UCAD : LA POLICE SE RETIRE DU CAMPUS PÉDAGOGIQUE APRÈS UNE SEMAINE DE PRÉSENCE
Depuis 22 heures ce mardi 10 décembre 2025, la police nationale a entamé le retrait de son dispositif sécuritaire du campus pédagogique de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar, après une semaine de présence marquée par des tensions avec les étudiants.
Pour rappel, le dispositif policier avait été mis en place dans la nuit du 2 au 3 décembre 2025, suite à la décision du conseil de l'université. Face aux nombreux dégâts causés par les étudiants lors de leurs manifestations réclamant le paiement des bourses, le recteur avait été autorisé à requérir l'intervention de la force publique pour mettre fin aux destructions et protéger les infrastructures universitaires.
Cette présence policière visait également à garantir la continuité normale des activités pédagogiques, scientifiques et administratives au sein de l'établissement.
Des affrontements sans bavure
Le déploiement des forces de l'ordre, composées de plusieurs centaines d'éléments du Groupement mobile d'intervention (GMI) et du Commissariat central de Dakar à travers ses unités secondaires, avait donné lieu à de violents affrontements avec les étudiants. Les heurts se sont caractérisés par des jets de pierres de la part des manifestants, auxquels la police a répondu par des tirs de grenades lacrymogènes.
Toutefois, aucune bavure n'a été enregistrée durant cette période de tension selon des sources de Seneweb.
L'accalmie observée ces derniers jours et la suspension du mot d'ordre de grève par les étudiants ont conduit les autorités universitaires à demander la levée du dispositif policier à l'intérieur du campus pédagogique.
Néanmoins, il convient de préciser que seules les forces déployées dans l'enceinte universitaire se retireront. Le dispositif extérieur, positionné sur l'Avenue Cheikh Anta Diop et sur la corniche, sera maintenu afin d'assurer la libre circulation sur ces deux axes stratégiques très fréquentés de la capitale.
Commentaires (1)
Le problème du Sénégal réside surtout dans sa justice, toujours le bras armé du président. N’oublions pas que c’est la justice qui a liquidé Mamadou Dia, Idrissa Seck, Karim Wade, Khalifa Sall et Sonko. Ce n’était pas pour rien que Diomaye a reçu le président du Conseil constitutionnel, de la Cour suprême et l’UMS, et leur a promis monts et merveilles en contrepartie pour barrer la route à Sonko en 2029.
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