voyait lui-même, il avait tout le temps un souci : c'est-à-dire faire en sorte que l'équipe soit à l'image de sa personnalité. Là, ce qui ma beaucoup impressionné chez lui, il savait passer d'un stade à un autre stade, d'un état à un autre. Il savait faire la part des chose. Quand on revient sur le terrain, il est un entraîneur intransigeant, sur l'organisation, la compréhension des rôles, l'engagement que chacun devait montrer. Voilà quelqu'un qui était extraordinaire, sa méthode était participative. On discutait beaucoup, mais il faisait agir les gens. En tant que chef d'orchestre et manager, il avait des compétences avérées.
Comment il faisait pour que les joueurs se surpassent?
Son discours était simple. Face aux joueurs, il les poussaient à se transcender. Mais comment ? Il leur fait prendre conscience de leur potentiel. Il leur disait qu'ils avaient le niveau des autres avec un sentiment national qu'il fallait développer en leur montrant les symboles de la Nation. Chacun de ses discours était campé sur le thème du jour, le match et les circonstances du jour. Parce que le match n'est pas le même suivant les rencontres. Et à chaque match, il savait prendre l'essence ou l'essentiel de la rencontre pour amener les jours vers des comportements qui leur permettraient de surpasser même l'adversaire.
''Metsu était un entraîneur qui avait le goût du risque''
Vous souvenez-vous d'un de ses discours, qui vous a marqué ?
Ce sont les discours contre le Maroc (victoire 1-0 du Sénégal en éliminatoires du Mondial 2002) et contre la France (succès 1-0 des Lions en ouverture du même tournoi). Voilà deux matches où Metsu m'a beaucoup impressionné ; d'abord par sa sérénité mais aussi son engagement et son audace. Metsu était un entraîneur qui avait le goût du risque, parce que pour lui rien ne pouvait l'arrêter. Ce sont ces comportements qu'il transmettait aux joueurs et ces derniers se sentaient ragaillardis et pouvaient prendre la pleine mesure de leurs qualités.
Qu'est-ce qu'il avait dit aux joueurs face au Maroc et à la France ?
Face aux Lions de l'Atlas, il avait parlé de deux lions qui s'affrontent ; et que ce match, au-delà même du résultat devait amener tout un peuple vers un exploit. Il a insisté sur l'organisation à mettre en place et les combinaisons travaillées à l'entraînement. Sur l'une des combinaisons où on devait sortir le ballon par le flanc droit et décaler Ferdinand Coly (ancien latéral du Sénégal), répétée plusieurs fois, je l'entendais même dire aux joueurs : appliquez-vous, précisez vos déplacements, soignez vos passes parce que c'est cette combinaison qui nous fera marquer le but de la victoire. Par coïncidence, c'est comme ça qu'on a marqué. Donc l'entraînement est très fiable. Même si le match présente des incertitudes, il faut une bonne base pour gagner. Lors qu'il faisait son briefing, on entendait même les mouches voler dans la salle, tellement qu'il sublimait les joueurs, les amenait même à des comportements de surhommes. Ce qui fait que si les joueurs rentraient sur le terrain, ils avaient cette rage de vaincre. Ils n'avaient peur de rien. Ça a été la même chose quand on préparait le match de la France. Parce que je me rappelle la veille à l'entraînement sur le terrain de compétition au World Cup stadium de Séoul, les journalistes se sont posé beaucoup de questions sur le comportement des joueurs sénégalais à la fin de la séance. Parce que au lieu de sortir vite du terrain têtes baissées, les joueurs, dans la dernière partie, tout en courant, exécutaient des pas de danse à la sénégalaise. Ils applaudissaient, il y avait une ambiance. Les journalistes ont dit : est-ce qu'ils sont sérieux, ces Sénégalais ? Est-ce qu'ils ont pris conscience de la valeur et de l'intensité de cette compétition ? Mais c'est une façon africaine de gérer le stress. C'est pour dire comment Bruno a lâché du lest pour amener le joueurs à tout donner à l'entraînement et pendant la compétition. Et les joueurs le lui rendaient. Et tant qu'on respectait le code de conduite, il laissait la liberté aux gens pour leur dire qu'ils sont responsables de leur personne : ''à votre âge personne de doit être derrière vous, vous devez savoir ce que vous avez à faire. Montrez que vous êtes des hommes''. Son discours était musclé et intelligent. C'était toujours campé, il sortait les mots qui correspondaient à l'événement et on sentait toujours sa philosophie, celle-ci étant le fil conducteur. Donc, je dis que Bruno était un entraîneur modèle. Mais il nous a quitté précipitamment après la Coupe du monde (2002) parce qu'il a toujours eu comme maxime le fait de savoir partir à temps opportun. Il l'a bien réussi parce qu'il est parti après une belle Coupe d'Afrique et Coupe du monde mais en laissant un goût d'inachevé parce que je pense, s'il était resté, qu'on aurait peut-être gagné une Can. Au Mali, on était très proche de le faire, on avait plus d'occasions que le Cameroun. C'est un homme de cœur qui est parti, un rassembleur (il ne tient plus, touché par l'émotion). C'est très dur mais c'est ça la vie.
Baxe
En Octobre, 2013 (23:03 PM)Lérangué
En Octobre, 2013 (09:37 AM)Technicien
En Octobre, 2013 (11:10 AM)Sané_______________________Diawara________________Bayal sall__________________Souaré
________________________________Gana______Kouaté_________________________
Henri Camara_____________________________Dame_________________________________________Mané
________________________________Demba Ba_________________________
Participer à la Discussion