Pr. Moussa Diaw : «Macky Sall n’a jamais quitté le jeu» politique
Former Senegalese President Macky Sall continues to occupy the political scene, several months after the end of his term. Invited to the RFM "Grand Jury" this Sunday, October 19, 2025, professor-researcher Moussa Diaw believes that "Macky Sall never left the game" and remains partly responsible for the current climate of tension.
According to Professor Diaw, the former head of state chose to remain in the political confrontation rather than withdraw discreetly, like his predecessors Léopold Sédar Senghor and Abdou Diouf.
"If he had adopted their neutrality, we would not be here. Macky Sall wanted to continue the political battle," he analyzes.
According to him, "the posture of a former president must be marked by neutrality," especially in a context where the justice system is investigating several figures from the former regime.
The academic denounces a form of "interference" in national affairs, citing repeated positions, influence networks, and active media support. "He seeks to interfere in the conduct of affairs, to challenge the government's positions on debt, and to delay certain reforms," he believes.
Diplomatic activism poorly perceived
The former president's recent international appearances, including the presentation of his book at the United Nations, have sparked numerous reactions. For Mr. Diaw, these initiatives are part of a political repositioning strategy. "Every time the current president travels, Macky Sall tries to get close to him to gain media exposure. It's a clear political strategy, but one that is poorly perceived by those in power," he notes.
Legal proceedings and the desire for revenge
Asked about the request for Macky Sall's impeachment, Professor Diaw believes that it stems directly from "his post-presidential political behavior." "He himself triggered this standoff, driven by fear of the proceedings targeting those around him. Today, he is trying to reposition himself politically," he said.
While recognizing Macky Sall's right to pursue a political career, Professor Diaw urges him to act "transparently and courageously." "If he truly wants to serve Senegal, he should return to the country and lead the debate here, instead of acting from outside. Nothing is stopping him," he concludes.
Commentaires (10)
Tant que ceux qui sont pas au pouvoir ne feront pas mieux que Macky,ce dernier sera au coeur de la politique sénégalaise.Dette cachée ou pas carnage financier ou pas le peuple a sanctionné Macky puisse qu’il n’a même pas osé forcer un troisième mandat,de plus son candidat Amadou Ba est laminé dès le premier tour.Mieux le peuple
a donné une majorité écrasante à l’assemblée nationale a ce nouveau régime donc pas d’excuses Macky c’est du passé..Cette politique du rétroviseur va à la longue lasser les sénégalais la meilleure façon de sortir Macky du coeur des sénégalais c’est de faire mieux que lui.Pour l’instant le projet c’est déguerpissement des marchands ambulants vos premiers soutiens,mariage et ngueté rek sinon rien c’est devenu pire que sous Macky
Tout est dit. Merci 🙏🏾
Karim aussi n’a pas quitté le jeu politique
Ce résidu mauritanien qui cherche une existence car ne l’ayant pas chez lui est en train de raconter de la salade
Est ce qu’il est interdit à un ancien chef d’état de rester sur la scène politique ?
Tu feras mieux de rentrer chez toi pour jouer le second rôle
Un professeur décevant, par manque d'honnêteté intellectuelle. Un manque de courage inadmissible à ce niveau. Un étudiant de première année constaterait sans gêne certains manquements évoqués par le journaliste et malhabilement esquivés ce Prof qui n'est vraiment pas de la trempe ds Maurice Souduek et autres.
Il est temps que ́os intellectuels se ressaisissent.
Je partage entièrement cet avis. Le phénomène de la dette cachée est en réalité très répandu dans le monde. Il constitue souvent un moyen de contourner des plafonnements budgétaires parfois arbitraires. Dans tous les États, il existe des secrets d’État qu’il n’est pas question de divulguer.
En France, par exemple, quel que soit le régime au pouvoir — qu’il soit de gauche, de droite ou du centre — certains sujets demeurent tabous, comme certains aspects du colonialisme ou encore les ingérences et soutiens accordés à tel ou tel régime, mouvement ou rébellion.
De la même manière, Sonko a commencé par évoquer les manœuvres militaires en Casamance et le supposé coup d’État avec le général Kandé, avant d’aborder la question de la dette cachée, qui, selon lui, explique en grande partie les difficultés que traverse aujourd’hui le Sénégal.
Je partage entièrement cet avis. Le phénomène de la dette cachée est en réalité très répandu dans le monde. Il constitue souvent un moyen de contourner des plafonnements budgétaires parfois arbitraires. Dans tous les États, il existe des secrets d’État qu’il n’est pas question de divulguer.
En France, par exemple, quel que soit le régime au pouvoir — qu’il soit de gauche, de droite ou du centre — certains sujets demeurent tabous, comme certains aspects du colonialisme ou encore les ingérences et soutiens accordés à tel ou tel régime, mouvement ou rébellion.
De la même manière, Sonko a commencé par évoquer les manœuvres militaires en Casamance et le supposé coup d’État avec le général Kandé, avant d’aborder la question de la dette cachée, qui, selon lui, explique en grande partie les difficultés que traverse aujourd’hui le Sénégal.
C’est quoi Macky Sall ancien président doit rester neutre?
Il est à la tête d’un parti politique, il n’a pas abandonné la politique. En France, d’anciens présidents sont restés dans le champ politique : Giscard a été élu député après sa défaite, Sarkozy a dirigé l’Ump puis le Lr après sa présidence, Hollande est actuellement député.
Outre atlantique, Trump est redevenu président après un premier mandat
L’actuel président du Ghana a été déjà chef d’Etat il y a 10 ans.
Je perdu du temps en l'écoutant.
Ce monsieur Diaw est impartial dans ses analyses. Avec beaucoup de contradictions même. Je dirai un sympathisant du Pastef ou quelqu'un qui tente d'attirer l'attention des autorités au pouvoir.
Un professeur d'université?....je ne suis pas sûr de cela
En ayant prêté SERMENT , NDAFFA a déshonoré le peuple Sénégalais ,
Ce comportement est très GRAVE , le monde entier en parle .
Et il continue de multiplier les échecs.
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