Tenant du titre avec la Tunisie, Santos dispute sa deuxième Coupe d'Afrique des Nations, en Egypte. Dans la droite lignée des éliminatoires de la Coupe du monde 2006, le Toulousain croit aux surprises, même si les grands battus (Cameroun, Sénégal, Nigéria), seront de sacrés clients. Interview !
FRANCILEUDO SANTOS, vous disputez en Egypte votre deuxième Coupe d'Afrique des Nations. C'est une compétition particulière pour vous...
F. S. : On va faire notre maximum pour garder notre titre. Pour nous tout d'abord mais aussi pour le peuple tunisien. C'est particulier car on doit également préparer la Coupe du monde. On a gardé les mêmes joueurs, peu de changements sont venus bouleverser l'équipe. En plus, après le titre, des joueurs ont rallié l'Europe. Je me souviens que lorsque je suis arrivé en sélection, la plupart des joueurs jouaient en Tunisie. Seuls 6 ou 7 internationaux évoluaient en Europe. Ça a bien changé.
Vous avez parlé du Mondial. Cette CAN n'est-elle pas avant tout une compétition de préparation à la Coupe du monde ?
F. S. : Non, c'est une compétition qui tient à coeur de tous les Tunisiens. La Coupe d'Afrique des Nations, nous ne l'avons gagnée qu'une seule fois et souhaitons vraiment entrer dans l'histoire du football tunisien en gardant notre titre acquis en 2004.
Comment s'est passée la préparation ?
F. S. : Ça s'est parfaitement passé. Tout le monde est prêt et nous passons vraiment de bons moments.
C'est un peu un bol d'air frais puisque la saison de Toulouse n'est pas rose...
F. S. : Il est vrai que l'on a un peu de mal. On a du mal à pratiquer un bon jeu, à gagner les matches. Mais on a bien fini 2005. Il faut que les joueurs s'unissent pour terminer la saison en beauté et se maintenir le plus vite possible. On aura du mal à terminer dans la première partie du classement. C'est une saison difficile. Le président a pourtant dépensé beaucoup d'argent pour recruter des joueurs.
Pour en revenir à la CAN, le premier tour devrait bien se passer. Vous affrontez la Zambie, l'Afrique du Sud et la Guinée. Ce sont des adversaires à votre portée ?
F. S. : Je ne sais pas. La Zambie, j'avoue ne pas connaître. On les rencontre dès le premier match. L'Afrique du Sud a une bonne équipe. L'adversaire que l'on connait le mieux, c'est la Guinée puisqu'on les a joués lors des qualifications. C'est une grosse équipe. Quoi qu'il arrive, il faut passer le premier tour.
Pensez-vous que cette Coupe d'Afrique des Nations ressemblera aux éliminatoires ? Que certaines équipes vont créer la surprise comme le Togo, le Ghana ou l'Angola l'ont fait ?
F. S. : Pourquoi pas ? On voit que la plupart des équipes qualifiées pour la Coupe du monde 2006 la joueront pour la première fois. Des grands du continent comme le Cameroun ne seront pas en Allemagne. Le football africain évolue. Il peut y avoir des surprises.
On peut aussi imaginer que des équipes comme le Nigéria ou le Cameroun sont revanchardes. Ces sélections jouent leur année 2006 sur la CAN...
F. S. : Il y a beaucoup de monde qui pense que la Coupe d'Afrique des Nations va revenir à des équipes non qualifiées pour la Coupe du monde. Le Nigéria, le Sénégal ou le Cameroun sont cités parmi les prétendants très sérieux au titre. Cela dit, nous allons tout faire pour remporter cette CAN et conserver notre titre.
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