Les Lions ont livré une demi-finale positivement appréciée par les observateurs. Mais la seule fausse note a été le remplacement d’Henri Camara par El Hadji Diouf à la 63e minute. Le « lapin-flingueur » a d’ailleurs fait savoir au son staff technique qu’il n apprécie leur choix. Mais ce dernier par la voix la plus autorisée parce que s’agissant de Laye Sarr, sélectionneur national, estime avoir bien agi. Et pour justifier ce choix, le coach des Lions déplore d’abord l’utilisation du mot coaching qui, selon lui évolue dans la presse en dents de scie. « Il y a des mots trop en vogue dans ce monde actuel. C’est le coaching. Quelque fois, on dit bon coaching. Demain, on sort une erreur de coaching » dit-il. Et sur ce sujet Laye Sarr pense que d’aucuns font des déclarations à l’emporte-pièce. « Nous avons vingt trois joueurs pour gagner cette Coupe. Quand on ne vit pas avec un groupe, on ne peut pas avoir tous les éléments d’appréciation. Donc, faisons doucement. Prenons du recul et essayons d’analyser au fond tout ce qui a été fait ici pour permettre au football sénégalais d’aller de l’avant », soutient-il. Enfin, il finit par revenir sur la question en arguant que : « Henri a eu une gêne à l’entraînement (lundi, ndlr). Ce qui a fait qu’il n’était pas à 100 % de ses moyens. Or, dans ces genres de compétitions, un joueur diminué, doit être protégé ». « C’était le cas d’El Hadji Diouf (Diouf a été ménagé contre la Guinée) ajoute-t-il. Sur un match, nous avons dit qu’il ne fallait pas le sortir. Sur un autre nous avons dit qu’il ne fallait pas le mettre. Nous gérons un groupe que nous protégerons jusqu’au bout. Tous les joueurs sont de potentiels participants. Autrement dit, c’est tout ce groupe qui gagnera. Et c’est tout ce même groupe qui perdra également ».
Laye Sarr, conseille alors de ne pas mettre pas en exergue Henri. « Il a fait un bon tournoi. Aujourd’hui, ce n’était pas son jour. Celui qui le connaît peut tout de suite apprécier sa performance », défend-il.
« Henri voulait gagner ce match ». Et pour corroborer ses propos, Laye Sarr prend l‘exemple de la sortie de Mido. « Il allait en venir aux mains quand son entraîneur l’a fait sortir. Ce n’est pas parce que Mido ne respecte son coach soutient-il. C’est plutôt parce qu’il voulait gagner le match. Mais l’entraîneur a eu raison sur le joueur ». Rentré à la 77e minute, son remplaçant, Hasan Zaki Mansour Amr va redonner l’avantage à l Egypte trois minutez plus tard. « Mais demain,conclut-il, le joueur aura raison sur lui. Et la vie va continuer ».
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