La communauté gay se donne rendez-vous à partir de lundi pour le coup d'envoi de "son" Mondial de football en Argentine, l'un des pays latino-américains les plus ouverts envers les homosexuels.
Pour sa 10e édition, c'est la première fois que le "Mondial de football gay" se déroulera en Amérique latine qui cultive à la fois la religion du ballon rond mais aussi certains réflexes machistes.
Les équipes de 28 pays, d'Europe, d'Amérique et d'Australie, se sont inscrites à ce championnat du monde amateur, prévu jusqu'au 29 septembre à Buenos Aires.
Neuf équipes des Etats-Unis, cinq d'Angleterre et sept latino-américaines (quatre argentines, une chilienne, une uruguayenne et une mexicaine) figurent parmi les prétendants au titre. Les frais sont pris en charge par les joueurs eux-mêmes ou par quelques entreprises sponsorisant l'événement.
Les autorités de la ville de Buenos Aires, déjà considérée par les homosexuels à l'avant-garde des capitales latino-américaines à travers son offre culturelle, ont confirmé cette réputation en approuvant en décembre 2002 l'union civile des gays et des lesbiennes.
Cette année, le tournoi ne comprend que des équipes masculines, les organisateurs ayant dû renoncer à une compétition pour les lesbiennes devant le faible nombre de candidats.
La Coupe du monde débutera sur les terrains du parc Sarmiento, au nord de Buenos Aires.
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