Visite parlementaire européenne : Le Vaccinopôle de l’Institut Pasteur, vitrine de la diplomatie sanitaire
A European Union parliamentary delegation visited the Pasteur Institute's vaccine hub in Diamniadio. Tilly Metz, Chair of the European Parliament's Health Committee, praised Senegal's progress in vaccine production. She reaffirmed the European Union's (EU) commitment to supporting the country in its ambition for health autonomy. "We saw here a local innovation that contributes to international cooperation in the fight against diseases and viruses. Dakar is one of the world's four producers of yellow fever vaccines. It is a model to follow," said Tilly Metz, also Vice-Chair of the European Parliament's Health Committee.
The parliamentarian emphasized the importance of skills transfer, training, and retaining talent on the continent. She also highlighted the non-profit approach of the Pasteur Institute, which reinvests its profits into research and development. "We need infrastructure, but also qualified experts. We need an entire ecosystem, from vaccine production to syringes," she added.
Finally, Ms. Metz recalled Europe's responsibility in this partnership. "No one is safe until everyone is. This is why the European Union has every interest in supporting these projects in Africa, particularly in Senegal," she explained.
Vaccinopôle between objectives and challenges
For his part, Lamine Sène, director of the Vaccinopôle, emphasized the strategic role of this infrastructure, largely funded by the EU. "More than half of the funding for this project was provided by Team Europe. This visit is a strong signal that we hope will translate into increased support, not only financial, but also in terms of training and technology transfer," he said.
According to him, the Vaccinopôle is pursuing four major objectives. These are to produce up to 300 million doses per year, in order to contribute to the African Union's objective of covering 60% of the continent's needs by 2040; to ensure vaccine autonomy in West Africa by expanding production to all vaccines in the Expanded Programme on Immunization; to develop vaccines against neglected diseases, such as Lassa or Rift Valley fever, which mainly affect Africa; and finally, to strengthen research and innovation to be ready to respond quickly to future pandemics, similar to the global mobilization against Covid-19. "Today, the Institut Pasteur in Dakar already produces five million doses of yellow fever vaccine per year. The objective is to increase this capacity to 50 million doses annually, in order to protect the entire continent against this disease responsible for 30,000 deaths each year," the Director General stated.
Commentaires (5)
ils ne peuvent même reconnaitre l'œuvre du DRAND BATISSEUR . Malheureusement pour eux , ces parlementaires savent que ce vaccinopole , le Sénégal le doit à Macky SALL
Hmmmmm jai pas confiance a ces Europeens.
confiance/prends du sirop malgache et enkule des guenions tu iras mieux !!
-----------------------L'Agence française de développement (AFD) accorde 6,5 millions d’euros à la Fondation Institut Pasteur de Dakar. La convention de financement a été signée à Dakar, le 19 janvier 2016, pour la construction et l’équipement d’une nouvelle unité de production de vaccins contre la fièvre jaune de plus de 3000 m2.
Afin d’accroitre considérablement la capacité de production de vaccins en Afrique, IFC a annoncé aujourd'hui un financement en faveur de l'Institut Pasteur de Dakar (IPD) pour soutenir la construction d’une installation de pointe dédiée à la production de vaccins au Sénégal.
La future usine, connue sous le nom de projet Madiba (pour Manufacturing in Africa for Disease Immunization and Building Autonomy), sera située à Diamniadio, près de Dakar. Une fois pleinement opérationnelle, elle aura la capacité de produire jusqu’à 300 millions de doses par an, approvisionnant ainsi les marchés africains en vaccins essentiels.
En tant que chef de file de la mobilisation pour le projet, IFC a structuré un financement de 45 millions de dollars, comprenant un prêt de 15 millions de dollars d’IFC et de 30 millions de dollars mobilisés auprès d’institutions du financement du développement partenaires — la Société américaine de financement du développement international (DFC) et la Banque africaine de développement (BAD).
L'Union africaine et le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique) ont pour objectif ambitieux de faire produire localement 60 % des vaccins de routine utilisés sur le continent d'ici à 2040. Actuellement, l'Afrique dépend fortement d'autres pays pour répondre à ses besoins en vaccins de routine, puisqu'elle importe 99 % des vaccins.
La nouvelle usine facilitera l'accès aux vaccins, créera des emplois à forte valeur ajoutée, renforcera les systèmes de santé et améliorera la capacité de l'Afrique à répondre aux maladies infectieuses et aux maladies infantiles.
« Ce partenariat avec l'Institut Pasteur de Dakar témoigne de l’engagement d'IFC à renforcer les infrastructures de santé en Afrique, indique Makhtar Diop, directeur général d'IFC. En facilitant la production locale de vaccins, nous contribuons à bâtir un système de santé plus résilient, capable de mieux répondre aux défis actuels et futurs. »
Le docteur Amadou Sall, directeur général de l'IPD ajoute que « ce partenariat illustre le pouvoir de la collaboration pour transformer les systèmes de santé en Afrique. Grâce à ce financement, nous nous rapprochons de la souveraineté vaccinale et nous veillons à ce qu’aucun Africain ne soit laissé pour compte dans l’accès à des solutions vitales.
« La DFC est fière d’avoir soutenu l’IPD par le biais d’un prêt de 15 millions de dollars et d’un don d’assistance technique antérieur de 3 millions de dollars, déclare sa directrice générale adjointe Nisha Biswal. Ces contributions ont facilité la réalisation du projet Madiba et le développement de capacités de fabrication vaccinale flexibles. La nouvelle usine renforcera considérablement la capacité de l’IPD à produire une variété de vaccins, en plus de celui, traditionnel, contre la fièvre jaune. Ce partenariat souligne notre engagement commun à faire progresser la santé dans le monde et à soutenir des solutions de soins innovantes. Ensemble, nous contribuons à jeter les bases d’un avenir plus sain, en capitalisant sur un siècle d’excellence scientifique et d’engagement en faveur de la santé publique. »
« La Banque africaine de développement est fière de soutenir cette initiative essentielle, qui s’inscrit dans notre Vision 2030 et notre plan d’action pour l’industrie pharmaceutique en Afrique. Ce projet vient réaffirmer notre engagement à intensifier la production locale, à renforcer la sécurité sanitaire, à mobiliser des partenariats mondiaux et à fournir des financements à long terme pour diversifier la fabrication de vaccins en Afrique et les technologies », indique pour sa part Ousmane Fall, directeur du Département des opérations non souveraines et de l’appui au secteur privé, qui assure également la direction par intérim du Département du développement industriel et commercial de la BAD.
Le projet a également été soutenu à ses débuts par le gouvernement japonais, et plus particulièrement par le Fonds global d'affectation spéciale du Japon (CJTF), dans le cadre de son appui à la Plateforme mondiale pour la santé (GHP), un dispositif mis en place par IFC afin de soutenir des initiatives axées sur les vaccins et des initiatives liées aux vaccins.
IFC a également joué un rôle clé pour mobiliser 14 millions de dollars sous forme de subventions pour le lancement du projet en 2021, en coordination avec d'autres institutions de financement du développement, des bailleurs de fonds et des partenaires. IFC a également soutenu l’élaboration de la structure commerciale et financière du projet.
L'appui d'IFC à l'IPD s'inscrit dans le cadre d'une initiative plus large visant à favoriser le développement des capacités de production de vaccins et d'autres produits pharmaceutiques en Afrique, qui s'est traduite jusqu'à présent par des investissements dans Aspen Pharmacare et BioVac – Pfizer.
Ce succès reflète les efforts de collaboration au sein du Groupe de la Banque mondiale. En plus du financement d'IFC, la Banque mondiale a soutenu l’Agence sénégalaise de Régulation pharmaceutique (ARP) à obtenir l'accréditation de niveau 3 de maturité délivrée par l'Organisation mondiale de la santé. Cette accréditation confirme l'existence d'un système réglementaire stable, essentiel pour créer un environnement propice à l'investissement et à la fabrication de produits de qualité. La Banque mondiale a apporté un soutien consultatif à l'ARP et au ministère de la Santé et elle a financé le plan d'action de l'ARP pour accéder à ce statut.
En complément de ces efforts, l’investissement d’IFC et des autres prêteurs s’accompagne d’une garantie de couverture des premières pertes fournie par le Mécanisme de financement mixte créé dans le cadre du Guichet de promotion du secteur privé (PSW) de l'Association internationale de développement (IDA). Ce dispositif permet d’atténuer les risques associés à des projets transformateurs dans les pays IDA où il est difficile d'obtenir des possibilités de financement.
À propos d’IFC
La Société financière internationale (IFC), membre du Groupe de la Banque mondiale, est la principale institution de développement axée sur le secteur privé dans les pays émergents.
pour anticiper sur les épidémies à venir, on verra alors
ce qui est sûr c'est que les virus (corona ou autres ) vont revenir
UE vaut mieux que US
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